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Critique de Rodin_Marcel
Kaminska Henri – "Mes années aux Louées" – Editions du Loir, 2018
(ISBN erroné figurant sur l'ouvrage 978-10-94543-03-0 - ISBN probable : 979-1-09-454303-0)
– format 22x16cm, 264p.
Une perle rare ! Un témoignage irremplaçable.
Il est si rare qu'un représentant des plus obscurs citoyens de notre République – si tant plein "égalitaire" – prenne la plume pour narrer au plus près, sans emphase ni baratin, en toute modestie, la dure existence de cette France rurale des années d'immédiat après-guerre (1945-1960), issue des générations qui ont payé le plus lourd tribu du sang pendant la Grande Tuerie 1914-1918 et la Seconde, et grandissant sur la toile de fond de la Guerre d'Algérie...
Oui, l'auteur est lui-même issu de cette catégorie particulière de la population, celle qu'un Hollande trouvait très drôle de surnommer "les sans-dents", celle qu'un Macron ne peut se retenir d'insulter spontanément à longueur de discours...
Henri Kaminska n'a pas la truculence d'écriture du Cavanna des "Ritals", ni le style lyrique du Camus du "Premier homme", mais son témoignage est à mes yeux tout aussi important pour retrouver l'esprit qui animait (donnait une âme) à ces gens (sur)vivants dans un dénuement impensable dans nos société de gaspillage et de consommation effrénée.
Un livre à lire, à relire, à offrir.
(ISBN erroné figurant sur l'ouvrage 978-10-94543-03-0 - ISBN probable : 979-1-09-454303-0)
– format 22x16cm, 264p.
Une perle rare ! Un témoignage irremplaçable.
Il est si rare qu'un représentant des plus obscurs citoyens de notre République – si tant plein "égalitaire" – prenne la plume pour narrer au plus près, sans emphase ni baratin, en toute modestie, la dure existence de cette France rurale des années d'immédiat après-guerre (1945-1960), issue des générations qui ont payé le plus lourd tribu du sang pendant la Grande Tuerie 1914-1918 et la Seconde, et grandissant sur la toile de fond de la Guerre d'Algérie...
Oui, l'auteur est lui-même issu de cette catégorie particulière de la population, celle qu'un Hollande trouvait très drôle de surnommer "les sans-dents", celle qu'un Macron ne peut se retenir d'insulter spontanément à longueur de discours...
Henri Kaminska n'a pas la truculence d'écriture du Cavanna des "Ritals", ni le style lyrique du Camus du "Premier homme", mais son témoignage est à mes yeux tout aussi important pour retrouver l'esprit qui animait (donnait une âme) à ces gens (sur)vivants dans un dénuement impensable dans nos société de gaspillage et de consommation effrénée.
Un livre à lire, à relire, à offrir.
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