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EAN : 9782872930098
356 pages
Satas (04/01/1999)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Lors de sa parution aux Etats-Unis, The Web that has no Weaver a été salué de manière unanime : non seulement par les revues spécialisées en acupuncture mais aussi par la presse et les autorités académiques de plusieurs facultés de médecine :
Le Professeur M. Schwartz (University of California - Berkeley) :
"II s'agit d'un exposé lucide, pénétrant au coeur de la théorie et de la clinique médicales traditionnelles chinoises."

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le livre commence de façon assez originale par une question que se pose l'auteur occidental qui fait ces premiers pas dans la médecine chinoise, alors qu'il vient faire un stage de dermatologique complémentaire! Comment l'interprétation de deux localisations différentes d'un zona peuvent -elles faire interprétés ce zona comme deux maladies différentes! Alors bienvenu dans le paradoxe chinois perturbant pour un occidental, mais dont il ne peut plus se passer dès qu'il en a compris le fonctionnement... La magie chinoise qui classe les choses de façon différentes et de façon beaucoup plus relative que le blanc et le noir occidentale, la vision chinoise est une multitude infinie de gris plus ou moins clair plus ou moins foncée... Et là on rejoint les difficultés que décrit Elisabeth Martens dans Qui sont les Chinois quand elle explique qu'un même point peut, en fonction des besoins du corps avoir des effets opposés! Comme on a en mémoire le Dr Giovanni Maccioccia, qui fait un parallèle entre maladie occidentale et maladie chinoise avec ce paradoxe, parfois plusieurs maladies occidentales sont regroupées en une maladie chinoise, et parfois plusieurs maladies chinoises correspondent en une seule maladie occidentale! Isabelle Laading a raison, n'oublions pas de changer de lunettes!!! En raisonnement occidentale il faut une vision occidentale, mais on change de lunette, il faut une vision chinoise pour raisonner chinoise... Un exercice qui devient vite passionnant surtout quand on retient seulement quelques symboles chinoises. L'originalité de ce livre, c'est que les explications sont très imagées, à l'exemple de l'écriture chinoise... Un début si prometteur, mais si vous connaissez bien la médecine chinoise, et bien vous approfondirez car oui il faut lire plusieurs auteurs disant la même choses sous des angles différents, surtout quand on est un occidental hermétique, et parfois, des études de sciences bloquent un peu le processus... avec des gens comme cet auteur aillant une formation occidentale les scientifiques y arriveront un peu mieux (c'est le cas aussi avec le Dr Giovanni Maccicia!) cependant il ne faut pas négliger des gens qui s'expriment directement en explication chinoise (Philippe Sionneau). Il ne s'agit pas donc du seul auteur, mais d'un auteur intéressant qui permet d'avoir de bonne base quand on y connait rien et de se perfectionner quand on s'y connait un peu! Une autre originalité du livre, la présence de la prononciation du pinyin (transcription phonétique des symboles chinois) parce que oui, dans tout livre de médecine chinoise qui ce respecte les termes chinois intraduisibles en Français, des concepts particuliers à la Chine sont en Pinyin ... Un bon livre pour comprendre ou revoir les bases...
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
L'importance accordée par les Chinois aux interrelations et aux changements prend un caractère tout particulier dans le contexte médical. Lorsque les médecins chinois examinent un patient, ils projettent de chercher beaucoup de signes et de symptôme et d'en faire un diagnostic de percevoir en eux un modèle. Chaque signe ne signifie rien par lui-même et ne prend une signification qu'à travers les relations aux autres signes du patient. Ce qu'il signifie dans un contexte, n'est pas nécessairement ce qu'il signifie dans un autre contexte.
Lorsque des affirmations sont faites dans ce chapitre, elles sont pour cette raison, qui sont toujours accompagnées du mot "habituellement". Car aucune affirmation n'est spécifiquement vraie et applicable à tout les cas. Dans un paysage peint, une montagne est habituellement Yang parce qu'elle est grande et dure, mais dans une image qui dépeint un océan, les montagnes peuvent apparaitre au loin et être Yin parce qu'elles sont relativement petites et passives. La signification des montagnes est déterminée par le contexte.
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William Harvey aida à l'établissement de cette révolution scientifique,. lorsque le 17 avril 1616, au cours d'une conférence publique, il rendit caduque la notion grecque classique du mouvement sanguin qu'il remplaça par la notion moderne de circulation sanguine. L'ensemble de l'édifice médical grecque s'écroulait. Les anciennes réflexions et constructions imaginées par les anciens furent trouvées insuffisantes. Des faits substantiels et avérés devaient être les bases de la nouvelle connaissance. Les qualités allaient devoir être réduite à des quantités, les images à des lignes, la spéculation à l'expérimentation. Les théories chinoise ressemblent cependant à celles de la Grèce antique. Ce type de fait est une interprétation spéculative. Pour les Chinois c'est une image sensitive, une exploration poétique de ce qui se passe. La valeur des théories chinoises se retrouve dans l'aide à l'organisation de l'observation, dans le discernement des modèles dans le fait de saisir les interrelations et les qualités de l'être.
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Je devais remarquer que parfois ce fut un grand problème d'expliquer les concepts chinois avec le vocabulaire occidental. J'ai essayé mais il reste des parties difficiles. Là ou le lecteur rencontrera quelques difficultés, il vaut mieux continuer à lire, une plus grande familiarisation avec le matériel et avec la manière de penser qui le sous-tend, apportera par la suite la récompense d'une plus grande clarté. [note de Pégase-Shiatsu : je dois avoué qu'il a raison, c'est ce que je fais maintenant, et c'est plus efficace que ce que je faisais avant, abandonner provisoirement la lecture pour un livre plus accessible, d'autant plus que les livres les plus accessibles sont souvent problématiques, des approximations occidentales qui vous ralentissent finalement, et donc vous avancé plus lentement au lieu d'aller plus vite dans la compréhension, bloqué par des aberrations occidentales!]
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Une partie des dirigeants se rendirent toutefois compte que si la Chine se devait d'accepter la médecine moderne il devait y avoir des aspects théoriques et pratiques utiles dans la médecine traditionnelle;. La question était de savoir si elle pouvait se révéler efficace selon un point de vu moderne. Afin de répondre à cette question, les Chinois firent des milliers d'expériences et d'études cliniques au cours des années cinquante. Le résultat fut qu'en 1958 le comité central accepta à la médecine traditionnelle chinoise et à la médecine moderne une place et un respect équivalent en Chine. [conclusion de Pégase -Shiatsu : comme dans bien d'autres pays, ils ont aceptés notre médecine, nous n'acceptons pas la leur, dont ils font pourtant la preuve tous les jours... pire ils ont fait des études avec de vrai praticien MTC comme on n'en fait jamais en France, même pas pour les thèses, les résultats sont sous-estimé par l'occidentalisation dans les tests.... une maladie occidental... une recette Chinoise sans tenir compte du diagnostique différentiel chinois des maladies occidentales!!!]
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Bien que le mot français Esprit puisse être utilisé pour traduire Shen, le shen a un aspect matériel. C'est une substance fondamentale du corps humain et il n'a pas d'intérêt en médecine indépendamment du corps. Il fait partie autant du corps que les intestins. La dichotomie occidentale qui a eut lieu après Descartes entre la matière et l'esprit n'est pas applicable à la pensée médicale chinoise.
Chez une personne saine, le shen est la capacité d'esprit de formuler des idées et est le désir qu'à la personne de vivre sa vie. Lorsque le shen perd de son harmonie, les yeux de l'individu peuvent manquer d'éclat et ses pensées peuvent être confuses. Une telle personne peut être lente et distraite ou éventuellement souffrir d'insomnie.
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