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EAN : 978B08Y7DFV8D
214 pages
Mix Editions (27/05/2021)
3.96/5   13 notes
Résumé :
Sören, menuisier-mage du royaume de Gardas, est chargé d’une mission par son roi : confectionner le cadeau d’anniversaire du prince héritier. Pour l'artisan, exposer ses talents aux yeux de la cour est une merveilleuse occasion d’assouvir ses ambitions. Aidé de son paisible et charmant apprenti, Sören s’attelle à la tâche avec zèle et passion. Mais, malgré la splendeur de l’objet qu’il confectionne, Sören ne peut s'en satisfaire. S’il veut briller, il lui faudra pré... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
[SERVICE PRESSE]



Le miroir du Djinn de Alix Kane


Je remercie chaleureusement mon partenaire Mix Editions pour ce service presse


Mon résumé :

Sören est menuisier-mage, mandaté par le Roi afin d'offrir un cadeau à son fils, qui va fêter son huitième anniversaire. Obnubilé par son envie de fabriquer une danseuse la plus réelle possible, il s'investi corps et âme, au grand dam de sa famille et de son apprenti, pour qui Sören ressent des choses inavouables. Un jour, un marchand débarque à son atelier pour lui vendre de vieux articles. Dans le Lot, un vieux miroir habité par un Djinn.


Sören est un menuisier-mage très compétent. Alors que son travail est repéré par le roi lui-même, ce dernier lui commande le cadeau d'anniversaire de son fils, qui fête ses huit ans. Soren se met alors une pression incroyable, ainsi qu'à son apprenti, Erewan. Marié et père d'une fillette, Sören reste attiré par les hommes, notamment Erewan. Lorsqu'il découvre qu'un Djinn habite le miroir qu'il vient d'acheter, celui-ci prend l'apparence du jeune apprenti et démarre un jeu de séduction très dangereux.


Mon ressenti final :

Si la couverture m'a complètement envoûtée, malheureusement, cela n'a pas été le cas de ce roman.

Je vais commencer par les points positifs : l'écriture de l'auteure est très agréable, fluide et précise. A travers ce récit, on sent un esprit particulièrement imaginatif et prolifique. L'idée de base est originale, le texte est dense et le vocabulaire varié et pointu.

Erewan est le personnage qui m'a le plus touché. On sent qu'il subit (un peu) la frénésie de production de son tuteur. Il ne compte pas ses heures, s'investît mais on le sent tout de même heureux de travailler avec Soren. A certains moments, il fait preuve d'un humour très agréable, j'ai beaucoup sourit lors de ses passages.

Soren est un personnage très travaillé. L'écriture le concernant est précise, étoffée et très détaillée. On sent toute la pression, surtout celle qu'il se met, très présente lors de l'avancée du roman. J'ai aussi beaucoup aimé son côté bisexuel, qu'il n'assume pas mais qui le ronge pourtant. On appréciera aussi cette ténacité à vouloir produire un cadeau le plus parfait possible, même si au bout d'un moment, Soren perd de vue son objectif et commence à se laisser gagner par la frénésie d'être repéré par le roi. Il ne se rend même pas compte que c'est déjà le cas, et sa dépendance au Djinn devient démentielle.


J'arrive malheureusement aux points un peu plus mitigés. L'histoire se met en place avec une lenteur qui ne me convainc pas. J'entends par là que je m'attendais à un récit plus dynamique, plus accrocheur du fait du Djinn. Les Djinn sont des démons habituellement très agressifs et vils, d'où le fait que j'en attendait plus. le djinn de ce roman, Aodji m'est apparu plus sympathique que mauvais et cela m'a un peu perturbé. Je me suis même attachée à lui, car je l'ai trouvé empathique, agréable et complaisant. A chaque page tournée, j'attendais l'élément déclencheur qui laisserait apparaître un Djinn mauvais et vicieux.

Également, je me suis perdue au milieu de trop d'informations et d'actions dont il est difficile de parler ici sans spoiler. Je tiens à préciser que cela ne concerne que moi et mon esprit cartésien, qui a toujours un peu de mal à imaginer l'imaginaire, j'ai donc besoin d'actions restreintes et claires.


Pour autant, j'ai passé un bon moment de lecture. Ce roman est agréable et se lit bien, c'est juste que j'aurai préféré plus de noirceur, plus de punch. Mais clairement, je n'hésiterai pas à me replonger dans l'écriture de l'auteure, dont j'ai apprécié l'écriture.


Pour participer à la fête d'anniversaire d'Artemis, le fils du roi, c'est ici : https://amzn.to/39D7Nyr
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Ce roman me faisait de l'oeil plusieurs semaines avant sa sortie, de par la Fantasy et la présence du fameux Djinn. Les récits utilisant ces créatures ne sont pas légion, surtout en Fantasy, alors je me suis tout de suite laissée tenter et je dois dire que ce fut une agréable lecture.

J'ai beaucoup apprécié l'omniprésence de la magie et son utilisation. Sören n'est pas un mage de combat, un spécialiste des potions ou un jeune apprenti. C'est un adulte accompli, époux, père, et menuisier-mage. Je trouvais la fonction originale et j'avais envie d'en savoir plus sur cet art que je n'avais jamais vu non plus en Fantasy. Ça change de voir un artisan et pas un guerrier ou un érudit un peu fou.

Niveau personnages, c'est bien que Sören ne soit pas exemplaire : mari et père absent, peu épanoui, aux déceptions passées qui le tourmentent, et pétri d'ambitions au point d'être parfois désagréable. Ce n'est pas un héros irréprochable ni non plus un pourri, juste un humain avec des défauts. Son apprenti Erewan, que je craignais être un chevalier blanc, a lui aussi des failles intéressantes à découvrir, et la famille de Sören a le mérite de ne pas être juste mentionnée. Bien que mises de côté, sa femme Nalani et sa fille Maya sont présentées, elles ont chacune leur personnalité, des buts, et ne sont pas de simples figurantes placées là pour décorer. J'ai d'ailleurs trouvé Nalani vraiment sympathique.

Enfin, pour ce qui est du fameux Djinn, je l'ai bien apprécié. Déjà, ça change qu'il ne soit pas enfermé dans une lampe, objet culte, ni dans une bouteille comme dans beaucoup de contes orientaux. le miroir permet de jouer sur les illusions, les reflets, le passage à la Lewis Caroll. Enfermé mais ayant la possibilité d'apparaître, le Djinn est particulièrement tentateur et redoutable. Je craignais qu'il ne soit trop gentil et inoffensif, ce qui l'aurait édulcoré, mais l'autrice a su le rendre séducteur et dangereux. Malgré ses promesses, ses concessions, son charme, c'est une entité rusée dont il faut se méfier, et cela rendait ses apparitions attrayantes.

C'était une lecture originale et sympathique. L'aspect romance m'a moins plu, mais ça n'a rien à voir avec le talent de l'autrice, c'est une constante chez moi qui suis difficile. le fait que ce ne soit pas manichéen, qu'on découvre une autre façon de faire de la magie, et qu'il se passe pas mal de choses, avec la présence d'entités peu recommandables, en fait un roman à conseiller, autant aux fans de Fantasy que de romance. La plume de l'autrice fait que l'histoire et les informations sont digestes, le roman se lit avec fluidité et qu'il soit un oneshot permet de ne pas se perdre dans un long récit. Je recommande !
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En général, quand on me parle de Fantasy et de magie, je serre toujours un peu les dents dans l'attente de l'éternel plot de l'élu tiré du ruisseau qui ignorait tout de sa destinée et de l'incroyable pouvoir qui sommeillait en lui.⁠
Rien de tout ça dans le miroir du Djinn ! Je pense qu'il faudrait inventer un genre à part pour ce livre, car il conjugue un univers Fantasy recherché, empreint de ses propres règles magiques, sa religion, ses codes sociaux spécifiques, et des portraits de personnages ultra-réalistes, pétris de failles, d'illusions, de moralité versatile, dignes d'une tranche de vie à la Balzac. Il n'y a pas de héros, dans le Miroir du Djinn. Sören est égocentrique, Erewan dissimule tout autant son passé que ses désirs, et les personnages qui gravitent autour d'eux tireront avantage de ces défauts, ou en seront parfois victimes. Nous sommes donc loin des stéréotypes du genre.⁠
Mais parlons de ce qui ancre le Miroir du Djinn au coeur de la Fantasy : son univers magique. Aodji en est un parfait ambassadeur, démon prisonnier d'un miroir, sorte de génie enchaîné au monde des mortels, tout aussi prisonnier qu'eux de ses désirs. J'ai été fascinée par le rapport entre religion et magie, le fait que celle-ci ne revête pas qu'une forme, une origine, mais plusieurs, toutes parfaitement expliquées et incroyablement bien pensées, entre alchimie, énergies élémentaires et puissance spirituelle.⁠
C'est la grande force d'Alix Kane : elle parvient à rendre un univers imaginaire crédible, concret, tout comme ses personnages ancrés dans la réalité du quotidien, malgré le merveilleux qui les entoure.⁠
Une lecture à part, qui saura ravir les amateurs de psychés terriblement humaines, ambivalentes, autant que les puristes de Fantasy mature au contexte réfléchi et solide.⁠
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J'ai flashé sur la couverture et je voulais découvrir la plume d'Alix, donc j'étais enthousiaste de découvrir son premier bébé et je ne le regrette absolument pas !

Sören est un menuisier-mage. Il a pour mission de créer une poupée dans une boîte de musique de la taille d'un enfant. Mais ce trentenaire a d'autres ambitions. Quand il recevra un miroir hanté par un Djinn, il saura qu'il en est capable. Accompagné de son apprenti, il va devoir s'armer de force et de patience pour arriver à ses fins.

Un début compliqué pour moi au niveau du rythme, je suis toujours assez novice en Fantasy pure donc ça passe ou ça casse. Mais ce fut bref et quand l'action se lance et que tout s'enchaîne, je fus transporté dans ma lecture ! Un délicieux moment remplit de magie, de recherche sur soi et d'amour !

Sören est le personnage central de ce roman. J'ai souvent lu qu'il pouvait être dérangeant. Pourtant, je n'ai absolument pas eu ce sentiment. C'est un homme qui a toujours eu un désir pour les deux sexes. Il aime sa famille, mais son apprenti ne le laisse pas de marbre. Il va devoir faire le tri dans ses sentiments. Mais c'est tout abord un homme déterminé à trouver sa magie et il se concentre là-dessus.

Avec lui nous découvrons plusieurs personnages. Erewan, son apprenti, un jeune homme mystérieux qui ne tient pas en place. J'ai aimé sa douceur et j'ai compris son besoin de nouveauté. Nalani, une femme qui aime son mari, qui accepte ses absences. Mais je n'ai pas réussi à m'attacher à elle donc je n'ai pas perçu sa souffrance. Maya est une enfant solaire, enjouée. Mais aussi Jak qui cache bien son jeu, le Roi qui nous montre que pouvoir peut rimer avec coeur, Artemis et son innocence. Et tant d'autres qui ont une part dans l'accomplissement de Sören !

La romance est bien présente même si ce n'est pas le sujet premier. Elle est là par Sören et ses besoins, l'amour qu'il porte à sa famille même si ce n'est plus de la bonne manière. le désir qu'il ressent envers son apprenti. Les besoins passés qui se représentent et que le Djinn connaît. Jak et Flocon. Pour les amateurs de romances, vous trouverez votre compte, je vous rassure.

L'intrigue tourne autour de la magie. Une nouvelle essence sans besoin de présence démoniaque. Dans ce domaine, le Djinn va être indispensable dans la quête. J'ai aimé découvrir un démon original. Ont-ils tous un but mauvais ? On craint pour l'âme de notre héros, on se demande pourquoi Aodji agit ainsi. C'était vraiment intrigant et intéressant. de même que l'histoire autour du mage.

Je ne peux pas aller plus loin et j'ai déjà beaucoup parlé. Un roman qui nous offre un univers riche et bien développé. Un Fantasy qui remplit son job pour nous proposer un moment magique et qui nous fera voyager. Une histoire que j'ai finalement dévorée, pris dans l'ambiance et l'envie de connaître la finalité. Alix réussit tout cela en un unique tome et nous prouve la force de sa plume et de son imagination.

Vous vous en doutez, je vous recommande ce titre dont le contenu est aussi bon que la couverture est belle.
Lien : https://www.la-bibliophilie-..
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J'ai beaucoup aimé me plonger dans cet univers, ca me sort de ma zone de confort, je prends plaisir depuis peu de temps à apprécier ce genre de roman et j'aime de plus en plus.
~
On va suivre tout au long du roman le point de vu de Sören menuisier-mage qui est chargé de confectionner le cadeau d'anniversaire du jeune fils du roi pour son anniversaire.
Il sera aider de son apprenti pour qui il éprouve des sentiments qui vont au delà des relations professionnelles.
Mais comme Sören rêve de toujours plus grand, veut épater tout le monde lors de cet anniversaire, il se met en tête de confectionner une nouvelle forme de magie... mais à quel prix?
~
J'ai beaucoup aimé les personnages mais j'en aussi eu du mal à cerner certains au cours de ma lecture, ce qui n'a fait que renforcer mon sentiment de surprise quant au dénouement de certaines situations, dans le bon sens bien sûr.
Pour parler un peu des personnages, Sören, je crois bien que je l'ai autant aimé que détesté à certains moments, ce besoin de toujours plus quitte à se montrer égoïste sur certains points, il a quand même la détermination de vouloir bien faire les choses, que ce soit dans le domaine de sa vie privée ou professionnelle et cela dépasse le reste même si il est maladroit, et finalement il parvient à un équilibre et en devient parfois attendrissant notamment dans sa relation avec Erewan.
Erewan, lui, l'apprenti libre comme l'air, je l'ai adoré, il se montre timide et tourmenté par sa famille, mais il reste toujours fidèle à lui même.
Puis il y a Jack, homme d'affaires, complément extravagant, renier par son père , et prêt à bien des choses pour sa revanche, et son automate Flocon duquel il ne se sépare jamais qui adore les chats et les poupées...
Sans oublier, le Djinn, Aodji, le démon du miroir que Sören utilise pour arriver à son but, j'avoue je me suis un peu prise d'affection pour lui et m'a fait de la peine à un certain moment.
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Mais tout ça et encore tous les autres personnages je vous laisse les découvrir en lisant cette histoire, une histoire avec des rebondissements , j'ai été prise dans cet univers, en élaborant plein de théories sur qui est le méchant qui ne l'est pas... et finalement j'ai eu bien de surprises!
Une plume très agréable à lire, on plonge dans les manigances au coeur d'un royaume où la magie est y est présente à part entière, dans tout ce qui nous entoure. Un bon moment de lecture et si vous appréciez le genre je vous le recommande.
Lien : HTTPS://Instagram.com/_amour..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Un démon au sommet de sa puissance incitait sa victime à se suicider, il goûtait là le meilleur repas au monde pour une créature limbesque.
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