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3,62

sur 562 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fin des années soixante dix, trois jeunes filles quittent leur camp de vacances, à bord de leur voitures, elles croisent le regard de deux garçons, un brin aguicheuse, histoire de rire mais c'est peut -être une erreur.
Ce qui pense que le roman de Kasischke relate des amours adolescentes en seront pour leur frais, car son univers est bien plus complexe et pervers que le titre français pourrai le laisser paraitre.
La grande force du roman vient dans cette manière d'amener le trouble, de faire monter l'adrénaline loin des archétypes du polar, non Kasischke glisse sournoisement une atmosphère qui appelle aux peurs, la tension est là palpable, pourtant tout semble paisible, le soleil est radieux, la vie est belle mais un grain de sable peut arriver si vite. L'auteur s'appuie toujours sur des personnages en apparence stéréotypés et les fait basculer dans un contexte angoissant et anxiogène. Et le moins que l'on puisse reconnaitre c'est que c'est
sacrément efficace. Et comme son style et son écriture sont à l'image de ces histoires, on tient là une auteure de premier ordre.
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Mon deuxième roman de Laura Kasischke, après Esprit d'hiver, et sûrement le dernier.
J'ai beaucoup de mal avec les ambiances créées par l'auteure, je comprends que cela plaise à certains mais ce n'est pas pour moi.
Je n'ai pas vraiment accroché aux personnages ni à l'histoire : les tribulations de deux amies, Désirée et Kristy, dans un camp de vacances pour cheerleaders. Elles sont imbues d'elles même, ont un ego surdimensionné, et font tourner la tête à tous les garçons qu'elles rencontrent.
Lors d'une escapade en voiture décapotable avec une troisième copine, un incident vient troubler la quiétude des trois jeunes filles.
L'auteure a vraiment l'art de créer ses propres ambiances qui sont vite reconnaissables. Une petite mention pour la fin, on sent que l'auteure travaille non seulement l'ambiance de ses romans mais ne laisse pas la fin de côté.
Une auteure avec un style particulier qui ravira son lot de lecteurs mais qui hélas n'est pas pour moi.
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Dans « Rêves de garçons », Kristy, Kristi et Desiree s'échappent de leur camp d'été de pom-pom girls pour aller nager dans le lac des Amants. Sur le chemin, arrêtées à une station-service, elles croisent deux garçons dans un vieux break. Kristy, qui a le souci d'être aussi belle que bonne, leur sourit machinalement… et c'est à ce moment-là que la balade insouciante en cabriolet mustang, les cheveux au vent, se termine et que le roman commence réellement…

Les filles réussissent-elles à rentrer au camp de pom-pom girls ? Leur arrive-t-il quelque chose de plus effroyable ? Quelles seront les conséquences de cette escapade sur leurs vies ?

Grâce à une construction maîtrisée (et pour une fois, à une quatrième de couverture habilement rédigée) qui brouille la chronologie des évènements de l'histoire, on ne le sait pas vraiment sur le coup, et je me suis retrouvée plusieurs fois à lire et tourner frénétiquement les pages pour le savoir, vaguement inquiète.

Car c'est cela le tour de force de « Rêves de garçons » : distiller insidieusement un malaise qui devient progressivement de plus en plus grand, alors même que l'action reste très lente, poisseuse, lourde, comme le soleil de plomb qui brille pendant toute la durée de l'histoire. La présence insistante et sonore des grillons, trouvaille sonore efficace et bien trouvée, vient renforcer ce sentiment.

Thriller psychologique et chronique très réussie de l'état adolescent, du sentiment de toute-puissance et d'immortalité que l'on éprouve naturellement à dix-sept ans, de la fin de l'innocence et du passage parfois brutal à l'âge adulte, « Rêves de garçons », malgré un rebondissement un peu convenu et facile à deviner, est un ouvrage que je vous conseille vivement.
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Roman trouvé dans une petite librairie qui vendait des livres d'occasion, ma mère me conseilla de le prendre. Je ne connaissais pas l'autrice, la quatrième de couverture ne me tentait pas plus que ça, mais bon je me suis dit "pourquoi pas". Ma mère le lut avant moi et me dit que c'était bien.
Personnellement... je n'ai pas vraiment accroché. Ne vous attendez pas à ce que j'écrive un avis constructif, je vous avoue que là maintenant, les mots ne me viennent pas.
Fin des années 70. Trois pom-pom girls dans un camp de vacances.
Je n'ai pas réellement réussi à accrocher au récit. L'ambiance du livre m'a mis étrangement un peu mal à l'aise. Difficile à décrire mais bref, ne m'a pas plu.
Quant aux personnages... je n'ai pas spécialement ressenti une quelconque sympathie à leur égard. Kristy, encore ça allait, mais Desiree... je n'ai pas aimé son personnage du tout. Son caractère, ses expressions, on peut dire qu'elle m'a agacée.
À l'heure où j'écris cette critique (si) peu intéressante, cela fait environ deux semaines que j'ai lu ce livre. Je peux dire avec certitude qu'il ne m'a malheureusement pas marqué du tout. Il n'était pas pour moi, décidément... tant pis.
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Je tiens à remercier les éditions le livre de poche de m'avoir permit de découvrir ce livre et cette auteure lors d'un service presse.

Nous sommes en plein été, dans un camp de pom-pom girls, il fait un soleil de plomb. Au premier abord, quand on lit le titre et qu'on regarde la couverture, on s'attend à une histoire de filles un peu niaise, à une histoire d'amour, d'amitié, à un roman détente ! Eh bien pas du tout...

C'est surtout le résumé qui m'a interpellé. Il est très intriguant et promettait une histoire pleine de suspens !

Trois adolescentes, Kristy, Kristi et Desiree vont quitter leur camp, prendre leur voiture et croiser le regard de deux garçons. Profitant de l'instant présent, et histoire de rire un peu, elles vont les aguicher, tenter de les séduire, et jouer de leurs charmes, sans savoir que ces minutes qui étaient censées sans conséquences vont avoir de lourdes répercutions sur leurs existences.

Tout commençait bien, j'ai adoré le prologue, il met l'eau à la bouche, il est rempli de mystère, un pur délice !
Laura Kasischke crée un univers d'adolescent sombre, où chacun à sa part d'ombre, son mauvais côté. Il ne faut pas se laisser embobiner par la beauté de nos pom-pom girls, car elle n'est que de façade. C'est un roman assez complexe qui faut prendre le temps d'apprécier et de comprendre.

Les stéréotypes présents font que le lecteur ne s'attend pas au pire, tout va bien, le soleil brille, les oiseaux chantent, le ciel est bleu, et c'est ça qui va donner la force de cette ambiance angoissante, la force de la chute !

C'est mon premier Laura Kasischke, et je ne suis pas déçue. J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, que le démarrage était long, mais son style d'écriture est très rythmé et j'ai apprécié ce ton léger qu'elle emploi, alors que son roman ne l'est pas du tout. C'est un livre qui se lit très vite, même si je ne pouvais pas lire plus de 30 pages d'affiler, c'était trop pervers, trop angoissant, trop lourd à lire d'une traite. Et c'est ce que j'ai adoré dans ce livre : il m'a fait ressentir des choses et je vous le recommande chaudement, même si je m'attendais à la fin et que de ce fait, elle m'a un peu déçue.
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Kristy, Desiree et Kristi (encore une, décidément !), dix-sept ans, passent leurs vacances dans un camp d'été pour cheerleaders. Il fait chaud et les jeunes filles, lassées par les exercices et la discipline, décident de partir discrètement en virée au Lac des Amants. Arrêtées à une station service, les filles croisent deux garçons auxquels Kristy sourit. Lorsqu'elles repartent au volant de leur Mustang rouge, elles constatent que les garçons les suivent. Joueuses, elles n'hésitent pas à jouer de leurs charmes pour les aguicher… avant de filer très vite vers leur camp. Mais le jeu devient nettement moins drôle lorsque les trois adolescentes se rendent compte que les garçons les ont suivies.

Dans ce roman à l'atmosphère pesante et angoissante, Laura Kasischke dépeint, à travers ces trois adolescentes, une jeunesse américaine dorée, frivole et insouciante. A côté d'un puritanisme obligé, le sexe et l'alcool adoucissent ces journées trop longues et trop chaudes. Blondes, minces, jeunes, riches, Kristy, Desiree et Kristi sont très clairement les stéréotypes des cheerleaders. Des chevelures éclatantes, des regards perçants, de longues jambes douces et fuselées… Voilà pour l'apparence. Par contre, lorsque l'on gratte un peu la couche de vernis, on découvre une réalité toute autre. La personnalité de chacune des filles, différente, va en effet se révéler au fur à mesure que l'angoisse monte. Pire qu'une angoisse, un drame certain.

Si le rythme du récit ne m'a pas emballée, je dois avouer que Laura Kasische sait avec talent et mordant dépeindre les défauts d'une jeunesse privilégiée et arrogante. Livrées à leurs peurs et à leurs fantasmes, les amitiés d'hier disparaissent et les filles nous paraissent d'un coup moins belles … Elle parvient également à créer une ambiance particulière qui colle parfaitement au décor et au sentiment de paranoïa qui se répand. On sent la chaleur, on entend le chant incessant des cigales, on s'imprègne de la mollesse de l'air. On a une seule hâte : quitter ce camp ! Enfin, l'auteur sait avec brio faire monter le suspense et conclut son histoire avec une fin, attendue certes, mais pas totalement...
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Kristy a dix-sept ans et participe à un camp d'été pour Cheerleader avec son amie de toujours Desiree. Alors que l'après-midi s'annonce long en abdos, Kristi avec un -i, leur propose de s'éclipser. Elles partent en voiture vers un lac assez proche et profite du soleil, de leur jeunesse et de leur sensualité. Elles croisent une vieille voiture avec deux jeunes de leur âge, à qui Kristy sourit, toute à sa joie adolescente. Prenant ce sourire pour une invitation, les garçons commencent à les suivre.

Presqu'arrivées au lac, elles doivent faire soudainement demi-tour. Elles recroisent alors les garçons et montrent leurs poitrines. Une idée amusante sur le moment, mais beaucoup moins lorsque Kristi annonce avoir vu les garçons au camp, qui les espionnaient. Un malheur annoncé dès le début du livre, rôde. Qu'est-ce que ces garçons veulent ? Sont-ils dangereux ?

Même si l'ambiance du livre est saturée de l'adolescence de ces filles, de leurs activités, repas et jalousie, il plane malgré tout une angoisse sourde, renforcée par le début du roman qui annonce une histoire d'horreur qu'on raconte au coin du feu.

Ce court roman se lit assez vite, même s'il n'est pas hyper entraînant, on se laisse faire et on a envie de connaître le fin mot de l'histoire et de savoir enfin quelle est la catastrophe annoncée !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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C'est le troisième roman de Laura Kasischke que je lis et une fois encore ma lecture me laisse un sentiment partagé.

L'intrigue de départ est attrayante, mais l'auteur fait de réguliers retours en arrière ainsi que des apartés réflexifs qui nous en éloignent constamment. Chaque situation vécue par l'héroïne, ou simplement un objet, un geste, une attitude, renvoie au souvenir d'un événement passé dont la narration éloigne de l'action principale.

Alors bien sûr, on interprète le sens de ses flashbacks comme autant d'indices psychologiques sur les personnages permettant de comprendre leurs réactions présentes et leur influence sur le cours actuel des événements. C'est parce qu'elle fait tout pour être parfaite que Kristy la pom-pom girl sourit tout le temps, y compris à ces deux garçons en break qu'elle croise ce jour-là et qui prennent son attitude pour un encouragement. C'est parce qu'elle est nympho depuis toute jeune que Desiree les nargue en exhibant ses seins. Quant à Kristi la rousse, sa personnalité rigide la fait réagir de manière vraiment excessive à la situation (elle est persuadée que les garçons les ont suivies jusqu'au camp d'été pour les espionner). le tout donne une impression d'effet papillon psychologique. D'ailleurs l'héroïne livre tout un tas de réflexions philosophiques sur l'existence - la perception individuelle des choses, la mort et le sentiment d'immortalité, les aléas de la vie.

Mais du coup, ces interruptions m'ont empêchée de pleinement me plonger dans l'histoire, comme des arrêts sur image imposés. L'intrigue au bout du compte se résume à peu de choses et l'ensemble m'a laissé une impression de frustration, même si le roman est bien construit et que l'écriture développe une atmosphère propre à cet auteur, entre suspens et méditation.

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Mon premier roman de l'écrivaine. Je voulais commencer par Esprit d'hiver mais je suis tombée sur celui-ci dans un vide grenier et la quatrième de couverture m'a attirée.
Alors, qu'est-ce que j'en pense. J'avoue qu'une fois le livre refermé, je n'ai pas su dire si j'ai aimé ou pas cette histoire. Ce bouquin me laisse une impression plutôt mitigée. le point positif, c'est que je n'ai jamais eu l'intention d'interrompre ma lecture. le côté négatif, c'est qu'une fois celle-ci achevée, le « grand » twist final a eu son petit effet sur moi mais Laura Kasischke aurait dû en rester là. le dix-septième chapitre, à mes yeux, est de trop. Enfin, cette toute dernière tournure que prennent les événements ne m'a pas plu. J'ai relu à deux fois les deux dernières phrases afin d'être sûre de ne pas avoir mal interprété une fin ! Ce serait le comble : comprendre un livre de travers.
Dans Rêves de garçons, ce n'est pas tant l'histoire qui prime. L'intérêt réside sans conteste dans la morale. le camp de pom pom girls, l'ambiance vacances d'été entre ados dans la nature américaine peut-être assez séduisante en somme si elle est bien narrée, ce qui est le cas ici, mais ce n'est pas le point névralgique. Non non, bien sûr que non. Ce n'est pas non plus, les petits moments intimes que ces jeunes gens vivent dans les bois. Nous ne sommes pas dans une romance. Ah ça non…Par contre, ce à quoi à donne lieu cette parade » amoureuse » a toute son importance.
Les dommages collatéraux d'actes à première vue sans conséquences. Sans conséquences dramatiques du moins. Et ce à quoi tout un chacun est prêt pour se protéger et assurer son avenir. L'esprit calculateur de l'humain et ce, dès très jeune. Voilà ce que j'y ai lu dans cet opus à l'apparente légèreté. Apparente….
Un thème intéressant qui aurait mérité d'être, à mon sens, quelque peu approfondi. On reste en surface. Et moi, je suis un peu restée sur ma faim.
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Après "Esprit d'hiver" et "A Suspicious River", me revoici avec un autre titre de cette auteur au nom si compliqué.

Autant "Esprit d'hiver" m'avait semblé embrouillé et répétitif, autant "A Suspicious River" était glauque, glauque et glauque tout en étant prenant, autant ce "Rêves de garçons" présente encore un autre style, une autre facette de Laura Kasischke.

L'histoire est celle d'un trio de filles, parmi un plus large groupe, qui participe à un camp de pomp-pom girls aux USA. L'auteur trace le quotidien de ces jeunes filles américaines moyennes obnubilées par leurs physiques, leurs amourettes et leur incroyable égocentrisme.

Le récit semble au départ léger mais, fidèle à elle-même, l'auteur tient le lecteur en haleine au long des 249 pages. Si je devais qualifier l'ouvrage, je le résumerais en "dramatiquement atroce" ou "atrocement dramatique". J'en frissonne encore.

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