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Florence Quillet (Traducteur)
EAN : 9782916207186
Editions Ca et Là (15/05/2007)
3.21/5   65 notes
Résumé :
Karlien de Villiers, née en Afrique du Sud en 1975, raconte sa jeunesse de petite blanche dans une famille d’afrikaners, au moment de la chute de l’Apartheid. Le fil conducteur de cette histoire est la désintégration de sa famille: ses parents divorcent lorsqu’elle a sept ans. Le portrait d’une famille en dislocation devient la métaphore des tensions internes d’une société marquée au quotidien par des lois racistes et une répression véritablement dictatoriale. Karl... >Voir plus
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Ce roman graphique a des qualités, certes, jamais il n'ennuie, mais il y manque quelque chose : ni la vie familiale de l'héroïne, ni les conditions historiques qui étaient celles de l'Afrique du Sud des années 80, ne sont suffisamment approfondies. Les crises familiales et celles de l'Apartheid sont vues avec distance, on n'apprend pas grand chose sur ces dernières, ce qui est bien dommage. Il est vrai que le regard d'une enfant aurait rendu peu vraisemblable un compte-rendu politique et social des évènements.
Seul le personnage de la mère est réellement vivant, on s'y attache. Les autres protagonistes ne m'ont pas beaucoup intéressée.
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Karlien de Villiers revient sur son enfance et son adolescence dans l'Afrique du Sud des années 80.
Elle met en images ses souvenirs d'enfance pour ce qu'ils sont : des épisodes forcément subjectifs et partiaux.
Car le thème principal de cette histoire est la séparation des parents de l'auteure, le remariage du père, puis la maladie et le décès de la mère.
L'autobiographie en BD est à la mode et, comme beaucoup, de Villiers l'utilise comme un exutoire à charge contre celui qui, pour elle et pour sa soeur, est le principal responsable de leur mal-être et des problèmes de leur vie : leur père. Certes, celui-ci est loin d'être sympathique (et sa nouvelle femme moins encore) mais j'ai trouvé que le tout manquait cruellement de sentiments. Certes, ils sont cités mais je ne les ai quasiment pas ressentis et le dessin très froid, irrégulier et plutôt naïf, augmente encore le manque d'émotion.
Pour ce qui est de la question de l'apartheid, c'est la même chose. Elle est évoquée, vaguement développée mais sans émotion.
J'espérais plus, j'espérais mieux.
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Karla, une jeune femme de 25 ans, retourne en Afrique du Sud après 2 ans d'absence et retrace ses années d'enfance avec humour et nostalgie mais aussi une certaine amertume. Elle parle de sa mère, de sa soeur, du divorce de ses parents, de ses différentes écoles, de son père et sa nouvelle compagne puis enfin de la maladie de sa mère. le début des conflits et de la crise politique et économique au temps de la ségrégation raciale sont au deuxième plan.

Cette enfance sous le régime de l'apartheid me fait penser un peu aux albums de Marzi et ses souvenirs d'enfance sous le régime communiste en Pologne que je vous recommande également, si vous ne les connaissez pas encore.

Lien : http://edytalectures.blogspo..
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J'aime bien ce genre de roman graphique qui fait penser totalement à la démarche qu'avait déjà entrepris Marjane Satrapi avec son Persepolis. En l'espèce, l'auteur Karlien de Villiers nous fait revivre sa jeunesse dans l'Afrique du Sud au temps de l'apartheid. J'ai trouvé son récit très juste. Elle va vivre le divorce de ses parents puis la perte de sa mère, autant de points communs qui peuvent nous rapprocher. Ce qui est intéressant, c'est de mêler l'histoire de sa famille à celui d'une toile de fond avec la chute du régime de l'apartheid. Pour autant, on n'entendra jamais parler de Nelson Mandela. Curieux, n'est-ce pas ?

J'ai admiré le fait qu'elle n'a pas inventé un personnage d'enfant qui aurait pris des positions anti-apartheid en étant politiquement engagé. Non, elle a voulu montrer la réalité qui existait comme des familles qui menaient une vie normale en plein milieu d'un conflit politique. de même, le portrait de sa mère est celui d'une femme naïve au plan politique et complice de l'apartheid par sa passivité face à ce régime entretenu également par la propagande. Ce n'est pas pour autant qu'elle aimait sa mère au point de l'idéaliser.

Franchement, ce témoignage authentique m'a plu par sa sincérité.
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Dans Ma mère était une très belle femme, l'auteure, Karlen de Villiers, nous raconte son enfance en Afrique du Sud, dans les années 80. Elle nous parle de ses parents et de leur divorce, de la nouvelle femme de son père, de sa soeur, de la maladie de sa mère et tout un tas de choses qui l'ont marqué petite.
Ce fut une lecture agréable malgré des graphismes qui ne m'ont que moyennement plu.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Les enfants afrikaans et les enfants anglais faisaient bande à part.
- Kick the ball.
- Mon frère veut que j'apprenne l'anglais.
- On ne joue pas avec les Souties.
[...]
Souties, ou les bites salées : un pied en Afrique du Sud... l'autre en Angleterre, et le pénis dans la mer." (p.58)

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A l'école, je racontai à madame Malherbe que mes parents étaient sur le point de divorcer. Elle fut scandalisée.
- Au yeux de Dieu, le divorce est un péché très grave, Karla.
(Papa et Maman vont-ils aller en enfer ?) Cette pensée me rendit malade. On dut me conduire à l'infirmerie.
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Le soir, nous aimions bien regarder le Cosby Show.
- Si seulement nos Noirs étaient comme les Cosby. On pourrait cohabiter avec eux.
Miss Afrique du Sud était systématiquement blanche.
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Une maman est un porte-bonheur pour la vie.
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