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Il y a un âge pour apprécier certains livres, pour Millefeuille il faut un âge certain. La retraite, ce mouvement ultime et redouté, qui n'a de but que la survie et dont on sort immanquablement défait, émousse une à une toutes les fausses certitudes des jeunes années. La retraite, de défaites en défaites et de futures défaites en futures défaites, plus que la solitude, c'est elle qui mine Jean-Pierre Millefeuille ancien professeur de littérature à la retraite.

A l'endroit des inconnus, des inconnues surtout, des jeunes beaucoup, Millefeuille sait se montrer affable. Il aime à couper sa journée par quelques rencontres de quartier, les courses, le bistro, le resto, le musée, le ciné autant d'occasions de s'évader, de se lier, de s'illusionner, encore, un peu. Et pourtant, ses proches s'en rendent-ils seulement compte, sous cette belle façade, c'est tout l'intérieur qui peu à peu, de plus en plus, se lézarde et, au soleil du mois d'août, Millefeuille se prélasse mais déjà se sent froid.

A l'envers, il se répète Shakespeare, « age is unnecessary » « Who is it that can tell me who I am ? » et, en boucle et à l'envi, « tomorrow and tomorrow and tomorrow ». Sans raison, sans raison encore, se plaint de son sort, ressassant la mort. Mais par dessus tout la peur qu'on l'oublie...

Il ne se passe donc rien dans ces journées trop peu remplies, quelques parlottes, quelques fou rires, quelques fureurs, et puis dormir, de plus en plus il dort, de plus en plus souvent il dort car il s'ennuie . Et paradoxe, je ne me suis nullement ennuyé avec ce Millefeuille qui s'ennuie. Que du contraire, je me suis pris à tourner les pages avec envie de ce quotidien dont je n'attendais rien, juste par plaisir. Ce qui fut fait.
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Jean-Pierre Millefeuille est un homme à la retraite. « Un vieux Monsieur, grand, bien mis, portant beau comme on dit dans Balzac, souvent là en train de lire son journal, de rêver. Pas timide, plutôt bavard. Conservation, échanges. Et tout de suite, étonnement, de part et d'autre. » le personnage qui dit je est une jeune femme qui tombe sous le charme de ce professeur à la retraite, un veuf qui ne demande que ça : « rencontrer des jeunes, se poser des questions avec eux, les écouter » : apparemment l'histoire démarre bien.
Il y a des personnages secondaires plutôt sympathiques : Sammy, livreur pour un magasin de location de DVD fréquenté par Millefeuille, Zoé, l'amie du personnage principal, Léo l'ami de Zoé qui se targue d'écrire et qui va demander l'avis de Millefeuille (mais cela va lui poser problème pendant tout l'été), son fils Jean, avec qui il échange peu sur le fond, Charles l'africain, Micheline, l'amie fidèle, mais aussi Joseph : un ami d'enfance de Millefeuille, professeur en même temps que lui, mais qui est devenu SDF. Et le malaise de Millefeuille (ou sa lâcheté à son égard) nous met mal à l'aise aussi, nous lecteurs. Ou Ernest - clochard ou fou ? –une sorte de « loser » qui dit pourtant des choses au travers de sa folie – que Millefeuille préfère ne pas entendre.

Assez rapidement ce personnage de Millefeuille devient plutôt agaçant. Il écrit un essai sur les rois anglais et se pose lui-même la question « Who is it that can tell me who I am ? ». Mais sa pensée bute, comme elle peut le faire parfois pour chacun d'entre nous, et ce processus, regardé à la loupe par l'auteure, est « intéressant » pour reprendre un mot très souvent utilisé par Millefeuille

Leslie Kaplan nous fait vivre dans la tête de Millefeuille pendant plusieurs jours au mois d'août, elle nous livre ses états d'âme au jour le jour et en définitive apparaît un vieux bonhomme plutôt égoïste, concentré sur ses petits problèmes, et qui vit une histoire plutôt pénible avec deux SDF qu'il croit pouvoir sauver … mais qu'il abandonne ou fuit au moment le plus important. Avec un grand sentiment de culpabilité ? Un sentiment très irritant pour le lecteur en tout cas. Un homme plein de paradoxes, somme toute.

Et l'irritation va croissante, au fur et à mesure que le mois d'août passe, que ce vieux bonhomme s'interroge sur la mort prochaine, et se demande qui pensera à lui quand il sera parti – personne vraiment sans doute ? – et qui freine l'identification au personnage. Avec des longueurs qui gâchent un peu la bonne impression du début. Dommage.

Leslie Kaplan écrivait en 1999 un livre, « le Psychanalyste ». Ce roman, construit comme le quotidien d'un psychanalyste ou comme une succession de consultations, où les patients venaient tour à tour se livrer, fantasmer, se raconter – très réussi à l'époque - annonçait déjà ce personnage de Millefeuille et ses sautes d'humeur, racontée d'une minute à l'autre, ponctuée de ses nuits et des ses rêves – où l'auteure démontre la puissance de l'inconscient dans la pensée quotidienne.

Elle traite dans ce livre la question de la transmission, de la solitude, du processus de décision (Millefeuille n'y parvient pas bien), de la vieillesse et du rapport au temps, à l'approche de la mort. Qui est-on quand on n'est pas roi ? se demande Leslie Kaplan, qui interroge notre rapport au monde – pour un homme sans pouvoir. Représentatif d'un certain tragique contemporain ? dit Leslie Kaplan, un tragique qui ignore le vrai tragique d'aujourd'hui quand on a les moyens de vivre de sa retraite paisiblement.



Leslie Kaplan écrit dans un style très « nouveau roman » et publie chez P.O.L.. Son personnage principal fait aussi penser au personnage de Plume du poète Henri Michaux. Millefeuille, un nom sans doute à tiroir, avec des « couches » de pensée, Millefeuille : "comme les feuilles de papier sur le bureau, il y a un petit courant d'air qui (le) traverse tout le temps".

Peut-être faut-il le lire avec « une lecture flottante », un peu comme un analyste qui ne s'intéresserait pas tellement au personnage, mais plutôt aux thèmes traités et au style de l'auteur. Quoi qu'il en soit, si ce « Millefeuille « laisse un goût d'irritation dans la gorge (trop long peut-être ?) et n'est peut-être pas son meilleur cru, cette auteure mérite qu'on lui prête attention. Un projet un peu loupé à mon sens, mais qui est « intéressant » (pour reprendre un terme souvent utilisé par Millefeuille) par sa capacité à se loger dans la tête de ses personnages – qu'ils nous soient sympathiques ou antipathiques comme celui-ci.

Lien : https://www.biblioblog.fr/po..
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Un ancien professeur à la retraite Jean-Pierre Millefeuille, habite seul dans un joli appartement, rue Bourdelle, à Paris dans un quartier chic et agréable de la capitale.Il sait s'entourer de jeunesse, lie facilement connaissance au cours de ses promenades et fréquente des personnes issues de tous les milieux sans distinction de race ni de couleur de peau ni de statut social.
Passant ses journées plongé dans l'oeuvre de Shakespeare ,il ne sort de chez lui que pour faire quelques courses , diner à la brasserie du coin ou Au sélect, restaurant de renom.Bref une existence que pourrait envier bon nombre de gens par les temps qui courent.En somme il n' a aucun problème de santé, vit très à l'aise financièrement , et essaye de s'entourer de jeunes gens , de garder le contact avec le monde d'aujourd'hui ...
L kaplan nous dresse là un portrait précis pointilleux de cet homme entré dans l'âge de la vieillesse , âge qu'il récuse, et nous décrit par le menu ses journées à Paris, plus isolé qu'à son ordinaire, car c'est l'exode du mois d'août.
L'idée au départ était séduisante ,c'est un sujet qui ne doit pas, selon moi,rester tabou et je salue l'Kaplan de s'y être attelé.Mais voilà au bout d'une centaine de pages j'ai pris Millefeuille en grippe allez savoir pourquoi!
Il m' a agacé, énervé, je pense sérieusement qu'il aurait eu besoin d'un médecin et que c'était criminel de le laisser s'enfoncer dans cette état dépressif .Est-là ce que veut dénoncer l'Kaplan?Et montrer que même si les moyens financiers et intellectuels sont présents, la descente dans l'enfer de la dépression pour la personne âgée peut être brutale et rapide.
au final, une lecture qui m'a dérangée, agacée et que j'étais ravie d'achever!!!
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Millefeuille est un professeur de lettres à la retraite. Il est érudit, fanatique de William Shakespeare, sociable, ouvert à autrui, il a des projets littéraires, il habite un appartement cossu en plein Paris, entouré par les brasseries les plus agréables, les marchés les mieux fournis, les épiceries fines et il a les moyens de les fréquenter.
Il a des amis fidèles qui accourent quand il a besoin d'eux, un fils, des occupations : l'heureux homme !

Mais Millefeuille se sent de plus en plus angoissé : son fils l'agace, il supporte mal les contraintes, qui l'irritent au-delà du raisonnable. Il voudrait venir en aide à d'anciens amis en difficulté au point de penser à eux de façon obsessionnelle, mais renonce au dernier moment : il n'y parvient pas. Egoïsme, pudeur, peur de renoncer à sa liberté ? le jeune couple en perdition dont il commençait à s'occuper commet un atroce forfait et trouve la mort. Millefeuille est bouleversé, taraudé par le remords.

Millefeuille s'ennuie seul, il s'ennuie en société. Il est sujet à des accès de colère irrépressibles, il a des insomnies, des cauchemars récurrents dans lesquels des rois shakespeariens couverts de sang viennent le visiter. Parfois il croit voir les ombres de ceux qu'il n'a pas su aider se faufiler dans son immeuble : mais ce ne sont pas eux.

Millefeuille expérimente l'expérience la plus gratifiante qui soit : une vie sans obligation. Millefeuille expérimente l'expérience la plus terrible qui soit : une vie sans obligation. Une vie livrée au facultatif.

Millefeuille vieillit, il a peur du gouffre qui s'ouvre devant lui, de la vacance, de la mort.

Millefeuille voudrait être un pharaon pour qu'on ne l'oublie pas.

Leslie Kaplan, a eu l'excellente idée de placer son personnage dans les conditions de vie les plus favorables, afin de mieux exprimer les questionnements sans réponses qui forment la trame de l'existence humaine : l'aisance matérielle, la culture n'en protègent pas. Il apparaît en creux que l'univers dans lequel il évolue est un univers sans Dieu : Millefeuille ne pense jamais à Dieu, Il n'est pas dans son programme. C'est un athée ou un agnostique dont le seul panthéon est littéraire. Or, comme le formula un de ses anciens maîtres, "la littérature ne sauve pas, elle ne fait que consoler".

Millefeuille continuera ainsi, de joies en joies, d'affres en affres, jusqu'à la fin de sa vie. Sa misère est inséparable de la condition humaine.

Le style de Leslie Kaplan est un style simple. Il semble un peu relâché à la lecture, mais sculpte une matière qui se révèle de plus en plus dense en sens au fil de la progression.

"Millefeuille" de Leslie Kaplan est un livre qui peut paraître insignifiant si on n'y prête pas garde. C'est ce que m'ont confirmé les avis de certains amis babéliotes qui semblent s'être ennuyés à sa lecture alors que je n'ai pas pu le lâcher avant la fin.

Je tiens Leslie Kaplan pour une grande écrivaine qui ne paie pas de mine... ou qui ne "parle" pas à tout le monde. Car, comme l'a écrit Krout dans son commentaire : "Il y a un âge pour apprécier certains livres, pour Millefeuille il faut un âge certain."


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Étrange vieux monsieur que ce Jean-Pierre Millefeuille! Ancien professeur de littérature, aujourd'hui retraité et veuf, il vit dans son appartement parisien et tente d'occuper son temps à la rencontre d'amis, de jeunes, ou à l'écriture d'un livre sur les rois dans Shakespeare.
Il a une vie bien réglée, aime faire ses courses, flâner dans les bars, les musées, les parc du quartier. Il reçoit souvent des gens très différents comme Zoé et Léo, un couple de jeunes professeurs ou Charles, un africain agent de sécurité ou Sammy, un livreur de DVD.
Et pourtant, au-delà des moments d'amusement, il déprime parfois en pensant à la mort et surtout au fait qu'il ne laissera pas de trace après sa mort, contrairement aux rois ou pharaons.
Entouré d'amis sincères, de son fils, pourquoi doute-t-il, tout d'un coup? Est-ce le manque de sa femme, cette rencontre ratée avec un couple de jeunes délinquants, la hantise de clochards de sa connaissance? Ou tout simplement, la vieillesse qui s'installe.
Leslie Kaplan a construit un personnage très intéressant (expression favorite du narrateur) et attachant même si il finit un peu par nous agacer. L'évolution du personnage est bien construite mais le dénouement m'a laissée un peu perplexe.
Par contre, j'ai apprécié beaucoup les rencontres de Millefeuille et ses ballades parisiennes.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Un roman qui arrive à point dans ma vie pour de multiples raisons. Déjà une réussite en soi.
Le commentaire de Darkanny est déjà complet il est difficile d'ajouter quelque chose de pertinent.
Ce livre nous laisse toujours en suspens, dans l'attente de quelque chose, d'une explication comme s'il y avait besoin d'une explication.
J'ai d'abord cru à une folie du héros dont on ne dit pas le nom, une maladie de vieillesse tellement actuelle, un isolement complet faisant intervenir des hallucinations tant le personnage présente deux facettes antagonistes, personnage joyeux, charismatique, altruiste et curieux d'un côté, mesquin, égoïste, peureux et triste de l'autre.
Un personnage cultivé pour discourir de Shakespeare mais ignare pour donner son avis sur le chapitre écrit par un ami. La dualité est très contrastée et le mystère demeure très longtemps dans le récit.
Pour le reste, le dénouement je ne dis rien.
Le style est agréable, on ne peut pas dire qu'il soit simpliste, mais épuré, fluide, pas de chichi, j'ai personnellement apprécié que la narration soit à la troisième personne (tellement de livres narrés à la première à notre époque).
Le rythme des phrases est assez rapide même si l'auteur prend son temps pour des descriptions utiles. On reconnaît bien l'atmosphère particulière de Paris.
Un petit bémol pour le chapitrage, les chapitres sont à mon avis trop nombreux et courts, cela rend le récit saccadé, cela a son utilité pour exprimer l'humeur oppressé du héros ainsi que la dualité entre les deux personnalités si je puis dire qui l'habitent mais un chapitrage un peu moins découpé aurait pu être plus agréable. Je chipote ceci dit.

J'ai aimé, cela m'a changé de mes habitudes de lecture, comme toute lecture réussie change son lecteur cela m'a changé aussi en ce sens.
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Jean-Pierre Millefeuille habite rue Antoine Bourdelle à Paris près de la gare Montparnasse. C'est un ancien professeur de littérature passionné de Shakespeare. Bien qu'il soit à la retraite, il maintient toujours une activité d'écriture. Il a pour projet d'écrire un livre sur les rois dans les oeuvres de Shakespeare. Il mène une vie très cadrée. C'est un homme âgé, veuf, qui vit un train-train quotidien sans doute comme beaucoup de personnes seules. Son fils Jean est souvent en voyage. Il est peu présent pour son père. Millefeuille est entouré de ses inconditionnels amis : Jeanne, Micheline, Charles, Gérard son garçon de café préféré. Il a ses repères, ses habitudes. Il déjeune ou dîne toujours à la même brasserie en bas de chez lui, fait ses courses à Monoprix, lit et relit toujours les mêmes livres de Shakespeare, regarde les films que Sammy lui amène chaque semaine. Il cherche souvent à nouer de nouveaux liens surtout avec les jeunes. Il ne peut s'empêcher de les aborder et leur demander ce qu'ils font dans la vie, de se renseigner sur leur vie personnelle. Il aime être en présence de la jeunesse. Pour certains en mauvaises passes, il ne peut s'empêcher de se faire du souci pour eux alors qu'il ne les connaît pas spécialement. Millefeuille est cultivé, adore Paris et ses musées. Il aime souvent s'y balader.
Ce roman paraît anodin, racontant innocemment la vie tranquille de Jean-Pierre Millefeuille. Pourtant en y réfléchissant bien, la légèreté du style de Leslie Kaplan lui permet d'évoquer à travers ce roman des sujets plus graves, que sont ceux de la solitude des personnes âgées, et de leurs soucis concernant la fin de vie et la mort.
Le lecteur s'attachera vite au personnage de ce livre et passera un excellent moment en sa compagnie. Un roman est plein d'humanité, un vrai bonheur.
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« Il n'en pensait rien, de ce chapitre. Il avait tout lu attentivement, il n'avait rien sauté, et il n'en pensait rien ». Cette citation définirait très bien mon sentiment face à cette lecture. Mais… non, finalement, j'en ai pensé quelque chose.

Dans l'histoire, on suit Millefeuille, un homme d'un certain âge qui vit sa petite vie. Sa petite routine devrais-je dire. Il tourne en rond, et nous, lecteurs, on tourne en rond avec lui. Je ne me suis pas vraiment intéressée à l'histoire de Millefeuille. Je l'ai juste trouvé un peu refermé sur lui-même, pas du tout ouvert aux autres et aux changements. A un moment, on sent qu'il change, un petit peu, qu'il fait des efforts, mais en fait non. Vraiment, j'ai trouvé cette histoire complètement vide.

Sans compter que le style de l'auteur ne m'a pas rendu la lecture facile. C'est plat, répétitif. J'ai vraiment eu du mal à entrer dans ce roman en partie à cause de l'écriture. J'avais vraiment du mal à garder les yeux ouverts plus de cinq pages. Je me suis forcée à le lire assez rapidement pour le faire tourner aux autres membres du comité de lecture, mais je crois que j'aurais pu l'abandonner en cours sans aucuns regrets.

Je suis probablement dure avec ce roman mais je ne l'ai pas apprécié. Pour autant, je ne l'ai pas non plus détesté. Il est tellement plat qu'il me laisse neutre. Une chose est sûre cependant, je ne me souviendrai sûrement pas de lui.
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C'est le portrait d'un vieux monsieur parisien qui sait son temps compté, Jean-Pierre Millefeuille. Nous accompagnons ce personnage dans son quotidien,ses rencontres, ses doutes, ses lâchetés...

Ce livre pourrait être sélectionné pour le Prix Chronos, car il nous montre le désarroi devant une vie qui s'effiloche, mais malgré cela le personnage est attachant , très humain et nous sommes happés par l'écriture de Leslie Kaplan, qui apporte une certaine légéreté devant la gravité du moment.
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Ce livre me laisse un sentiment bizarre. D'un certain côté, je me suis ennuyé devant la vie répétitive de Jean-Pierre Millefeuille. Cette vie étant, de plus, racontée dans un style lui-même répétitif (les tournures de phrases se ressemblent, Millefeuille radote, parle dans sa barbe et se répète...). D'un autre côté, alors que la structure du livre aurait dû me déplaire (paragraphes très courts, dialogues sans tiret ni guillemet, nombreux passages en anglais suivi de leurs traductions en français...), j'ai eu un certain plaisir à suivre ce personnage. On est totalement immergé dans sa vie et l'écriture, malgré tous les défauts qu'on peut lui trouver, permet de suivre ces pensées et ce personnage de retraité actif, intellectuel, sociable et bizarre est vivant et bien incarné dans ce livre.
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