La plupart des clients étaient des gens entre deux âges. Des hommes en costard, aux tempes grisonnantes ; des femmes d’un certain âge, mais bien conservées. On les aurait crus sortis des années 1990, à l’époque où le café était le lieu de prédilection des politiciens, des journalistes et des espions.
Le problème quand on s’introduisait par effraction chez quelqu’un, c’est qu’on ne savait jamais sur quoi on allait tomber.
Nous ne savons rien. Mais c’est peu probable. C’est sûrement un pseudonyme destiné à brouiller les pistes. La vérité, c’est que nous n’avons qu’une empreinte vocale pour nous guider.
Un jour qu’un des leurs demandait à Koenig quelle était la meilleure façon d’obtenir des renseignements fiables, il avait répondu : « Pour cela, le seul moyen est de remonter à la source. »
Il n’y a pas de foi pour celui qui ne fait pas confiance, et pas de religion pour celui qui ne tient pas ses promesses.