Éclat(s) d'âme, tome 3

Un troisième tome où l'attention du lecteur est attirée principalement sur le travail dans l'association et à l'école de Tasuku. Dans les deux cas l'adolescent doit travailler avec ce garçon qui le fait tellement craquer mais affiche un violent mépris pour les trans et homosexuels.
Le défi de Tasuku oscillera entre tout garder pour lui ou aller à l'affrontement pour se faire respecter.
L'attitude des hétérosexuels est également un enjeu important : trop de bienveillance qui en devient insultante à force de vouloir faire d'eux des êtres à part ou le rejet comme s'ils étaient anormaux : quelle attitude est la plus blessante ?

Un tome assez intéressant, la fin l'est plus particulièrement. Je me demande ce qu'il en sera de la conclusion de cette série.

Éclat(s) d'âme est une série qui gagne en intensité, au fur et à mesure que l'on avance dans notre lecture. Yuki Kamatani arrive même à entretenir un mystère autour de ses personnages, je pense notamment à la jeune femme qu'ils appellent leur hôte.

Il est impossible de rester insensible à ce manga, aux sujets qu'ils traitent. J'ai beaucoup aimé le découvrir et me laisser bercer par les histoires de ses protagonistes. Tasuku est le personnage principal. Dans le tome 1, il était totalement perdu face à son homosexualité en commençant par la nier en bloc. Au fil des chapitres et des rencontres, on le voit s'ouvrir de plus en plus. Tasuku est très attachant et il est représentatif d'autres adolescents qui questionnent leur sexualité.

L'auteure a fait un travail remarquable sur la psychologie des ses personnages. Ce sont eux



qui font la force de ce manga. Ils représentent la diversité de la communauté LGBT, la diversité humaine. À travers eux on a un regard sur des aspects de leur vécu. le tome 3 est peut être le plus violent émotionnellement parlant. Centré essentiellement sur Tsubaki/Tasuku et sur M. Utsumi. Ce transsexuel va subir les conséquences de la méchanceté humaine. Son histoire m'a prise aux tripes.

Le tome 4 nous offre un final à la hauteur de la série. J'ai été ravie de finir avec une note positive même si Yuki Kamatani est loin de nous dépeindre un monde LGBT où il pleut des licornes et des arcs-en-ciel. Elle insiste sur le fait que la société a besoin de faire rentrer les gens dans des cases et déconstruit cette idée en montrant que l'on serait plus heureux, entre autres, si on acceptait juste l'autre et sa différence. On apprend enfin le secret de notre hôte qui résume si bien toutes les idées que l'auteure voulaient faire passer à travers ce manga engagé.

Genres, identité sexuelle, transsexualité, homophobie, communauté LGBT, tant de thèmes forts qui rendent ce manga unique. Une vision réaliste loin de tout cliché, un coup de crayon subtil et une histoire qui se construit progressivement. Elle ne concerne pas un seul personnage mais plusieurs vies qui vont se lier, se croiser ou se séparer. Une lecture émouvante et engagée. Un manga à découvrir absolument. Si nous sommes tous semblables la vie serait triste non ?

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Tasuka va devenir ami avec Tsubaki, un camarade avec qui jusqu'à là il n'avait pas eu beaucoup de relation. Cependant, il n'arrive pas à bien le comprendre car même si Tsubaki aide les gens du salon dans les travaux, il a des propos lgbtphobes en dehors ; en plus, Tasuka tombe amoureux de lui. D'un autre côté, nous allons découvrir l'histoire d'Utsumi à cause d'une ancienne amie qui arrive dans la ville et qui va mettre aussi à l'épreuve la gentillesse de celui-ci.
Le sujet est toujours intéressant et l'histoire avance petit à petit. J'ai trouvé un peu plus d'action dans ce tome que dans les précédents, c'est bien.

Chaque volume est un concentré d'émotions incroyables. On va découvrir un personnage clé de ce salon de discussions dans ce tome. M.Utsumi. Travailleur, à l'écoute, son secret va être dévoilé à cause d'une de ses vieilles connaissances. C'est la partie où j'ai eu le plaisir le plus grand moment de rage avec une bannière révolte à brandir. La pseudo bienveillance qui crache tout ses a priori sur Utsumi... raaaaa ! Mais il est fort et apprend à s'éloigner des mauvaises personnes. On observe le même changement côté Tasuku avec Tsubaki qui se révèle être un monstre d'intolérance. La souffrance de la quête de l'identité des uns et des autres est magistralement décrit et dessiné par Yuki Kamitani.

Une série qui continue à dérouler une intrigue à laquelle on ne s'attend pas et qui explore tous les aspects sociétaux liés à l'homosexualité au Japon.
Le mangaka donne une dramaturgie particulière à son histoire, le tout avec intensité et émotion. Je ne me lasse donc pas de la qualité narrative et graphique de cette très bonne série qui fait réfléchir à la notion d'identité et de groupe.
Vivement la suite !
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Dans ce tome, c'est la relation entre Tasuku et Tsubaki qui est développée.
Tasuku a accepté son homosexualité.
La série continue de raconter le quotidien des membres de cette communauté. Parmi ceux-ci, un membre âgé dont le conjoint est cloué au lit à l'hôpital.

Un nouveau tome qui m'a transporté. Depuis le 1er tome, Tasuku, me touche énormément et je prends grand plaisir à le voir évoluer. Ce 3eme tome, pousse Tasuku dans ses retranchements et je suis heureuse de voir la progression qu'il a eu et qu'il est remis un peu à sa place Tsubaki… C'est un tome qui m'a pris au tripes, qui m'a énervé, qui m'a donné des envies de révolte un peu. L'auteur fait vivre des situations à ses personnages hyper touchante et révoltante, qui malheureusement arrive dans la réalité.
J'adore également le dessin du mangaka, c'est incroyable cette douceur et cette poésie dans les traits et la palette d'émotion de ses personnages qui me touche à chaque fois.
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