Mon avis
Aya Kanno revient avec ses clichés de genre et de sexe et les pousse encore plus. Donc pour bien montrer la différence entre un homme virile et un otomen, elle montre les opposés et leurs valeurs. Donc les personnages otomen vont avoir le droit à une belle mise en avant. Tônomine a même le droit à avoir son récit à lui. Il aide une mamie et sa fille à se maquiller afin qu'elles puissent être très belle. Sans maquillage, elles ne peuvent pas plaire et par conséquent, ne pas séduire les hommes. Sans se rendre désirable comme un objet de consommation de base, que valent-elles? Une vraie femme se doit impérativement d'être superficielle.
On découvre pourquoi le grand-père de Ryô ne voulait pas s'approcher de son fils et petit-fils. C'est un otomen passionné de couture de peluches. Otomen un jour, otomen toujours. Donc, il est à la fois ultra rigide et sévère tout en ayant un jardin secret mignon. Asuka vient de se faire un nouvel ami de taille. Grâce à leur amitié, les deux reviennent auprès de lui. La team s'agrandit. Il a fait preuve de virilité en obligeant Ryô à venir. Son besoin passe avant ceux des autres. Qui dit viril dit égoïste?
Pour fêter le retour de Ryô, la bande organise une petite fête. Elle tourne mal puisque la mère d'Asuka débarque à ce moment. Depuis que son mari l'a quitté pour changer de sexe, elle est devenu une prêtresse de la discrimination. Donc, elle reprend d'une main de fer la gestion de l'école. Elle prône une éducation pour que les filles soient superficielle, soumise et bête et de l'autre des gars, fort, musclé et autoritaire. La logique est complétement tordue. Surtout qu'elle est une femme de pouvoir qui s'impose. Elle vire des professeurs pour en mettre des extrémistes et impose une police. le côté vicieux se poursuit car elle sera faîtes par des élèves de l'école. Dénonciation, écoute, suivi des individus... deviennent la règle. le cousin d'Asuka débarque et il a tout du petit chef dictateur qui se délecte de faire souffrir les autres. Mais où va t'on? Toujours aller dans les extrêmes pour souligner les biais de normalité, est-ce bien utile?
C'est au combien exaspérant d'aller vers ça car totalement stupide. Déjà se moquer de la discrimination est déjà limite. Rajouter la dictature et l'intolérance généralisée par l'autorité, c'est encore pire. On a quoi après des sévices corporelles et des humiliations sur les réseaux sociaux? Jusqu'où ira la mangaka? C'est peut-être le signe qu'il faut arrêter le manga. Il n'y a rien d'amusant dans l'avilissement et l'humiliation.
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