Blanc.
Blanc comme la neige.
Blanc comme le sel.
Blanc comme mes draps.
Ou
blanc comme mon sperme.
Les deux ont un rapport intimement évident.
Blanc comme le riz dans son bol en céramique
Blanc, un titre en tout simplicité qui parle... de
blanc.
Pas le petit
blanc de dix heures du mat' que tu pouvais boire au comptoir.
Non, le
blanc pur, immaculé.
Et le
blanc deuil.
Le
blanc symbole de mort dans certaines cultures, et image de naissance dans d'autres.
Le
blanc neige, celui de la tempête furieuse qui te fait plisser les yeux, celui de la grâce des flocons virevoltant dans les airs avant de se liquéfier sur le trottoir à la lumière d'un lampadaire blafard.
Le
blanc du silence et celui des yeux quand je perce ton âme dans ton regard. La neige et son silence. Fabuleux. Tes yeux et ton sourire, tout un silence. Inoubliable.
Une petite oeuvre qui se déguste le temps de boire une
blanche allemande, l'auteure s'y trouvant, qui étanche la soif et caresse tes lèvres comme l'écume des vagues sur le rivage.
Blanc, un roman d'une
blancheur poétique.
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