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J'ai été déçue par cet ouvrage. Il s'agit davantage d'un essai que d'un roman selon moi. Pourquoi pas mais alors, mieux vaut l'énoncer clairement. En outre, il est peu structuré, décousu (si je puis dire) même s'il contient des remarques intéressantes.
L'auteur a acheté un manteau rouge de Greta Garbo lors d'une vente aux enchères, occasion pour elle d'étudier le rôle du vêtement chez l'actrice et chez les stars ou individus en général. Je m'attendais à un ouvrage davantage centré sur "la divine".
Le vêtement permet-il de révéler sa personnalité, son identité ou au contraire est-il un masque, un paravent qui la cache ? Greta Garbo a plutôt (selon l'auteur) choisi la seconde option. Ainsi, les quarante années qu'elles a vécues loin du cinéma, elle ne les a pas vécues solitaire mais les vêtements, tel un rempart lui ont permis d'exister loin des regards intrusifs.
Les vêtements permettent pour certains d'être un autre pour quelque temps et de gravir les échelons, de se cacher.
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Livre un peu fourre-tout sans fil narratif. le texte de la 4e de couverture est particulièrement trompeur. Prenant comme point de départ une vente aux enchères de la garde-robe de Greta Garbo qui s'est tenue en décembre 2012 à Los Angeles, l'auteur s'interroge : "Les vêtements d'une femme peuvent-ils raconter une vie, éclairer ses mystères ? Pourquoi Greta Garbo achetait-elle des centaines de robes alors qu'elle n'en portait aucune, ne se sentant bien que dans des tenues masculines ?"
En bref, je m'attendais à un essai et une réflexion sur le thème « Dis-moi ce que tu portes et je te dirai qui tu es », sur le vêtement et l'identité. C'est en fait un étrange récit (et non un roman) sur lequel plane le fantôme de Greta Garbo (qui reste le fil rouge), mais dans lequel on croise toute une galerie de personnages (de fiction ou réel) et ils sont pléthore. On passe de Fitzgerald avec Gatsby le magnifique à Oscar Wilde, de David Bowie à Bret Easton Ellis (en même temps ses descriptions vestimentaires dans American Psycho pouvaient difficilement y échapper !) et j'en passe, beaucoup ! Et les digressions sont nombreuses car au milieu de tout cela, on trouve des pages très personnelles sur les histoires d'amour de l'auteur qui tombent un peu comme des cheveux sur la soupe.
On apprend certes beaucoup de choses, on évolue principalement dans l'univers de la mode, du cinéma et ses costumes, de la littérature mais on passe aussi par la mythologie et l'histoire, notamment le génocide arménien qui fait partie de l'histoire personnelle de l'auteur. Bien sûr, tout est évidemment raconté sous le prisme du vêtement et du corps mais il n'en reste pas moins que c'est un sacré fouillis.
Les pages consacrées aux créateurs de mode et célèbres couturiers sont celles qui m'ont le plus accrochée et émue (John Galliano, Alexander McQueen).
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Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de livre en le prenant à la bibliothèque. Pourquoi dit-on que c'est un roman alors que, pour moi, c'est plutôt un essai?
Un essai sur le vêtement de la femme comme révélateur de son identité, comme reflet du désir de l'homme. La question de l'influence du vêtement dans le cinéma est aussi abordée mais tout ça dans un fouillis indescriptible.
De belles phrases de temps en temps dans ce livre très documenté mais une écriture fatigante à lire...
Je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout de ce pensum...
Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
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Je suis finalement allée jusqu'au bout de ce livre, parce que je l'avais emprunté en ebook sur mon ordinateur, et qu'il m'était impossible de le rendre. Peut-être d'autres personnes ont très envie de découvrir ce roman. J'ai donc préféré le lire mais sans l'approfondir – j'ai sauté l'épilogue.
Les questionnements du quatrième de couverture (je les lis rarement) font penser à la problématique d'une thèse. Au cours de la lecture, j'ai trouvé que l'auteur posait des questions intéressantes, développait des postulats, qui auraient mérité d'être approfondi. Seulement, le texte s'éparpille dans plusieurs directions, au lieu de s'ordonner avec rigueur.
Certes, Greta Garbo pourrait être considérée comme le fil conducteur du livre. Greta Garbo est-elle un fil ? Je vous l'accorde, la question est absurde, pas plus que les circonvolutions du texte, qui montre l'immense culture de l'auteur. Elle cite des interviews, elle analyse des films, certains très connus (Laura d'Otto Preminger, Rebecca et Sueurs froides d'Alfred Hitchcock) , d'autres qui le sont moins. Elle dresse la biographie de vedette, d'acteurs, de couturiers, d'auteurs. Les effleure, plutôt, conservant surtout deux points importants dans leurs: la transgression et l'excès. Je pense notamment à Truman Capote, à John Galliano ou à Alexander McQueen. Péremptoires sont les propos, le plus souvent : pas de nuances, mais des affirmations qui ne sont pas sujettes à discussion. Ainsi pour le suicide d'Alexander McQueen, dans sa penderie, il n'est pas question de rappeler que sa mère venait tout juste de mourir : je ne puis m'empêcher de penser qu'il s'agit là d'une des causes qui l'a conduit à ce geste, et pas seulement le rythme frénétique de ses créations. Tout est toujours lié aux vêtements dans ce livre, à son rapport au corps.
Et mon billet de devenir décousu à son tour, puisque je voudrais vous citer quelques lignes qui m'ont frappée.
« Dans le rapport de forces qu'il établit implicitement entre la femme et le vêtement, Capote se range du côté de la femme : c'est elle qui sera visible, non la robe ; la robe ne sera qu'un outil pour la mettre en valeur, non l'inverse ; la robe sera forcément éclipsée par la femme. » Je pense bien sûr aux couturiers qui veulent des mannequins portemanteaux de leur création et au diktat e la taille 34/36, mais ces deux points ne sont pas du tout évoqués dans le roman. Les personn(ag)es évoqués ne manquent pas non plus de moyen pour se vêtir et renouveler leurs garde-robes (et s'ils ne l'ont pas, ils le trouvent assez facilement).
« La question que pose Breakfast at Tiffany's est bien plus profonde que ce que l'on a bien voulu y voir : de quoi faut-il s'amputer, quand on est issu d'origine modeste, pour changer de classe sociale ? Et se faire croire qu'on vit, enfin, dans un rêve… Quel prix à payer ?"
Et la dernière, sur Garbo elle-même :
« Ce que dit de Acosta, et qui me fait mal, c'est qu'elle ne comprend pas comment elle, issue d'une riche famille d'aristocrates espagnols, a pu s'abaisser à aimer une « servante suédoise » qui, comme tous les pauvres, ne s'intéresse qu'à des sujets médiocres, et dont le vrai visage, derrière le masque de cinéma, est forcément vulgaire« . J'espère simplement que ce qui est écrit ici n'est que le point de vue de de Acosta, non celui de la narratrice ou de l'auteur, comme si la richesse entraînait la grandeur d'âme et l'excellence des sujets choisis. Si cela devait être le cas, je trouverai ce point de vue extrêmement réducteur.
Pour terminer, je parlerai de deux faits. le premier, qu'il est difficile de passer sous silence, est le fait que la narratrice parle très souvent de sa vie personnelle, de ses amours, de ses rapports aux vêtements, rendant ainsi le récit proche de l'autofiction, un genre que je n'aime guère. Certains détails m'ont franchement agacée.
Et le contraste est d'autant plus grand quand, au détour d'une page, la narratrice parle du massacre des arméniens ou de la Shoah. Sans fard. Sans circonvolution aucune. Avec beaucoup de force. Au point que j'aurai envie de dire à Nelly Kapriélian : pourquoi n'en faites-vous pas le sujet de votre prochain roman ?
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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L'auteur part d'un manteau rouge, celui de celle qui fut "La Divine", Greta Garbo, manteau qu'elle achète lors d'une vente aux enchères des vêtements de l'actrice. Et à partir de ce manteau, Nelly Kapriélan va nous parler d'amour, de la place du vêtement dans nos vies, de son pouvoir, de ceux qui les créent et qui souffrent de leur renouvellement incessant. Un texte passionnant par quelqu'un qui aime la mode, qui comme beaucoup de femmes remplit ses armoires de vêtements destinés à une autre qu'elle, rêvée, idéalisée. le texte est beau, triste quelquefois, mais surtout richement entrecoupé d'entretiens, de références à d'autres textes. Un livre qui se lit aisément.
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J'ai tout d'abord été perturbée par l'aspect fragmentaire de ce roman et j'ai même eu très envie d'arrêter sa lecture. Puis, pour je ne sais quelle raison, j'ai été happée. En fait, Nelly Kaprièlian assemble à la fois des anecdotes, des réflexions mais également un récit dont elle est le narrateur. le point de départ de ce livre est une vente aux enchères des vêtements de Greta Garbo lors de laquelle elle achète l'un des manteaux de la star. A partir de ce fait et de multiples anecdotes, Nelly Karpriélian tisse un passionnant récit autour du rapport du vêtement.
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Très rarement je ne finis pas un livre. Je me dis toujours que l'auteur a pris la peine de l'écrire, il faut donc que je finisse, mais là, non. Je n'ai pas pu. Sans intérêt pour moi, je n'ai pas dépassé la page 50 et encore parce que je me disais que ça allait évoluer !
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A mi-chemin entre essai et roman, réflexion intéressante sur notre rapport aux vêtements, pas si superficiel et anodin que cela... ouf !! ;-)
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Un bel essai transformé en récit sur la mode, les masques sociaux, la futilité... et pourtant!
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