Printemps

Dans cette quatrième saison, Malin Fors, après une cure de désintoxication revient en pleine forme, plus motivée que jamais...
Elle est apte et prête à affronter un nouveau défi: retrouver le ou les commanditaires d'un acte terroriste qui a secoué Linköping.
La résolution de l'enquête lui fera découvrir la décadence et la déchéance d'une famille richissime; de plus au décès de sa mère, son père lèvera le voile sur un secret de famille, les ombres qui planaient sur son enfance se dissiperont....

Un tome que j'ai apprécié, plus pour l'aspect vie personnelle que pour l'enquête.
J'ai apprécié ce que l'auteur fait avec son personnage principal puisqu'on sent le débat intérieur de Malin en permanence pour résister à l'alcool. On découvre enfin LE secret que sa mère cachait et qui empoisonnait la vie de notre héroïne.
Côté enquête j'ai adoré le début, et au final j'ai trouvé ça trop tiré par les cheveux. Je ne peux rien dire sans spoiler mais ceux qui ont lu me comprendront certainement. On s'attend à un truc énorme et au final c'est... ridicule ! Je n'ai pas du tout aimé les personnes qui composent la famille Vigero, ils sont tous bien trop caricaturés et il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre !
Bref, malgré une enquête en demi teinte, j'ai aimé ce tome pour ce qu'il apporte sur l'histoire personnelle du personnage principal !

Après Eté et Hiver, voici Printemps, qui est le quatrième roman de Mons Kallentoft traduit en français. J'ai raté Automne qui sera pour plus tard !
Cela commence très fort avec un attentat sur la place principale de Lingköping : deux enfants y meurent, mais aucune revendication, aucune piste ne vient aider les enquêteurs dans les premières heures. Quant à Malin Fors, elle se débat avec le peu d'émotion qu'elle ressent lors des obsèques de sa mère, et avec d'amers souvenirs d'enfance qui remontent. Cette policière très intuitive entend, comme dans les enquêtes précédentes, les voix des victimes, qui apportent leur soutien et éclairent des pistes de recherche. Ce procédé original a ses limites, mais fonctionne plutôt bien ici, ces voix enfantines sont touchantes et manqueraient vraiment au déroulement du roman si elles étaient absentes.
L'enquête fait tourner les pages sans reprendre pied dans la réalité, mais j'ai été un peu moins convaincue par tout ce qui concerne la vie privée de Malin. L'enquêtrice de Mons Kallentoft est en effet dotée d'un caractère qui la fait réagir de manière disproportionnée à différentes reprises, avec une absence totale de maîtrise qui paraît tout de même en contradiction avec ce qu'on attend d'un enquêteur expérimenté.
Ce petit bémol excepté, ce roman explore des milieux assez particuliers et maintient en haleine de bout en bout : du solide parmi les nombreuses publications de romans noirs ou polars à la scandinave !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..

Non Mons Kallentoft je ne noterai pas ce tome plus de 3 étoiles.

Oui je suis contrariee : aucune révélation, aucune piste sur l'histoire de Maria Kurvall qui me tient en haleine depuis le début.
Oui je suis déçue : c'est quoi ce pauvre secret qui a "détruit" ton héroïne ? Sérieusement, y'a des secrets de famille qui auraient convenu sans doute mieux.
Oui je me dis que tu aurais pu mieux faire : sur ton intrigue principale mais elle n'est pas mal.
Oui je continue à apprecier ton écriture.
Et oui, je vais lire la Cinquième saison.

Mais tu as intérêt à te racheter et me livrer l'histoire de Maria !!!

En attendant, le printemps a commencé avec une odeur de brûlé, une odeur de mort.
Alors que Malin assiste à la crémation de sa mère, une bombe explose sur la grande place de Linkoping. Attentat ? Guerre des motard? Mouvement de lutte radicale contre le capitalisme ? Ou autre chose ?
Cette enquête te mène dans le monde impitoyable de l'argent comme valeur absolue. Tu en découvres les travers que le décorum soit faste ou miteux, en pleine lumière (flash, paillettes, illusions) ou dans les ténèbres (sombre, terreur, souterrain).
Et au milieu de tout ça, ce qu'il y a de plus pur : de jeunes enfants. Ceux qui sont devenus des anges et ceux à sauver.


Dans cette enquête, les personnages sont fidèles à ce qu'ils sont depuis le début. Seule Malin a du changer après sa cure de désintox. Elle lutte toujours contre son démon interieur, l'alcool, mais avance et n'a rien perdu de ses talents d'enquêteur. En revanche, à mon sens, elle est devenue "chiante et nombriliste".
Peut être est ce le secret révélé qui me semble trop faible pour avoir été la source de ses GRANDS malheurs mais j'avoue qu'elle m'a semblé pathétique plus d'une fois.

J'espère que la Cinquiéme saison permettra de clore en beauté l'histoire de Maria mais aussi les aventures de Malin Fors.
À suivre donc

Petit à petit on avance dans la découverte du monde de cet auteur qui a choisi une femme comme héroïne, Malin.
Elle a une vie affective compliquée, (une partie de ses difficultés sera expliquée dans ce volume, il lèvera le voile sur ses relations familiales).
De plus sa situation sentimentale va peut être se stabiliser après l'acceptation de ses ruptures avec le père de sa fille et avec le journaliste de la presse à scandales qui acceptait d'être un encas exclusivement sexuel.

Il y a dans ce quatrième tome des à cotés plaisants, le voile est levé sur une marotte propre à la Suède et à la Norvège,
Le snus, poudre de tabac humide placée entre la gencive et la lèvre supérieure et gardée en place pendant une durée qui peut aller de quelques minutes à plusieurs heures. (La consommation moyenne de snus en Suède est d'environ 800 grammes (soit 16 boîtes de lössnus) par personne et par an. Sa commercialisation est interdite dans l'Union européenne.)
Autre découverte avec de drôles de bestioles, les varans !
Ce sont des lézards, en général de grande taille. Ils se distinguent des autres par leur long cou, leur crâne triangulaire et leur langue bifide (comme celle d'un serpent).
Animaux carnivores, ils sont trapus avec des dents et des griffes acérées.

Le style est toujours aussi bizarre, les morts parlent, Malin est la seule à les entendre et à interpréter leurs actes....
L'intrigue est un peu forcée. Dénonciation de l'abomination de la torture infantine, celle qui retourne les coeurs des plus violents partisans de l'abolition de la peine de mort.
Le "ils ont eu ce qu'ils méritaient" est un peu trop facile, et surtout racoleur !
Mais il est vrai que l'histoire est plutôt bien bâtie avec de belles démonstrations de la folie éducative de certains milieux ...
Alors, lecture entraînante mais pas forcément convainquante !

Bien sur c'est tiré par les cheveux, mais, ça marche...

Printemps, roman policier de 549 pages, quatrième de la série Malin Fors, fait suite à Automne. Deux fillettes de 6 ans sont mortes lors d'un attentat à la bombe sur la Grand-Place de Linköping alors qu'au même moment Malin Fors assiste aux obsèques de sa mère. L'enquête risque d'être difficile pour elle et ses collègues.
Pour le lecteur qui suit la série en pointillé, Mons Kallentoft a la bonne idée de nous faire un bref rappel de la personnalité des protagonistes du cycle pour nous remettre dans le bain. Il évoque l'explosion du printemps, l'air vivifiant de la nature qui se réveille après l'hiver. Puis c'est l'explosion de la bombe et la peur qui s'installe dans la petite ville.
Le style de l'auteur est plutôt difficile à aborder : tout y est décrit avec tant de détails en ce qui concerne les pensées, les émotions et les sentiments des personnages que l'action tarde à venir, pouvant nous donner l'envie d'abandonner la lecture du roman. Cependant, si l'on s'accroche, on finit par s'y adapter, et une fois bien rentré au coeur de l'intrigue c'est avec intérêt que l'on suit cette histoire peu banale.
Ce long roman bien construit tourne autour de l'enquêtrice Malin Fors tant sur sa vie privée que son sixième sens. L'auteur décrit longuement ses émotions et ses sentiments la ramenant constamment dans son passé tout comme il nous détaille les avancées de l'enquête faisant encore parler les morts comme dans les précédents de la série.

Mons Kallentoft a un univers bien à lui. Une part notable de ses récits est consacrée aux pensées, aux rêves et aux visions de ses personnages. Les morts y jouent un rôle important: ils s'adressent aux vivants et suivent leurs actions. Certains vivants de temps à autre ressentent la présence de ces morts et leur répondent. Enfin les morts voient aussi ce qui va arriver. Procédé d'écriture habile pour instiller des craintes sur les évènements à venir. En fait je n'ai pas tellement accroché à cet univers, mais j'ai quand même lu le livre jusqu'à la fin.


Printemps est le récit d'une enquête de police faisant suite à une explosion meurtrière devant une banque, dans le centre de Linkoping. Est ce un acte terroriste? Une action contre les banques? Sachant qu'on se situe dans le contexte de détestation des banques juste après la crise financière de 2008. Ou est ce une exécution (réussie ou ratée) de personnes présentes devant la banque? Mons Kallentoft écrit au présent de l'indicatif des phrases courtes, très courtes donnant l'impression d'une action trépidante alors que dans la première moitié du roman suivant l'explosion, il ne se passe presque rien. La police piétine. le plus intéressant dans cette partie réside dans la façon dont Malin Fors, policière dans l'équipe d'enquête, affronte les difficultés personnelles et familiales qui lui tombent dessus. Sans éviter quelques éclats, elle arrivera à y faire face. Enfin une piste sérieuse dans l'enquête apparaît (assez prévisible depuis le début) et l'action s'accélère. Dans les dernières pages, le suspense arrive et l'émotion avec.