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Critique de 4eDimension


Dans le cadre du projet Babelio, j'ai choisi de rédiger la critique littéraire d'Uppercut d'Ahmed Kalouaz. Lors de la présentation du projet par notre professeur de français, cette oeuvre m'a tout de suite attiré car elle se passe de nos jours et présente un garçon de mon âge. Dès le livre acheté, j'ai eu envie de le lire d'un coup. C'est la première fois!
Uppercut est un roman court (15 chapitres, 127 pages). Il est facile à lire car les phrases sont simples et utilisent des mots du quotidien: «Tu es à la bourre», «allez, hop, au boulot», «arrêter la glandouille» et même des mots grossiers: «la baston», «des conneries d'enfants», «ma tronche», «c'est pommé ici». Je ne me suis pas rendu compte que je lisais car c'était comme si je regardais la vie de tous les jours. Je me suis très vite mis à la place d'Erwan, le personnage principal.
Erwan a 13 ans, il est métisse et violent car depuis toujours, il encaisse les insultes racistes: «Banania», «Uncle Ben's», «chez vous…enfin, là-bas, en Afrique», «violent regard de blanc vers un noir», «un bronzé». Après plusieurs exclusions, Erwan va travailler dans un centre équestre appartenant à Gilbert. Ils travaillent ensemble de mieux en mieux bien que Gilbert et ses amis (Marcel et Fernand) continuent de l'insulter sans s'en rendre compte mais Erwan résiste. Il veut s'en sortir «J'allais pouvoir sortir de l'oisiveté» et ne plus suivre Cédric, un ami de l'internat: «Tes conneries, tu vas les faire ailleurs».
J'ai aimé ce roman car:
- J'ai vu que les insultes sont parfois plus fortes que les coups.
- J'ai compris que les gens violents ne sont pas forcément méchants mais plutôt tristes.
- Il m'a donné envie d'aider les personnes en difficultés: «Le cadeau du jour».
- J'ai appris que quand on est triste et violent, on va vers de mauvaises influences et on peut faire de mauvaises choses (fumer, voler, fuguer): «On avançait tous les deux sans savoir quand se terminerait notre escapade», «partagé entre la colère et la tristesse d'avoir perdu un ami».
- Ma phrase préférée est «l'ouragan devenait une brise légère», vous verrez bien pourquoi si vous lisez Uppercut!
Les défauts:
Il y a quelques chapitres ou paragraphes qui sont peu intéressants car ils n'apportent pas assez d'informations ou d'actions. Ils ne font pas avancer l'histoire.
Erwan est passionné par un boxeur «Ruben Carter». On retrouve plusieurs mots venant de l'univers de la boxe dont le titre : «Uppercut». Cette passion aide Erwan à canaliser sa violence mais rien de plus à mon avis.
Note pour ce livre: 17/20 , 4.5 étoiles /5.
Jules Romatier
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