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Deathco tome 7 sur 7
EAN : 9782203175587
225 pages
Casterman (17/10/2018)
3.86/5   14 notes
Résumé :
La dernière heure de madame M semble avoir sonné. Tous les reapers, petits et grands, se sont mis en tête de s'emparer de l'ultime trophée réclamé par la guilde. Mais ils semblent avoir oublié que cela ne sera pas une mince affaire tant que Deathko, morte d'ennui, cherche en vain une occupation qui pourra assouvir sa soif de sang.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Deathco, reapers surdouée malgré son jeune âge est toujours au service de Madame M., la plus célèbre et redoutable tueuse à gâche de la Guilde, société des reapers, reste fidèle à sa patronne et mère spirituelles. Madame M. était une très jolie femme, bourgeoise, apparement bien sous tout rapport mais était célèbre dans le milieu du crime pour son talent et son infaillibilité. L'âge, l'inactivité et la gourmandise l'ont rendue grosse et laide. La guilde à lancer un contrat sur sa tête et tous les reapers rêvent de l'accrocher à son tableau de chasse. Mais Madame M. a encore de la ressource et, pour son testament spirituel, vine veut pour son digne assassin, que sa fille adoptive complètement déjantée, Deathco

Bon, je fais un court résumé et plutôt que de critiquer le septième épisode, je vais critiquer toute la série car j'ai lu tous les épisodes et celui-ci en est l'ultime. Au début, j'ai hésité à lire cette série Il faut avouer que la couverture n'a rien de séduisant. C'est en effet l'horreur qui domine cette saga. Cette horreur est très réussie. C'est complètement gore. Les crimes s'enchaînent à une vitesse qui dépasse l'entendement. C'est comme ça depuis le début de la série. Parfois, le nombre de cadavre par page et même par case est presqu'incalculable. Même les dialogues en sont souvent réduits à de simples onomatopées de lames qui tranchent, de têtes qui tombent, de coups de feu, de coups de pieds, de coups de poings. Et puis il y a les dialogues hérités des délires de Deathco. Même la gamine est d'une laideur repoussante. D'ailleurs, si on enlève la sculpturale Madame M. jeune, je crois qu'aucun personnage n'est beau. Peut-être le gang des pom-pom girls et encore, quand elles ne sont pas maquillées. Dans ce manga, la cruauté n'a aucune limite. C'est presqu'une ode au crime, plus odieux les uns que les autres. C'est de la pornographie non pas de sexe mais de violence. Des dessins tout en noir ou blanc (façon de vous dire sans nuance de gris) renforcent le malaise que crée cette sage. Et vous savez quoi, c'est dérangeant au plus au point mais c'est vraiment bien fait. le but su mangaka est donc atteint. Pour arriver à digérer ce manga indigeste, je crois qu'il n'y a qu'une solution, le prendre au second degré. Lu sur Kindle avec une excellente numérisation.
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Une dernière danse ? Deathco, de Kaneko Atsushi, s'achève avec ce tome 7 tout récemment sorti en français, et qui met un point final à une orgie de tueries sanglantes, de personnages grotesques et d'oppressants et parfaits aplats de noir. La destinée de la gamine gueudin Deathko s'accomplit dans un finale relevant du feu d'artifice, comme il se devait.



Pourtant, comme dans les trois tomes précédents à vrai dire, titre ou pas, la petite bourrelle se fait parfois voler la vedette par sa patronne, mentor et ultime cliente en même temps qu'ultime cible : Madame M. Nous les avions laissées toutes deux, en compagnie du domestique zélé Lee (et de Taram s'il le faut), en train de quitter l'improbable château gothique qui avait été leur demeure pendant tant d'années… ou plutôt ses ruines, car, afin de gérer l'assaut en masse de Reapers dépêchés par la Guilde pour abattre celle qui fut la plus grande et la plus classe des Reapers, notre petit groupe avait dû recourir à des moyens pour le moins extrêmes : BOUM ! Conséquence embarrassante : nos « héros » (?) se retrouvent ainsi SDF… et les Reapers survivants ne les traquent pas moins impitoyablement (putains de connards de clowns).



Madame M est toute disposée à mourir, mais selon ses propres termes : elle a pris cette décision il y a longtemps de cela, c'est Deathko, et Deathko seule, qui devra mettre fin à ses jours. Pour que cette destinée s'accomplisse, il faut donc qu'elle survive encore un peu… Et les personnages de chercher, du coup, un refuge, et ce dans le plus improbable et en même temps le plus cohérent des asiles : la cellule la plus inaccessible d'une prison de haute sécurité jugée particulièrement redoutable et invincible, sur le mode de l'Alcatraz excessif (et à son tour pas dépourvu de caractéristiques gothiques, même si pour le coup le punk l'emporte).



Mais cela ne peut fonctionner qu'un temps : bientôt, les hordes de Reapers se rassemblent à nouveau – alors même que Deathko, qu'une prison ne restreint guère dans ses mouvements, fout le souk dans les locaux, y semant la peur et les cadavres… Et, parmi ces Reapers, il y a quelques habitués – dont ces crétins de Super Skull et Hyper Skull, ou les pom-pom girls de Dead Queen Bee. Mais c'est du menu fretin, et la Guilde dépêche dans la prison l'artillerie lourde – tandis que les détenus font diversion au travers d'une révolte massive, qui se mue forcément en immense tuerie aux proportions invraisemblables : les gardiens n'ont tout simplement aucune chance… mais les prisonniers non plus.



Globalement, ce finale correspond à ce que nous pouvions attendre – et c'est d'ailleurs un miroir du premier tome, avec ces masses de Reapers grotesques qui, ayant le même objectif, ne peuvent que s'entretuer, confirmant une fois de plus la connotation étrangement « darwinienne » de la Guilde. On y retrouve, surtout, cette débauche surréaliste de tueurs improbables, aux costumes tout droit sortis des comics de super-héros, mais dont le comportement cynique et violent relève de la parodie méchamment subversive autant que réjouissante – et ceci dans un cadre à la hauteur, qui renchérit sur le château gothique investi dans le tome précédent. Un feu d'artifice, oui, à la hauteur de nos attentes.



Maintenant, le scénario s'autorise quelques « finesses » (?), ou quelques twists en tout cas, qui convainquent plus ou moins ? C'est que rôdent dans la prison quelques alliés/ennemis hors-normes de Madame M… Mais, en définitive, oui, je suppose que c'est assez convaincant – d'abord parce que cela confirme l'aura du personnage, que ressent bel et bien le lecteur, jolie performance, mais surtout dans la mesure où l'ensemble de ce dernier volume souligne, sans trop appuyer mais à plusieurs reprises tout de même, que Madame M, d'une certaine manière, l'immense Madame M, l'intimidante (donc) Madame M, a peur – ou peut avoir peur. Elle a tout fait pour Deathko, et donc pour que Deathko la tue, mais l'échéance se rapproche à grands pas, et Madame M, déjà malmenée par les Reapers, une première, découvre peut-être que le rôle de proie n'est finalement pas à son goût – qu'il est horrible et redoutable… Et quand viendra le moment fatidique, elle s'accrochera à la vie, comme tous les trophées qu'elle a récoltés. Je demeure quand même un peu sceptique en ce qui concerne la fin finale… Bon, admettons.



De toute façon, en dépit d'un cadre de jeu sympathique, Deathco n'était probablement pas, dans l'ensemble, une BD brillant véritablement par son scénario, hein – ce qui comptait à cet égard, c'était l'ambiance, de folie meurtrière, qui fonctionnait très bien.



Mais, on ne va pas se mentir, l'atout essentiel de la série réside dans le dessin parfait de Kaneko Atsushi – parfait, oui, avec son caractère très cinématographique, son dynamisme, et bien sûr ce jeu sur le noir si caractéristique, et qui ne manque pas, une fois de plus, de me ramener outre-Pacifique à un Frank Miller ou un Mike Mignola. Je relève cependant une chose : l'impression que j'avais évoquée en chroniquant le tome 6 persiste dans ce tome 7 – que Kaneko Atsushi a fait évoluer son trait dans la série, vers quelque chose de plus « rond », plus fluide, peut-être un chouia moins « personnel », mais d'une efficacité redoutable. Qu'en pensez-vous, les gens ?



Quoi qu'il en soit, eh bien, c'est terminé… Disons-le tout net : Deathco n'a rien d'un chef-d'oeuvre impérissable, ce n'est pas le manga du siècle, etc. Loin de là. Cependant, c'est une série qui fonctionne très bien de bout en bout, même s'il m'a fallu l'apprivoiser un peu avec un tome 1 quelque peu déroutant ; et son délire meurtrier costumé a quelque chose de bizarrement réjouissant et fun, que je ne m'explique pas forcément très bien, mais qui me paraît indéniable. le dessin est vraiment remarquable, en tout cas.



Maintenant, ce qu'il faudrait que je fasse, c'est lire d'autres titres de Kaneko Atsushi – et notamment Soil et Wet Moon, largement plébiscités, et visiblement d'un tout autre registre, plus « sérieux » peut-être. Maintenant, le sérieux, hein… Deathco n'est pas sérieux, certainement pas – mais assurément jubilatoire.
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Ce dernier tome de Deathco clôt explosivement la série. La première partie permet d'achever l'arc qui a été commencé , et nous plonge dans une situation plutôt amusante - bien que l'on retrouve toujours les ingrédients principaux de Deathco, qui sont de l'action, de la baston, de la rapidité et de la violence assumée.
Puis arrive le début de la fin, où l'on se retrouve dans une situation d'attente, et on se demande comment l'auteur va finir son histoire. Et d'ailleurs quelle fin !!! C'est pervers, ça prend aux tripes, ça donne la nausée, c'est talentueux.
En bref, une petite série en 7 tomes, rapide, implacable et efficace. C'est original et accrocheur, et le personnage de Deathco est particulièrement intéressant.
Le petit "The end ?" de la fin laisse une ouverture possible, bien que pas forcément nécessaire. A suivre, peut-être...
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Après avoir découvert Atsushi Kaneko sur Soil, je continue de me pencher sur sa bibliographie avec sa série Deathco.
Une série très étonnante avec un côté survolté tout du long et une approche très jeu vidéo dans la construction des pages à mon goût. C'est vraiment surprenant mais après 7 tomes, le soufflé est retombé pour ma part.
Je trouve que l'histoire s'étire trop et que les idées pour renouveler l'ensemble se répètent malheureusement.
C'est une lecture sympathique et plutôt attrayante sur les premiers tomes, mais pas pensé pour durer 7 tomes à mon goût.

Je reconnais malgré tout que les persos sont bien introduits, il y a des bonnes idées de mises en scène, des dialogues percutants par moment et certains running gags fonctionnent très bien. Mais cela est parfois noyé dans la masse malheureusement.

Le titre n'est peut-être pas fait pour être lu à la suite comme je l'ai fais.
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Elle avait prévenu. Deathko tuerait Madame M quand elle l'aurait décidé! et c'est ce qu'elle fait, au pire moment qu'il soit, comme Madame M l'avait prédit. ce final est juste grandiose et je ne vous parle même pas de la scène où Deathko se bat contre des mecs en armures blindées et de la façon dont elle tue le premier! Bluffant, grandiose! Une fin qui surprend mais une fin époustouflante! Je n'ai pas regretté d'avoir écouté mes collègues et d'avoir fini la lecture de cette série! a partir du tome 3, je ne pouvais pas lâcher un tome sans prendre le suivant direct! c'est addictif, barré et ça a un petit côté super héros comics à la cat's eyes revisité à la sauce Orange Méchanic!
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D... femmes ! Des femmes, des femmes, des femmes ! Des cuisses, des cuisses, des cuisses, des cuisses...
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