Il fallait un peu de temps entre deux tomes pour souffler. On reprend dans l'école où tout a été mis en place pour favoriser les clichés, la discrimination et la dénonciation. le cousin du héros veut se venger de sa jeunesse. Ne croyez pas qu'il lui a cassé la mâchoire et les jambes. Non, quand il était gamin il est tombé amoureux de lui. le sentiment n'aurait jamais été réciproque. Parlez d'homosexualité et de rejet sur des gamins de moins de 10 ans est disproportionné. Comme si c'était suffisant à prouver son orientation sexuelle et qu'un sentiment d'enfants qui ne comprennent rien au monde devient central en grandissant.
Aya Kanno se voulait originale mais c'est très navrant.
Par conséquent, tout le reste est du même acabit. le pire est que l'on découvre un nouveau personnage principal ayant pour but de réduire les femmes à des objets de séduction et des fées du ménage. La pauvre a été repoussé par un garçon qui lui a dit qu'elle n'était pas assez jolie. Donc elle consacre sa carrière à cultiver la superficialité chez les étudiantes qu'elle forme. Quand un adolescent résiste à son charme, elle met tout en place pour arriver à ces fins. Une nouvelle fois qu'est-ce qu'il a y a de drôle à inciter à la discrimination et à donner des rôles précis à des sexes? En quoi une femme devrait-elle se résumer à un objet de désir masturbatoire et être soumise pour flatter l'égo de mascu? N'est-ce pas encore navrant de valoriser que l'objectif d'une vie est de cultiver les apparences?
On se demande comment la mangaka arrive à accumuler autant de stéréotypes. Tout ça pour parler des otomen. Des hommes qui ne rêvent pas d'être juste des mâles alphas, bêtes et violents seraient dévient. Comment déconstruire ce genre d'inepties si des mangas en font des choses censées être drôle? Bien entendu, le groupe des otomen et le mangaka de shojo doivent trouver des alternatives pour s'en sortir. Là on redécouvre le pâtissier créatif qui s'affirme lui. C'est horripilant. Il reste quelques tomes espérons que l'on va sortir un peu de ce cycle qui incite à la distinction genrée.