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sur 505 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ca caille sa mère hein ? Début octobre et déjà les feuilles s'accumulent de froid sur mon pare brise gelé, on dirait l'hiver tiens, je fous le contact et les gun's résonnent dans l'habitacle et moi je gratouille derrières les essuies glace en me caillant le cul dehors, je m'active le zizi pour aller me réchauffer les mains au plus vite, et cette putain de cicatrice qui me chatouille de douleur une fois l'humidité revenue, me rappelant les 7 points de suture à cause d'un coup de cutter mal négocié, ça date mais ca douille encore… allez au taf trou de balle… Ouais je m'appelle trou de balle, mon côté trou duc certainement…

En fait je m'en branle un peu des feuilles mortes et du froid, je veux du cul, un truc de ouf, un truc d'enculé qui mériterait une thérapie tout nu au feu de bois…

Oh putain, mais imaginez le truc, allongés là tout doux sur le canapé, avec cette couverture en pilou pilou, douce à chatouiller, ça crépite pépère dans la cheminée, et cette flamme qui se reflèterait incandescente et romantique à en baiser, qui brillerait dans tes yeux, toi cette femme aux attentes libertines, tu pincerais tes lèvres d'envies levretesques, fellationnesques, Mais que dis-je pauvre de moi, perdu dans cet égoïsme machiste qui ne me ressemble pas…

laisse moi occuper mes doigts, explorateurs sur tes courbes délicieuses, aventureux sur ta peau douce, élevés à la menuiserie, à la porosité du bois, au tanin du chêne, laisse moi te caresser, pénétrer, je t'en prie ferme les yeux, respire ma belle nudité, frisonne de plaisir, et ma langue qui adore se promener partout, se glisser dans toute ton intimité, laisse toi aller, et que si j'y mets des deux à la fois, la chaleur qui monte, monte et qui s'accumule, ce qui me pousse à ralentir, avec cette tendresse sauvage…

À poil ya plus rien à se cacher, ya plus rien à se timidiser, juste la communion entre consentements lubriques, lâcher prise, sourire jusqu'à en jouir de folie , se parler avec les yeux, nos bouches entrouvertes, le contact passionné de nos langues et de nos lèvres, l'échange intime et sans tabou, plus de limite, nos corps emmêlés qui bougent au rythme de cette musique qui se partitionne juste entre nous, un partage unique, magique, euphorique à en kiffer sa putain de race, et ce moment particulier ou les regards gueulent de plaisir inconditionnel, ou plus rien ne compte à part cette baise à deux….

Ouais je sais, je me suis fait le film entre le boulot et chez moi, yavait une chanson romantique qui m'a inspiré ce truc, ça me fait une belle jambe tiens, là tout seul dans la bagnole, et la nuit noire, et tous ces phares à la con qui m'éclairent la gueule, et ce bus qui croise sont pote bus pour se taper la pollution à deux… Alors moi direct, pour sortir de là je m'échappe dans mes pensées à la perversité romantique et assumée, alors si peu qu'une nana pointe son joli minois au coin de la rue, et j'embraye comme un obsédé sur un fantasme à la con…

Mais quelle bite je fais pas, t'as pas autre chose à foutre partout sa tronche, allez hop c'est reparti et merde :

Imaginez maintenant deux animaux, toi et moi, sans la musique et les papillons à la con, dans les yeux on s'est déjà tout dit, faut baiser point barre, comme des acharnés, faut tout niquer putain, arracher, tripoter, enfoncer, mélanger, faut que ça se cogne, avec la maladresse, les fous rires, pas besoin de causer, c'est naturel, évident, passionné, dans cette complicité exacerbée par nos pulsions d'enculés... mets y un E s'il te plait et vas y doucement aussi hein...

Tout ça pour dire que c'est ça la baise, peu importe les façons, peu importe la manière, il faut juste garder à l'esprit que l'on est deux et pas tout seul, que les regards en disent long et que la jouissance d'une complicité partagée suffira à nous fait gueuler de plaisir…

Pour le livre mon libraire a osé comparer ce roman à Millénium... N'importe quoi, non mais franchement.

Fan de Millénium j'attendais avec impatience que l'agent Malin FORS se tape une nana (un peu limité sur ce coup là), qu'elle pète le nez et les genoux aux méchants, qu'elle pirate le FBI etc etc (Et ben oui en Suède il connaisse aussi le FBI)... Bon c'est clair on en est loin :

elle a couché trop tôt, se retrouve avec une ado sans souci, un ex inexistant, un partenaire choriste mais balèze des biceps quand même, un papa des années 30, bref il se passe pas grand chose.

C'est bien écrit, les personnages sont attachants mais ça manque sérieusement de poings dans la gueule...Le roman se veut glauque mais ne l'est pas, le seul point commun avec millénium c'est l'aspect plus réaliste des tueurs.

En résumé c'est moyen parce que ce n'est pas mon genre hein...

Bonne baise les copains
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Midvinterblod
Traduction : Max Stadler & Lucille Clauss

ISBN : 9782757821459

Personnages


Désolée de devoir le faire mais j'endosse une nouvelle fois mon rôle d'empêcheuse de tourner en rond. "Hiver" a obtenu nombre de critiques dithyrambiques mais il n'aura pas la mienne. J'irai même plutôt à contre courant.

Tout d'abord, l'intrigue, bien que se laissant lire - le corps d'un homme entièrement nu et ayant subi d'importants sévices est retrouvé pendu à un arbre dans la campagne suédoise - présente trop de défauts. Comment l'assassin a-t-il réussi à survivre à son enfance reste pour moi une énigme : compte tenu des tortures qu'il a endurées très jeune, il n'aurait pas dû - à mon sens - atteindre l'âge adulte. La fin constitue en outre une sorte de plongeon dans le vide : vlan ! voilà, on s'arrête là, quinze lignes pour évacuer les questions et les reproches que ses proches doivent fatalement adresser à la responsable de tout ce gâchis cruel, pas une de plus, aucune indication sur l'identité du violeur de l'assistante sociale, y a plus rien à voir, circulez, m'sieurs-dames.

Mais le pire, c'est sans doute le style et la composition. Notre cadavre - un brave et honnête cadavre, sympa et tout, qui a eu une vie bien triste, le pauvre, et pour lequel on est plein de compassion - n'arrête pas de s'adresser à Malin Fors, l'inspectrice responsable de l'enquête. Quand Malin n'est pas là, il parle à la seconde victime et même au meurtrier. Il faut ajouter à ces interruptions les moments où les protagonistes se mettent à penser à la première personne au beau milieu d'un récit à la troisième - mais sans les tirets et guillemets d'usage. Une variante timide et scandinave du flux de conscience anglo-saxon peut-être ?

Ca pourrait fonctionner si l'ensemble du discours n'était pas aussi plan-plan. On n'est pas loin du "Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil". Personnellement, toute cette douceur à la guimauve bien-pensante, ça m'écoeure. Surtout quand on martèle en sus - la plaie des polars suédois depuis Henning Mankell Bad - une ou deux leçons faussement humanistes.

Enfin, quand je dis : "Tout le monde ...", il y a une ou deux exceptions. Les odieux païens adeptes des anciens cultes nordiques par exemple : Kallentoft les dépeint de manière si caricaturale qu'on comprend que, pour lui, ils ne peuvent être qu'odieux. de manière générale d'ailleurs, les personnages manquent de profondeur - sauf Malin Fors et son équipier.

Cerise sur le gâteau si j'ose dire, qui me reste sur l'estomac parce que je ne sais si c'est de la responsabilité de l'auteur ou de celle des traducteurs : quand les policiers prennent conscience que la victime pourrait avoir été sacrifiée, ils associent automatiquement ce sacrifice au solstice d'hiver. Or, le solstice d'hiver se produit vers le 21 décembre et non ... au mois de février, mois durant lequel se déroule l'action de cet "Hiver". On prête aux anciens Scandinaves des fêtes rituelles comparables à celles des Celtes. Effectivement, les Celtes célébraient, le 1er février, un rituel marquant la fin de l'hiver, qu'ils appelaient "Imbolc." Mais, comme on le voit, ça n'a rien à voir avec le solstice d'hiver. Alors, pourquoi nous mettre celui-ci à toutes les sauces ?

Vous l'avez compris : je n'ai pas vraiment aimé "Hiver." J'ai pourtant fait des efforts car si je m'étais écoutée, je n'aurais pas dépassé les dix premières pages. Mais la recette n'a pas pris. Dommage. ;o)
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Si vous fuyez les polars Norvégiens à cause des noms des personnages, même pas la peine d'aller chez leurs voisins, les suédois !! Si l'hiver est encore trop frais dans votre mémoire, passez votre chemin : les personnages se caillent pendant 11h30....

Bon j'avais lu quelque part que Mons Kallentoft était le nouveau super écrivain venu du nord nord ... heu......... ah bon ? Désolée mais je n'ai pas été impressionnée par ce roman dit de suspens. J'ai trouvé le rythme lent et tellement classique que je me suis beaucoup ennuyée,j'ai faillit abandonner l'écoute au 3/4 du livre mais Alexandra DIMA a réussi à me convaincre de l'écouter jusqu'au bout parce qu'elle a une tonalité agréable et des modulations bienvenues dans ce texte qui traîne en longueur.

Un homme nu est retrouvé pendu à un arbre au milieu d'un champ, son corps n'est plus qu'une plaie tant il a été torturé. Malin Fors, la commissaire chargée de l'enquête et ses coéquipiers enquêtent... le récit alterne par courts chapitres la description de cette enquête et la voix du mort.

L'intrigue est banale mais l'enquêtrice incarnée par Malin, femme un peu rock and roll, divorcée, mère d'une adolescente qui entretient des rapports complexes avec les hommes est intéressante. Un personnage attachant mais un polar qui reste trop calme et sans tension pour moi...
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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Une énigme non élucidée voilà qui est assez audacieux, mais c'est bien la seule audace de ce polar plutôt ennuyeux.
Sil le genre Nordique est souvent rythmé celui-là s'essouffle très vite. L'histoire familiale est pleine de poncif, la voix du supplicié qui plane autour du meurtre à peine intéressante et l'ensemble des personnages manquent de profondeur.
Je n'irai pas plus loin avec cet auteur c'est un fait.
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Contrairement à d'autres auteurs nordiques, j'ai trouvé qu'ici il était difficile de se plonger dans l'histoire. Notamment à cause de la construction, en tout petits paragraphes, qui ne laisse pas le temps au lecteur de s'imprégner de l'ambiance ou de s'attacher aux personnages. A peine une situation est-elle évoquée que le lecteur est contraint de changer de point de vue, de personnage, de temps, de lieu…C'est assez déstabilisant.
L'inspectrice Malin Fors est un peu comme le Erlendur d'Indridason (je sais, il n'est pas suédois mais islandais, ça reste néanmoins un auteur nordique) : elle n'est pas une star, elle a des doutes et des problèmes et surtout, elle n'est pas seule à mener l'enquête. Elle est entourée de plusieurs inspecteurs dont chacun à son importance, même si ce sont ses pas à elle que l'auteur s'attache à nous faire suivre et qu'on entre davantage dans sa vie privée et sa relation avec sa fille.
La spécificité du récit de Mons Kallentoft est de faire parler le mort, qui a droit régulièrement à ses paragraphes. Il est comme une ombre qui plane au-dessus de l'enquête et pousse Malin à chercher. Je ne peux m'empêcher de faire tout de même le parallèle avec les flashbacks qu'Indridason intègre de façon assez habituelle dans ses récits. le rythme est, quant à lui, lent et plutôt agréable ; on laisse le temps faire son oeuvre et ouvrir les pistes, réfléchir la police pour trouver la pièce du puzzle qui ne correspond pas et enfin découvrir la piste qui mènera au criminel. L'enquête en tout cas est bien menée. Je n'avais pas deviné le coupable d'autant que tous les personnages ont des comportements bizarres.
Notons que l'histoire se déroule en février et que l'auteur nous parle d'un sacrifice lié au solstice d'hiver, qui lui a normalement lieu en décembre… Une petite incohérence donc qu'il aurait pourtant été facile d'éviter.
On a fait beaucoup de bruit de cette quadrilogie. Pour ce premier volume, même si j'ai tout de même passé un bon moment avec cette enquête, et que j'ai ressenti le froid glacial de l'hiver suédois me ronger jusqu'aux os, je ne suis pas captivée. Cela manque d'originalité. Il ne suffit pas de noms propres suédois pour écrire un polar de qualité et je pense qu'il faut maintenant que je me tourne vers d'autres horizons « polaresques » pour être un peu plus surprise.
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Mitigée pour ce roman dont la 4ème de couverture semblait si alléchante...

Le personnage principal sauve les meubles dans ce roman, elle est attachante et l'auteur s'applique à creuser ses failles et doutes, par contre, l'intrigue est classique, certains points sont finalement survolés.
L'issue du roman ne répond pas à toutes les questions, et si cela ne me dérange pas d'être parfois confrontée à des fins de récits ouvertes, ici, cela n'apporte pas selon moi un plus à l'histoire, qui me laisse un sentiment d'inachevé.
Plusieurs voix se mêlent, la victime interpelle l'enquêtrice, les sauts dans le passé ne sont pas toujours bien définis, ce qui ne facilite pas la fluidité de la lecture...par contre l'Hiver est bien un personnage à part entière, qui vous fait plus frissonner que le suspense , au final.
Lien : https://instagram.com/danygi..
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Au plus dur de l'hiver suédois, un homme est retrouvé pendu à un arbre. le meurtre ne fait aucun doute. Après vérification, la victime était un homme isolé que tout le monde connaissait sans vraiment le connaître. L'original du coin.

L'enquête de Mons Kallentoft tient globalement la route, sans pour autant être originale. Un crime dont les origines remontent à une vieille histoire, un grand classique du polar nordique. Une recette un peu trop souvent utilisée.
Mais le grand bémol réside dans la construction et le style. Cette espèce de voix-off de la victime est au mieux inutile, au pire ridicule. Il y a aussi une alternance de point de vue, avec parfois un style à la première personne comme pour mieux nous immerger dans l'esprit d'un personnage pour ensuite brusquement revenir à la troisième personne. Une minute d'inattention et on peut être complètement perdu. de plus, ce roman de près de 500 pages (édition de poche) aurait probablement gagner en rythme s'il avait été écourté d'une bonne centaine de page.
Enfin, le titre "hiver" pourrait laisser croire que cette saison serait un élément central du récit, mais à part des personnages qui se plaignent régulièrement du froid, l'environnement glacial est finalement assez peu mis en valeur. Dommage, cela aurait pu apporter un plus.

Première fois que je lis un roman de Mons Kallentoft. Si j'étais mauvaise langue, je dirais que de nos jours la simple citoyenneté suédoise suffit à convaincre un éditeur de publier un polar et de clamer haut et fort que l'on tient dans nos petites mains le nouveau roi du polar scandinave. Comme je ne suis pas mauvaise langue, je dirai que je suis juste stupide de m'être fait attraper dans ce traquenard marketing. Une enquête passable dans un style trop lourd.
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J'avais bon espoir en commençant ce livre car jusqu'à maintenant j'ai plutôt apprécié mes lectures d'auteurs nordiques.
J'ai aimé le début du livre quand tout se met en place et que l'on découvre les différentes pistes qui se présentent aux enquêteurs. En revanche j'attendais un peu plus de rythme dans cette histoire, je me suis donc lassée et à la moitié du livre j'ai lu certains passages en accéléré pour m'arrêter sur ceux qui retenaient mon attention.
J'ai trouvé original que l'auteur nous fasse entendre la voix du mort comme s'il était présent sur les lieux de l'enquête et cela nous le rend plus présent que les deux pieds du pendu de la couverture du livre !
Je me suis accrochée pour connaître le fin mot de l'histoire et la conclusion de ce livre ne m'a pas convaincue.
Au final, c'est donc une lecture dont j'attendais plus que ce que j'y ai trouvé et qui m'a donc déçue.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Un homme nu, obèse, couvert de plaies, est retrouvé pendu à un arbre en plein hiver suédois. La commissaire Malin Fors et ses collègues vont enquêter sur ce meurtre à l'allure de sacrifice. Première étape, découvrir l'identité de la victime, pour ensuite se pencher sur différents suspects et diverses pistes...

Un polar lent et long, notamment les 400 premieres pages (oui, j'ai réussi à tenir quand même!), mais cela s'explique par la volonté de l'auteur à présenter la vie privée de Malin et de ses collègues. Rajoutons le fait qu'il y ait beaucoup de personnages (aux noms imprononçables par moment, donc pas toujours facile de s'y retrouver). le temps m'a paru moins long durant les 100 dernières pages, et surtout pendant l'épilogue où le lecteur a en main toutes les réponses d'un coup...

la suite sur mon blog ;)
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Quelle déception, j'avais tellement entendu parler de cette série. Un livre fouillis, très lent, plein d'incertitudes. de nombreuses pistes restent en suspend, certains personnages sont laissés pour compte, même le dénouement me laisse pantoise. Bref je n'ai pas aimé.
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