AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Lady Snowblood tome 3 sur 3
EAN : 9782505003069
384 pages
Kana (29/08/2008)
4.04/5   47 notes
Résumé :
Après avoir enfin accompli sa vengeance, Lady Snowblood a mis en scène son suicide afin de tourner définitivement la page sur son passé de tueuse. Elle enseigne dorénavant le paisible métier de professeur de gymnastique suédoise sous le nom de Yuki Kashima dans un lycée pour jeunes filles. Les mouvements politiques conservateurs qui agitent la société japonaise de l époque vont malheureusement forcer Yuki à reprendre les armes pour honorer la promesse qu elle a fait... >Voir plus
Que lire après Lady Snowblood, tome 3 : EpilogueVoir plus
Le fleuve Shinano, tome 1 par Kamimura

Le fleuve Shinano

Kazuo Kamimura

4.00★ (136)

3 tomes

Number 5, tome 1 par Matsumoto

Number 5

Taiyou Matsumoto

4.10★ (293)

8 tomes

Black Jack, Tome 0 : Couleur par Tezuka

Black Jack

Osamu Tezuka

4.04★ (443)

18 tomes

Mw, tome 1 par Tezuka

Mw

Osamu Tezuka

3.82★ (109)

3 tomes

Ayako, tome 1 par Tezuka

Ayako

Osamu Tezuka

4.00★ (773)

3 tomes

Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Quatre années se sont écoulées depuis la fin du deuxième tome. Yuki est professeur de gymnastique dans un lycée pour jeune fille. Elle y enseigne une nouvelle matière, la gymnastique suédoise. Cette gymnastique devrait être meilleure pour le développement du corps des jeunes femmes japonaises que l'éducation nipponne traditionnelle. Or, le ministère des armées est réfractaire aux nouvelles méthodes d'éducations, surtout occidentales. Les milices tentent à tout prix, avec violence, d'empêcher le progrès. Son lycée agressé par la police militaire, Yuki fait front. C'est alors que l'un des soldats reconnaît Lady Snowblood. Elle et un groupe qualifié d'anarchiste, de terroriste par les réactionnaires, sont poursuivis par la police militaire. Yuki, qui voulait se racheter de sa vie passée, voit ses nouveaux amis assassinés et décide de reprendre le chemin de la vengeance…

Le deuxième tome, qui devait sans doute être l'ultime, se terminait sobrement sur une image de mer démontée, noire, avec l'ombrelle de Lady Snowblood qui flottait. Sans doute, même si l'idée attristait le lecteur, que l'accomplissement du destin de Yuki, la vengeance de sa mère accomplie, n'avait plus de raison d'être. Ce troisième tome fut édité plus tard, peut-être poussés par l'éditeur face au succès de ce manga, les auteurs ont remis le couvert. N'est-ce pas l'album de trop ? Celui qui pèche par son côté commerciale ? Certes, les dessins sont toujours aussi somptueux, que ce soient les combats, les attitudes des corps (surtout de celui de Yuki) et le scénario reste riche, historique et passionnant. Mais j'ai l'impression que Lady Snowblood devient trop parfaite, une sorte de Mary-Sue. Les combats, le nombre d'adversaire qu'elle affronte seule deviennent surréalistes. Les auteurs nous donnent le sentiment que seule la violence peut servir la justice. Une nouvelle raison de vengeance donne une nouvelle raison de vivre à Yuki mais donne t'elle une raison à ce dernier opus d'avoir été créé ? Je ne peux pas affirmer que je regrette d'avoir lu cet ultime épisode mais je trouve qu'il sort du rang et qu'il est décalé par rapport à l'histoire passionnante de Lady Snowblood. Je reste tout-de-même sous le charme de la série.

Pour conclure, ces deux derniers épisodes m'ont permis de tester la qualité de numérisation du site IZNEO, si ce n'est de légers décalages au milieu des dessins des doubles pages, je pense que la numérisation est meilleure que sur le format Kindle. Enfin, je doit encore la tester avec d'autres éditeurs, ayant remarqué que sur Kindle, les Éditions Dynamite et 12-21 sont exécrables alors qu'avec d'autres comme Glénat, elle est excellente.
Commenter  J’apprécie          123
Un Epilogue à l'histoire de Lady Snowblood ?? Quelle drôle d'idée, mais une fois un triptyque commencé autant le finir.

Sans grande surprise c'est celui que j'ai le moins aimé des trois. Ce tome contient plusieurs planches sans dialogue. Certes avec le style "arrêt" sur image de Kazuo Kamimura cela peut donner de très belles choses, mais ici j'ai plus eu une impression de remplissage que d'émerveillement.
Il faut préciser quand même, pour faire justice à ses auteurs, que la seconde partie est bien plus travaillée au niveau du scénario et des dialogues que la première , notamment grâce aux références historiques. Autrement, les clichés avec la facilité à avoir recours à la vengeresse sans état d'âme au corps parfait, au bout d'un moment ça lasse sans vraie intrigue.

Même si la seconde partie rattrape très largement la première et qu'il reste les éléments qui font l'intérêt de cette série, en ce qui me concerne Lady Snowblood aurait pu s'arrêter au deuxième tome.
Commenter  J’apprécie          140
Sa vengeance accomplie, Yuko aspire à une existence rangée, plus calme, qui lui permettrait d'oublier et de se faire oublier. Hélas, cédant à ce foutu code d'honneur qui la guide depuis le début, elle se retrouve dans la peau d'une institutrice dont la mission est d'enseigner la gymnastique suédoise à des ados, tout en redressant les torts.

On pourrait croire à une grosse blague... la gym suédoise au pays du Soleil Levant... j'en connais qui rigole, sans doute autant que j'ai ricané... On a droit à quelques commentaires sur le corps japonais, opposé à l'européen. Il y a de l'envie, une forme de rancoeur, de jalousie. Je n'avais jamais mesuré à quel point cela pouvait exister comme traumatisme national. Ni quels enjeux pouvaient se faire jour dans le simple exercice d'un sport ou d'une activité occidentale... Xénophobie quand tu nous tiens...

On assiste à une lutte de pouvoir, dure et mortelle, entre les tenants de la modernité et ceux de la tradition. Ce récit est ancré dans l'Histoire du Japon, il m'en a beaucoup appris sur le mode de pensée nippon, mais il reste quand même le plus hermétique des 3 tomes.

Le récit fait la part belle à des images incontournables et toujours fort léchées, Peu de texte. le dessin se suffit à lui-même le plus souvent. J'ai moins adhéré à ce récit un peu distant pour moi, et très ancré dans le passé japonais,

Titre assez mal choisi, à mon avis. On n'est pas vraiment dans l'épilogue, pas sur 500 pages. D'ailleurs j'ai pu vérifier que dans l'anthologie la 3è partie se nommait autrement.
Commenter  J’apprécie          70
Un dernier tome pour terminer l'aventure de notre justicière. Elle a terminé d'accomplir ses vengeances dans le précédent tome. Elle pourrait maintenant vivre une vie plus tranquille à faire ce qu'elle aime et à garder son épée rangée dans le fourreau de son parapluie. Mais (évidemment qu'il y a un mais)… l'auteur Kazuo Koike ne veut pas de cela.

Yuki va se retrouver forcer à combattre un groupe de conservateurs isolationnistes japonais ! Tout un groupe qui refuse de voir la culture nippone entachée par la culture barbare des occidentaux (américains et européens). Alors ce groupe assassine toute personne qui ose amener de nouvelles choses, dont la gym, ou un autre d'éducation pour les jeunes filles. Yuki, qui va voir une de ses collègues (elle est devenue prof de gym) se faire torturer et tuer, va décider de rempiler une dernière fois…
On y retrouve de la torture, des combats, du sang, de l'érotisme (oui quoi de mieux que de faire de la gym nue devant des adolescentes pour montrer son courage face à des bas du fronts, ou mieux encore de combattre nue des adversaires), choses classiques dans les aventures de notre héroïne. Les dessins sont toujours nets, les combats vifs, et Yuki toute mignonne et toujours un peu terrifiante.

L'histoire, d'un point de vue « historique », peut être intéressante mais je trouve que malgré tout, ça reste le tome de trop. Ce n'est pas qu'il n'est pas bien mais pour moi l'histoire de Yuki se finissait correctement dans le tome 2. Toute l'histoire de départ était réalisée. Cela permet tout de même à l'auteur de faire des remarques saignantes sur ce qu'était le Japon du début du XXè siècle. Et pour le coup, probablement de faire une petite critique de ce qu'était le Japon lors de l'écriture de ce manga*.
Après ces dires, je dois tout de même avouer que j'ai aimé lire ce tome et voir Yuki en action. Cet épilogue clôt assez bien le tout en se permettant de s'appuyer sur une histoire autre que de la vengeance pure, sur un contexte plus concret. Un peu d'ouverture d'esprit et de curiosité sur le monde ne fait pas de mal, à part pour ceux qui se sont retrouver à l'autre bout de la lame de Yuki.


*Après j'écris cela, mais étant un presque total ignare de l'histoire nippone, je m'avance peut-être de trop. Quoique vu ces jours-ci le conservatisme ambiant du Japon, ça peut toujours être d'actualité sur certains points…
Commenter  J’apprécie          30
Ce troisième tome constitue l'épilogue de cette histoire qui inspira Quentin Tarantino pour son film «Kill Bill». Un manga de Kazuo Koïke (auteur de "Lone Wolf and Cub" et de "Crying Freeman") et Kazuo Kamimura qui fut publié pour la première fois en 1972 est qui est maintenant disponible en français (et en version coffret) chez Kana Senseï.

Le copieux diptyque présentait la quête vengeresse de Lady Snowblood, dont l'unique objectif était de châtier les deux autres assassins qui ruinèrent la vie de sa défunte mère. Ce troisième volet invite le lecteur à suivre la suite du destin tragique de cette jeune femme ayant reçu haine et beauté en guise d'héritage. Après s'être acquittée de sa vengeance personnelle, Lady Snowblood commence une nouvelle vie au service de la société. Voulant tourner le dos à la violence, cette tueuse professionnelle imparable, au charme redoutable et au coup de sabre mortel, se retrouve maintenant professeur de gymnastique suédoise au lycée supérieur de jeunes filles d'Ochanomizu. En quête de rédemption, Yuki se retrouve cependant vite mêlée à une étrange histoire qui fera vite ressurgir sa véritable nature. Même si elle reste une tueuse intransigeante, on retrouve néanmoins une Lady Snowblood plus sensible et plus émotive.

Se déroulant au Japon pendant l'ère Meiji, le récit contient de nombreuses références à cette période clé et permet à l'auteur de se lancer dans une critique acerbe envers le nationalisme japonais et les dérives militaires de l'époque. le nouveau rôle, quelque peu surprenant, que se voit octroyée Yuki prend ainsi tout son sens au sein d'un conflit opposant les défenseurs d'une éducation et mentalité plus occidentale (ici incarnée par gymnastique suédoise) et un pouvoir nationaliste et militariste. L'auteur intègre d'ailleurs le personnage de Noe Itô à son récit, une anarchiste qui fut tuée par la police militaire en 1923.

Au milieu de cette critique antimilitariste, le lecteur retrouve également les nombreux talents (souvent mortels) de Lady Snowblood. La personnalité ambiguë de cette héroïne, mêlant classe innée et mouvements gracieux à une froideur déconcertante et une insensibilité moralement discutable, continue de passionner. Alliant violence et sexe, parfois avec certaine perversion, ce manga destiné à un public averti (et qui parut dans l'édition japonaise de Playboy), évite pourtant l'écueil de la vulgarité. La mise en scène d'une forte intensité dramatique lui confère également un rythme particulier, alternant scènes d'action et moments de calme avec grande efficacité. le graphisme de Kazuo Kamimura, datant d'il y a 30 ans, a plutôt bien supporté le poids des années et livre un dessin élégant et lisible, qui colle parfaitement au côté historique de l'ouvrage.

Un brin en dessous du niveau de l'histoire principale, cet épilogue mêlant grâce, violence et histoire, demeure cependant d'un excellent acabit.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Avec sa victoire sur la Chine, le Japon a voulu s'élever au rang des puissances occidentales et il s'est lancé dans une véritable course à l'armement !
C'est le peuple qui a payé le prix fort de cette militarisation, il s'est retrouvé littéralement saigné à blanc. Les classes les plus pauvres sont maintenant dans une situation critique !
Si le Japon continue à glisser sur la pente de cette politique militariste, il n'est pas exclu qu'il cherche à envahir d'autres pays ! (...)
Mais pour qui ?! Pour quoi ?! Le peuple est plongé dans la misère la plus extrême ! Et si le Japon commençait à perdre des batailles, il se pourrait qu'on se dirige tout droit vers une grande guerre qui tournerait en une véritable boucherie ! Notre pays ne s'en relèverait pas !
Commenter  J’apprécie          40
p.282-3.
- Et... et les habitants de ces bas-fonds qu'est-ce que vous en avez fait ?!
- On les a tous embarqués pour les interroger ! Ils sont suspectés de terrorisme !
- Les femmes et les enfants aussi...?
- Hé ! Hé ! Hé ! Les femmes vont nous servir pour les faire avouer !
- QUOI ?! ET VOUS... OSEZ VOUS APPELER DES SOLDATS ?!
Commenter  J’apprécie          50
- Le militarisme et l'impérialisme sont l'aboutissement du capitalisme... Ils épuisent les forces vives du pays... C'est pourtant évident... Il vaudrait mieux fonder un état providence qui protégerait la vie du peuple et qui œuvrerait à l'amélioration de ses conditions de vie !
Commenter  J’apprécie          53
p.88.
On considère que des doigts trop potelés empêchent de jouer du koto, qu'il n'est pas convenable d'écarter les jambes... les gens confondent trop souvent le sens esthétique et le qu'en-dira-t-on... le résultat, c'est que les Japonaises sont hideuses, à côté des étrangères.
On pourrait dire la même chose des hommes. Les différences morphologiques entre les Japonais et les étrangers sont par trop évidentes. Mais si l'on parvenait à diffuser la gymnastique suédoise, les gens seraient en meilleure santé et pourraient grandir bien plus naturellement. Pour le Japon de demain, pour l'avenir de la jeunesse, nous avons besoin de quelqu'un comme toi.
Commenter  J’apprécie          10
Les gens confondent trop souvent le sens esthétique et le qu'en-dira-t-on...
Commenter  J’apprécie          80

Videos de Kazuo Koike (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kazuo Koike
Spécial 42e Quai des Bulles 1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs d’Aurélien et la librairie Momie à Saint-Malo. MOI, EDIN BJORNSSON d’ EDITH ; Éditeur. OXYMORE Collection : Noctambule Rain de Joe Hill et Zoé Thorogood chez Hi Comics Crying Freeman de Kazuo Koike et Ryōichi Ikegami chez Glenat 1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture avec le soutien de la librairie Mine de Rien, Alfa BD, la librairie Sanzot et Krazy Kat/ Manga Kat et la planète dessin !
+ Lire la suite
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (93) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1453 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}