De manière assez convenue, et finalement rituelle, le tome ne démarre que dans les 20 dernières planches... Ce n'est pas seulement frustrant et décevant, c'est se moquer du lecteur.
Les 4/5 du tome sont constitués de la suite du tome 3. Vous allez me dire "fatalement, un tome, c'est la suite du précédent, LOL"... Certes, mais ici, les 4/5 du tome ne contiennent rien de neuf et ils sont la réplique quasi exacte des dernières pages du tome 3. On dilue et allonge la sauce. Mais en substance, aucun élément neuf.
On sait qu'un King's Game a eu lieu voici 32 ans. Nobuaki obtient les infos et les coordonnées par Yosuke qui meurt ensuite les deux mains tranchées ex nihilo. Puis d'autres personnes meurent parce qu'elles ont pleuré et que pleurer est un acte inutile et que le roi a dit "pas d'acte inutile, sinon un gage".
Remarquons au passage que le roi en question (ou le traducteur) semble ignorer qu'un gage, c'est "une action que l'on doit accomplir lorsqu'on perd, dans certains jeux". Ici, le gage, c'est mourir d'une certaine manière. Moi, j'appelle cela une sentence. Pas un gage.
Les morts arrivent toujours à partir de rien... On peut supposer (ou pas) que l'on aura la solution ou une vague explication dans le tome 5. Heureusement, c'est le dernier...
On se réveille quand même dans les dernières feuilles. Nobuaki est à Yonaki, le village déserté où s'est déroulé un
King's Game 32 ans plus tôt. Ambiance pesante. Il y arrive de nuit. Décombres, végétation envahissante... C'est désert... enfin pas trop quand même, vu qu'il fait quelques rencontres... c'est fou ce qu'il y a comme monde dans un village désert, après tout.
Bref, circulez, y'a rien à voir. C'est plat, inutile, insipide, inodore et incolore. Si j'aurais su, j'aurais pas commencé la lecture...