AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 1018 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les revenants de Laura Kasischke, une plongée dans le monde universitaire étatsunien, m'a un peu ennuyé au début. Pourtant, plus j'avançais dans ma lecture et plus j'étais passionné, intrigué, en haleine dans ce qui devenait peu à peu un vrai thriller.
Tout débute par un accident. Une voiture croisant un autre véhicule roulant tous feux éteints, se retrouve dans le décor. Shelly Lockes arrive sur les lieux, porte secours aux deux accidentés, constate que la jeune passagère vit encore. Craig, le conducteur, est à ses côtés. Shelly appelle les secours puis les laisse faire.
Lorsqu'elle découvre le compte-rendu dans le journal local, elle est offusquée car ce qu'elle lit n'a rien à voir avec ce qu'elle a vu. Sans délai, elle appelle la rédaction et demande un rectificatif qui ne viendra jamais.
La jeune passagère est déclarée morte alors que la voiture a brûlé. Base de l'histoire, cet accident mystérieusement relaté d'une manière erronée, implique deux jeunes gens qui étudient dans la ville voisine.
Ces jeunes sont originaires de Bad Axe, un gros bourg, à l'écart de la cité universitaire, où tout le monde se connaît.
Entrent alors en scène plusieurs protagonistes importants comme Mira Polson, professeure assistante au Honors College. Elle est spécialiste d'anthropologie. S'ajoute Perry Edwards qui partage le même petit appartement de la cité universitaire avec Craig Clements-Rabbits, celui qui conduisait la voiture accidentée. Il avait à son bord Nicole Werner, une belle jeune fille dont il est éperdument amoureux.
Seulement, cette Nicole est déclarée morte alors que certains signes prouvent le contraire. À partir de là, s'engage ce qui fait le sel du roman : Les revenants.
Je reviens à Perry qui a fait le maximum pour suivre le séminaire animé par Mira : « La mort, mourir, et les non-morts. » Me voilà donc au coeur de l'énigme, d'un mystère parfaitement construit par Laura Kasischke.
Là, je découvre un phénomène inconnu pour moi : la sororité. Ce sont de jeunes étudiantes qui vivent ensemble dans le même bâtiment et qui rivalisent d'imagination pour organiser des bizutages par lesquels doivent passer les nouvelles venues.
Dans cette université, tout le monde fume de « l'herbe » ou ingurgite des produits très dangereux et cela semble normal… Pourquoi ? Sûrement pour faire comme les autres ou pour supporter un mal-être difficile à comprendre car ces jeunes suivent de brillantes études dans une université réputée. En est-il de même chez nous ? Je l'ignore.
Craig, Perry, Mira et Shelly, les principaux acteurs d'une histoire qui fait froid dans le dos, se heurtent à une certaine Josie Reilly, autre fille superbe mais très venimeuse.
Comme je l'ai dit au début, le roman devient de plus en plus palpitant. Laura Kasischke mène bien son affaire. J'ai aimé le rythme du récit, ses chapitres courts, son alternance intéressante entre les principaux personnages, plus des surprises, des révélations, le tout découpé en six parties.
D'ailleurs, la sixième partie apporte un éclairage révélateur sur tout ce qui s'est passé précédemment. Enfin, je salue l'excellent travail du traducteur, Éric Chédaille, qui met bien en valeur le talent d'écriture de Laura Kasischke.
Je précise enfin que j'ai lu ce roman « viré » des collections de ma médiathèque… Dommage mais je vais le déposer à nouveau où je l'ai pris pour qu'une autre lectrice, un autre lecteur puisse frissonner en lisant : Les revenants.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          1264
Si je ne disposais que de trois mots pour caractériser ce roman, ce serait excellent polar sociologique

Excellent car le découverte de l'auteur à travers ce roman a été un grand plaisir : écriture fluide, où la traduction sait se faire oublier, avec une intrigue dont la complexité croissante et polyphonique crée une addiction certaine pour le récit, où la mise en danger des personnages crée chez le lecteur une empathie et une implication émotionnelle dont le corollaire est de ne pas pouvoir lâcher la lecture.

Polar car même si le genre n'est pas explicitement revendiqué, il y a tout de même dès le départ une mort violente, qui ressemble à un banal accident de voiture dans un contexte d'alcoolisation estudiantine, sauf que des discordances apparaissent rapidement dans l'interprétation des témoignages, et là, le lecteur, qui a bien sûr repéré que de nombreuses pages sont encore à découvrir, perçoit bien qu'il y a anguille sous roche! Par contre, et ce serait mon seul bémol, on devine trop rapidement la solution. Encore que, 24 heures après avoir tourné la dernière page, je me demande si j'ai vraiment tout compris, car il me semble que mon interprétation comporte quelques invraisemblances (prête à en discuter en MP avec d'autres lecteurs)


Sociologique, car en thème de fond l'auteur explore l'univers de la société de la classe moyenne américaine, et surtout de la vie des campus universitaires. Certes ce n'est pas le premier ouvrage qui s'intéresse à cette micro-société aux codes singuliers, avec des règles hiérarchiques strictes et des fonctionnements de groupe où les rites d'admission exclusion sont particulièrement prégnants. C'est tout l'art de l'auteur de très bien intégrer les indices qui font progresser l'intrigue dans une analyse à la fois des personnalités des protagonistes en interaction avec ce milieu particulier.
L'intrication des faits réels avec d'autres manifestations plus ambiguës est facilitée par les habitudes hygiéno-diététiques des personnages : drogues et alcools font partie intégrante du régime quotidien des étudiants. Loin d'être banalisée, cette consommation est pointée du doigt comme responsable de dérives et de conséquences dramatiques

Enfin et c'est le thème majeur du roman, le thème est la mort est appréhendée de façon récurrente (enseignement, ressenti, suicide, fantômes) et confère une ambiance singulière à ce récit.

Je remercie chaleureusement Masse Critique et les éditions Christian Bourgeois pour ce partenariat très apprécié


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          1011
Il se passe des choses étranges dans certaines universités américaines.
Premier choc dans le roman de Donna Tartt " le maitre des illusions", une atmosphère feutrée dans les vieilles pierres de l'université de Hampden dans le Vermont. Et voilà avec " les revenants" de Laura Kasischke, de retour dans une fac américaine la Godwin honors hall toujours en Nouvelle Angleterre.
Croyez vous aux revenants, fantômes et ectoplasmes ?
Le ton est donné, première page, un accident de la route, la passagère Nicole Werner brillante étudiante, membre de la sororité d'Omega Theta Tau perd la vie. le conducteur un certain Craig Clements Rabbitt étudiant lui aussi et petit ami de Nicole ne se souvient de rien.
Dans ce roman polyphonique on part à la chasse aux fantômes avec des personnages que rien ne semblent réunir, Mira Polson la professeur de quoi déjà ? ah oui de la mort bien sur !
Shelly est la témoin de l'accident, Perry lui c'est l'enfant chéri, bon élève, attentionné que des A+, et coloc de Craig.
Laura Kasischke m'a mené par le bout du nez dans son roman entre polar et thriller. Dans ce récit il n'y a pas de flics malins ou de tueurs en séries, c'est plus astucieux.
J'ai découvert avec Laura Kasischke un style intéressant quand on sait qu'outre atlantique elle est plus connue et encensée pour ses poésies.
Une romancière qui m'intéresse.
Commenter  J’apprécie          908
Les revenants de Laura Kasischke ? Je n'en reviens pas !

Au-delà du jeu de mot facile, je suis véritablement bluffée par le talent de l'auteure pour se renouveler sans se renier, pour nous parler de la mort dans tous les sens et ce faisant de la vie, pour glisser dans une histoire passionnante une critique des universités américaines et de leurs toutes-puissantes sororités...

L'intrigue commence simplement : Craig et Nicole, 2 étudiants, s'aiment follement et très sagement. Jusqu'à ce que Nicole meure dans un accident de voiture alors que Craig était au volant, vraisemblablement ivre et drogué. Désespéré de chagrin et de culpabilité, il revient sur le campus... et commence à voir Nicole partout. Hallucinations malheureuses ou phénomène surnaturel ?

C'est ce que le livre va nous faire découvrir sur près de 650 pages, avec des flashbacks et des changements de points de vues, en compagnie de personnages plus loufoques et attachants les uns que les autres : Perry, le 'scout-aigle', l'archétype du gentil garçon; Mira, la prof d'anthropologie fascinée par la mort, son folklore, ses coutumes... et par ses épuisants petits garçons; sans oublier la témoin de l'accident, toutes les jeunes filles en fleur de la sororité, la mère d'une autre disparue, le médecin légiste de la mort et le thanatopracteur.

Bref, d'une intrigue simple on en arrive à un vrai charivari macabre pour comprendre ce qui s'est passé et ce que ressentent aujourd'hui les différents protagonistes, vivants, morts ou entre les deux.

Challenge Pavés 6/xx
Commenter  J’apprécie          7815
Nicole était de ces étudiantes américaines de première année bien sous tous rapports, esprit boy-scout, pom-pom girl, du genre à fabriquer des chars en papier crépon, et j'en passe. De ces jeunes filles vertueuses qui se gardent pour le mariage - et même pas parce qu'elles sont moches, Nicole était un ange blond au corps de rêve. Mais ça c'était avant. Nicole est morte dans un accident de voiture, c'est son petit copain Craig qui était au volant. De là à le traiter de meurtrier, prétendant qu'il était ivre et/ou défoncé, il n'y a qu'un pas, et certaines amies de Nicole ne se privent pas de le franchir, bien décidées à lui pourrir la vie lorsqu'il revient après quelques mois d'hébétude.

On retrouve dans ces 'Revenants' des thèmes chers à Laura Kasischke : campus, profs en difficulté, couples en crise, étudiantes, fragilité psychologique et cruauté adolescentes... J'adhère plus ou moins. Ici, je me suis régalée. Folklore universitaire américain kitsch et surprenant, hystérie collective, faux-semblants, mort et fascination qu'elle exerce sur les esprits faibles - mention spéciale aux flash-back qui nous feraient presque croire aux fantômes, et aux cours de Mira Polson sur les superstitions et rites funéraires à travers les âges. Lentement mais sûrement, Laura Kasischke nous prend dans sa toile, la tension monte, l'ambiance est de plus en plus angoissante à mesure que les portraits se précisent. La construction n'est guère différente de celle de son dernier roman 'Esprit d'hiver' (qui m'a barbée de bout en bout), on progresse lentement dans l'intrigue, l'auteur tisse minutieusement les liens entre les événements. Et pourtant cette fois, je ne me suis pas ennuyée une seconde, j'ai savouré ces six cents pages.
Commenter  J’apprécie          384
Ce que j'ai apprécié dans ce livre, c'est l'ambiance instauré par l'auteur. Egalement le fait qu'elle se maintient à la surface des choses, sans entrer dans les détails, ce qui permet à son récit de garder de la crédibilité.
Une histoire à la frontière du "fantastique", où la mort est le thème central.
Si j'avais une critique négative à formuler, ce serait la longueur du récit. Mais il faut vraiment aller jusqu'au bout pour pleinement l'apprécier.
Une histoire construite avec talent.
Commenter  J’apprécie          200
J'ai rarement lu un roman où un si grand nombre de personnages sont empreints d'une telle méchanceté. Pas de la bêtise, de l'inconscience ou de l'égoïsme, mais de la méchanceté pure, de la malfaisance, comme dit l'un d'eux. Pourquoi ? Cela reste un mystère, malgré les quelques explications. Mais il y a là-dedans un véritable, très frappant, très fascinant et effrayant portrait du mal, du vice.
Il y a aussi la mort. Autre énigme opaque qui lui est intimement liée. Des morts plus présents que les vivants, qui reviennent. le cours étrange de Mrs. Polson, sur les mythes et les folklores qui entourent les cadavres et les esprits enfuis.
Tout commence par un accident de voiture, où le jeune Craig, au volant, "tue" la belle Nicole, sa petite amie, membre de la sororité oméga thêta tau de leur université. A la rentrée suivante Craig, accueilli par son ami Perry, qui était déjà son cothurne l'année d'avant, revient sur le campus, plus ou moins poursuivi par la colère des soeurs de Nicole en sororité. Les deux années, la nouvelle et la précédente, avant la mort de Nicole, nous sont racontées en même temps, par succession de flash-backs.
Mais voilà que Nicole, la morte, semble hanter aussi bien l'esprit de ses camarades que le campus lui-même. Pour tenter de comprendre, Perry, qui connaissait Nicole depuis toujours, s'inscrit au fameux cours du professeur Polson, sur les rituels mortuaires et le rapport à la mort.
Atmosphère envoûtante, personnages complexes, profondément sombres, indéchiffrables, intrigue enveloppante et obsédante, il me semble que ce roman est un grand roman, un vrai chef-d'oeuvre, un classique aux facettes multiples, qui voile et dévoile ses mystères jusqu'à la fin, laissant le lecteur face à des questions qui de toutes façons n'ont ni raison ni réponse, le mal, la mort.
Commenter  J’apprécie          190
Il m'est très difficile de résumer ce roman qui a fonctionné sur moi comme un envoutement. Happée dès les premières pages, je suis sortie des dernières avec une sensation physique, un léger d'étourdissement.

Car si j'ai toujours aimé Laura Kasischke, sa façon de faire basculer le quotidien dans l'horreur, sa vision cynique de l'Amérique et ses superbes descriptions de la nature et des êtres, elle ne m'avait jamais bluffée à ce point.

Mettant en scène l'univers clos d'une université, elle décrypte avec force et de talent les enjeux de pouvoirs entre professeurs, étudiants, sororités, et les dérives camouflée par le calme apparent d'un campus. Tout commence par un accident, durant lequel Craig, au volant, tue sa petite amie Nicole. Entre flashs backs sur l'année précédant le drame et histoire de revenants hantant le campus à l'heure actuelle, le lecteur plonge peu à peu dans une enquête aux frontières du surnaturel...

Les points de vue de différents personnages nous permettent de renouer les fils de cette étrange histoire, car qui était réellement Nicole, sous ses airs de parfaite étudiante américaine puritaine ? Et pourquoi Shelly, musicologue et première témoin de l'accident, ne peut relater sa version aux journaux sans qu'elle soit modifiée ? Perry, compagnon de chambre de Craig, a vu Nicole après sa mort, il en est sûr. Il va s'inscrire au cours sur les mort et ses pratiques ethnologiques données par Mira pour essayer de comprendre pourquoi des revenantes hantent le campus, allant jusqu'à avoir des relations sexuelles avec les étudiants. Laura Kasiscke parvient à nous faire plonger dans le destin de chacun de ses protagonistes en nous plongeant dans des petits détails de leurs quotidiens, des morceaux de leurs passés.

le récit avance doucement, suivant le rythme des saisons, la sensation prime. L'histoire est sensuelle, sexuelle. C'est aussi un superbe roman sur la mort, les questions éternelles qui lui sont liées, le souvenir.

Cela faisait longtemps qu'un livre n'avait pas déclenché en moi cette pulsion d'attraper des mots à chaque petit instant libéré - au travail, dans le bus, en marchant. Policier, fantastique, roman d'ambiance ou d'apprentissage, ce livre ne peut se voir accoler aucune étiquette, sauf peut-être celle de chef d'oeuvre.

Céline


Lien : http://enlivrezvous.typepad...
Commenter  J’apprécie          152
Il y a de auteurs fétiches, comme Laura Kasischke avec son talent fou. Et il y a des chefs-d'oeuvre et bouquins cultes. Les Revenants y figurent, c'est sûr !

Ouverture quasi-lynchienne. Une nuit de pleine lune, Shelly, fonctionnaire à la faculté, est victime d'un accident de voiture très violent, impliquant Craig, un étudiant, et sa petite amie Nicole, la jeune fille la plus populaire de lafaculté. Dans un silence surnaturel, elle appelle les secours - trop tard pour sauver Nicole. Dans les jours et les semaines qui suivent, Shelly est victime d'un harcèlement particulièrement élaboré visant à lui faire retirer son témoignage auprès de la police. Dans une ambiance de quasi-culte à la jeune défunte et de psychose croissante au sein de l'univers très clos de ce campus américain très sélect, des étudiants, parmi lesquels un Craig éploré, croient avoir revu Nicole sur le campus. Les doutes planent, le malaise s'installe, la mort est partout, et la folie, jamais bien loin.

Kasischke fait ici preuve d'une virtuosité particulière dans la construction, patiemment tissée comme un écheveau démoniaque. Si En un monde parfait séduisait par sa montée en puissance anxiogène, Les Revenants entremêle le passé et le présent, les intrigues, en un patient édifice qui enroule et déroule tour à tour, enfermant dans sa toile un lecteur complètement manipulé. Voir l'intelligence aec laquelle Kasischke met en place sa galerie de personnages, féminins évidemment : Shelly la fonctionnaire, sa jeune maîtresse, la parfaite Nicole, Mira la jeune professeur d'ethnologie, mais aussi Craig et ses co-turnes, envisagés sous des angles complexes et avec une finesse époustouflante.

Angoissant, haletant, ensorcelant, Les Revenants est un livre incroyable, d'une complexité et d'une subtilité inouïes. Poursuivant l'exploration de ses thèmes de prédilection, avec l'étude toujours si juste de l'adolescence (voir les déjà inquiétants La Couronne verte et Rêves de garçons), Kasischke joue perpétuellement sur la dualité, conférant à son oeuvre une ambiguïté envoûtante, à l'image de la grande absente / présente des Revenants, Nicole et son double mystérieux (et, à bien des égards, terrifiants).

Bref, du sensationnel dans mon Objectif lune.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
Commenter  J’apprécie          150
Alors, voilà, j'allais dire (pour paraphraser le Cocteau de la voix humaine) machinalement « à demain » ; Et puis c'est la séparation. On doit être forts. Oui…. Oui…. C'est bien, je sais. J'ai tout lu de vous en quelques mois depuis la découverte d' « esprit d' hiver » en septembre et puis l'hiver est revenu...

Les « revenants » est le plus étiré, sans doute le plus « vécu » de vos livres, chère Laura. Et quand bien même cette longueur inhabituelle qui comble les manques de la « couronne verte » serait un peu pesante, elle ne fait qu'exprimer l'expérience incroyablement pénible qu'ont pu être vos séjours à l'université.

En une petite quinzaine d'années vous ne cessez d'y revenir après le « suspicious river » qui aurait dû vous libérer et qui n'a fait que vous engager dans une entreprise méticuleuse de « gommage » du passé. Entreprise vaine et sans issue.

Ces revenants sont les vôtres. Il n'y a d'autre solution que de quitter le Michigan, d'oublier la côte est. Venez en Europe. Traversez comme Shéhérazade,Damas, l'Afrique et l'Inde et puis... la Chine. Trainez vos savates à Siem Réap, à Windhoek et oubliez que vous avez été une étudiante massacrée par le système éducatif débile des américains. Votre talent est intact.

Vivez des aventures s'il vous plait et soyez la plus grande conteuse du siècle.
Bien sûr ce livre est admirable et fait pleurer.
A bientôt.
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (2101) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}