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3,69

sur 557 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Froid, glace, flocons de neige, blanc, pur, feu sous la glace.
C'est indéniable : Laura Kasischke aime l'hiver.


Après « Esprit d'hiver », j'ai glissé et je suis tombée sur « Un oiseau dans le blizzard ».
Tombée bien bas et bien mal ! Car ma chute m'a entrainée dans les remugles nauséabonds de l'enfance fade et grise de Kat, enfant mal-aimée d'une mère mal-aimée par un époux gris et fade.
Remugles de l'enfance car celle-ci est uniquement citée par bribes.


En effet, dès la première page, la mère disparait. du jour au lendemain. Sans aucune trace. Et Kat, mal dans sa peau de jeune fille enrobée et qui venait enfin de s'éveiller à la sensualité, s'en trouve gravement perturbée. de l'extérieur, on ne voit rien, pourtant : la jeune fille est froide comme la glace. Mais son cerveau est le siège de cauchemars terribles et récurrents. Et le jour, ses souvenirs affluent et tuent la mère.


Mère mal-aimante et mal-aimée. Voisine d'une autre mère, aveugle et accaparante envers son fils, celui-ci amoureux de la jeune fille. Vous me suivez toujours ? Il vaut mieux, parce que c'est parti pour plusieurs visites chez la psy, mère de remplacement.
Et nous voilà encore et toujours patinant sur la glace des trottoirs, trébuchant sur le verglas, tombant dans les cauchemars de Kat et nous heurtant au père, toujours fade, toujours là.


Stop ! J'en ai eu marre, de ces valses enneigées et interminables. de belles images, ça oui, très poétiques, mais de la « poussière céleste » aux « cendres lunaires », en passant par les « éclats de verre froid », j'en ai eu assez. Les férus de psychanalyse adoreront. Quoique. Tout est si cousu de fil...blanc, bien sûr, que je n'ai ressenti pas trop de surprise lors de la révélation finale.


Froid, glace, flocons de neige, blanc, pur, feu sous la glace.
Vivement le printemps !
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Laura Kasischke m'avait beaucoup surprise avec Esprit d'hiver, j'avais été bluffée, avec un oiseau blanc dans le blizzard, je dois dire, que j'ai été moyennement surprise. On devine mine de rien la finalité du roman. J'ai également trouvé que l'histoire s'étirait sans apporter plus d'eau au moulin. Un peu d'ennui donc, pas trop de surprise sur le déroulement de la disparition de la mère, par contre, j'ai apprécié quelques passages originaux dans le style. Kat m'a également déplu ainsi que tous les autres personnages, ils semblent se plaire dans leur problème, je les ai trouvés franchement bizarres. Pas convaincue donc avec ce roman bien qu'il soit agréable à lire, mais loin d'Esprit d'hiver, c'est certain.

Je tenterai bien « Les revenants » on en dit du bien à voir donc.
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Deux étoiles pour l'intrigue, très bien menée jusqu'à la fin. Mais le style de l'auteur, ces incessantes comparaisons, et les états d'âmes de la jeune fille...Que dire? Pffffffff.....
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Sa mère est partie, envolée, disparue, la laissant seule, elle, Kat, jeune adolescente de 16 ans, dans une maison vide et froide. Son père, tout aussi désolé de ce départ, ne comprend pas les raisons qui l'ont poussées à partir. La police, alertée de cette disparition, essayera timidement de faire la lumière sur cette affaire. Mais des années plus tard, le mystère reste entier. Kat ne s'est jamais totalement remise de cette soudaine disparition et peine à se construire sur un sol mouvant.

Après Esprit d'hiver, huis-clos angoissant d'une soirée de Noël, Laura Kasischke appuie sa passion des ambiances glaçantes avec ce roman, à l'atmosphère aussi froide et pernicieuse que le blizzard un soir d'hiver. Et il y a de quoi frémir : une disparition soudaine, pas la moindre trace d'explication et une protagoniste effacée, comme transparente, absente à elle-même, qui ressasse sans discontinuer des pensées noires et déprimantes. le scénario était bon et nous promet de sombres moments d'effroi… Et j'en ai eu, aux côtés des personnages, tellement apathiques que je me les représentais comme des êtres fantomatiques, privés de vie humaine, qui erraient vainement de page en page. Autant vous dire que je n'ai pas apprécié la stylistique du récit. L'ensemble est une succession de babillages insipides, ternes, qui ne recèlent aucun intérêt particulier, si ce n'est celui de combler les pages. Les pensées de Kat se suivent et se ressemblent, se chevauchent et s'entremêlent, nous obsèdent et nous noient dans ce tourbillon de mots, certes poétiques, mais totalement dénués de sens.

C'est pleine de bonne volonté que j'ai terminé bon an mal an cette histoire, en sachant pertinemment ce qu'allait me dévoiler le dénouement. Sans surprise, je peux dire que je ne suis pas le public cible pour ce genre de récit, trop ésotériques, je le juge dénué d'intérêt. Je ne retiens absolument rien de positif de cette lecture, si ce n'est un titre poétique, tape-à-l'oeil, qui était prometteur, mais se révèle franchement décevant.

Une disparition soudaine... et c'est parti pour une suite de babillages incessants. le style est froid, sans affect, presque chirurgical. L'histoire est insipide et fade. Je n'ai pas apprécié.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Oui, j'ai persévéré, que voulez-vous, je suis persévérante. Peut-être trop, ou alors c'est juste parce qu'il était dans ma PÀL et que j'avais envie de comprendre pourquoi on me l'avait tant conseillé, en tout cas j'ai réessayé un bouquin de Laura Kasischke, je voulais être certaine de ne pas passer à côté de ma future auteur préférée, certaine de ne pas rater le prochain Nobel si c'est moi qui devais remettre les Nobel (oui je le remettrais bien évidemment à Tom Robbins tous les ans, mais bon, que voulez-vous) (quoi vous n'avez toujours pas lu Tom Robbins ? Mais qu'est-ce que vous fichez ? ). du coup, ben, j'ai aussi persévéré dans mon sentiment de déprime profonde et de « pffffff ».

Le sentiment de « pffff » est assez compliqué à expliciter (en même temps, s'il était simple à expliciter, il s'appellerait avec un autre nom, pas juste une onomatopée, hein). C'est un mélange d' »à quoi bon », de « ça me saoule », de « c'est long » et de « c'est pas si mal que ça mais ça casse pas trois pattes à un canard borgne » (une cruauté folle, d'ailleurs, ce dernier sentiment, franchement, pouvez pas laisser les bestioles tranquilles ? ) c'est ce sentiment qui vous prend parfois quand vous lisez et que.. bon… voilà quoi. Et après vous vous demandez ce que vous allez bien pouvoir écrire sur le blog parce que franchement, à part dire que vous vous êtes ennuyée, vous n'avez pas grand chose à dire, et que bon ça ne suffit pas pour vos lecteurs adorés sinon, eux aussi, ils vont avoir un sentiment de pfff à vous lire. Et vous aurez tout perdu, alors que juste, juste, vous essayiez de comprendre nom de Zeus pourquoi est-ce que tout le monde aime Laura Kasischke ?

Enfin, voilà, pas grand chose, je n'en lirai pas d'autre je pense, franchement, c'est pas mon truc… Je veux m'évader, je veux partir loin, pas avoir l'impression d'être aspirée dans la bonde de la baignoire avec des cheveux qui sont tombés, moi …
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Lien : http://www.readingintherain...
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Ce titre est mon premier contact avec Laura Kasische, et pour tout dire, je suis un peu déçue.
Le thème du livre m'a plus, mais pas la façon dont l'auteur l'a traité.
Je n'ai ressenti aucune émotion pour ces personnages.
Dès les premiers jours de la disparition, le père et la fille ne sont ennuyés par l'absence de leur épouse et mère que parce que désormais ils vont devoir se débrouiller seuls pour les tâches domestiques. A aucun moment l'un des deux ne se demande ce qui a pu pousser une femme à quitter son foyer. Aucun des deux ne s'est aperçu qu'elle s'est oubliée elle-même au point d'en devenir transparente pour l'un comme pour l'autre.
Cette situation où le quotidien use, a rendu cette femme triste, puis méchante, voire cynique avec ses proches.
Aucune empathie donc pour aucun des trois personnages principaux.
Le style quant à lui est froid, sans affect, presque chirurgical.
Quant à la fin -dont je ne dirais rien, elle ne m'a pas surprise du tout!

Mais, comme je suis un peu têtue, je ne baisse pas les bras et compte bien retenter prochainement un livre de cet auteur que tant de lecteur semblent apprécier...
à suivre...
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Je vais tout de suite dire que j'ai eu du mal avec ce roman. Je l'ai trouvé long, ennuyeux et surtout très morne, déprimant. Pourtant à la première page, en lisant ces phrases extrêmement poétiques j'ai pensé que je l'adorerais, mais en fait non. La poésie est par touches, l'écriture est belle mais je crois que je n'ai pas accroché avec l'histoire. Je n'y ai trouvé aucun rebondissement, excepté à la fin, que j'ai trouvé réussie. Cependant ce n'est pas suffisant pour aimer ce roman. Je ne dirais pas qu'il est mauvais, loin de là, c'est très subjectif et je reconnais malgré tout le style agréable de l'auteure, la force de ses mots, la grande facilité à rendre glauque et à imager parfaitement des situations, des sentiments, et sa belle poésie. Je crois juste qu'il n'est pas pour moi.

Je pense que le but de l'auteure ici était de retracer le cheminement psychologique de Katrina dit « Kat » par sa mère, et de nous montrer comment elle est parvenue en quatre ans à trouver elle-même où est partie sa mère, Eve. La part du conscient et de l'inconscient. Mais j'ai trouvé sa vie tellement déprimante, malgré les envies sexuelles débordantes et les fantasmes d'une jeune femme qui se découvre. Tout est noir, tout est triste, tout est plat et fade, imprégné d'odeurs de pourriture, de sperme et de flétrissure. Je n'ai pas aimé cette ambiance. D'ailleurs c'est tout une vie de famille qui est déprimante, bien qu'elle vive dans une banlieue dorée. Un choix de l'auteure de montrer l'envers du décor sans aucun doute. Un père complètement absent de caractère que Kat aurait aimé plus « couillu », une mère pathétique, méchante et d'un voyeurisme déplacé ( Et de plus, je me demande bien si cela existe beaucoup des familles où les deux parents découvrent leur fille en plein rapport sexuel ???). Je me doute que tout cela était voulu mais je n'adhère pas.

Le roman se découpe en 4 parties, donc 4 années, où Kat, jeune femme de 16 ans va retracer sa vie de famille, de la rencontre de ses parents, à la disparition de sa mère, puis à sa vie sans elle. Elle décrit comment sa mère Eve déteste son père Brock et passe son temps à entretenir son intérieur et mépriser son mari ainsi que sa fille qu'elle traite de grosse, comment son père est une personne fade, quelconque, comment la propre mère de sa mère est partie du foyer familiale laissant mari et fille. Elle nous raconte ses premières expériences sexuelles avec son petit ami Phil, ses désirs permanents de sexe, l'éloignement physique de Phil lors du départ de sa mère et comment elle était loin des problèmes existentiels de sa mère malgré ses appels au secours « Je me retrouvais soudain à vivre sur une planète tout à fait inconnue, je pataugeais chaque jour dans un fleuve sexuel embrasé ; ma mère était vraiment la dernière chose à laquelle je pensais – ma mère, qui était en train de se glisser hors du monde physique, alors que j'y pénétrais. » p21 le livre de poche.

Elle va voir une psy mais se demande bien pourquoi car elle se sent bien, sa mère ne lui manque pas, sa mère était méchante avec elle : « Elle était méchante. Un cas très classique de ressentiment et d'ambivalence, qui vient cogner et frotter contre l'instinct maternel. L'amour et la haine, en elle, étaient aussi vastes que l'espace – rien que des météorites, pas d'atmosphère. » Et pourtant elle ne cesse de faire des cauchemars et sa mère hante ses esprits. Ce roman est une analyse de sa propre vie et de celle de sa famille, pour en arriver à une conclusion qui est la chute de l'histoire. Comment va-t-elle arriver à découvrir la vérité ? Comment les indices vont se montrer, ou quand va-t-elle enfin les voir ?

Je n'en dirais pas plus sur ce roman car sinon j'en dirais de trop, mais pour conclure c'est une histoire qui ne m'a pas intéressée. Trop sombre, tout m'a paru triste, la maison, les gens, la famille, tout. C'est comme si je voyais tout en noir et blanc, sans aucune couleur, sans joie, sans espoir, rien. C'est toute une atmosphère froide, glaciale et sombre, qui résonne avec la saison, nous sommes en hiver, mais bon… Une vision toujours négative sur tout, une poésie sordide et noire, la vie du mauvais côté… Avec plus de rebondissements, sans doute cela aurait pu me plaire, mais ce n'est pas le cas, il ne se passe pas assez de choses, et ce n'était à l'évidence pas là le but de l'auteure non plus. Surement une réussite dans son genre mais qui ne m'a pas convaincue.
Lien : http://madansedumonde.wordpr..
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Plutôt sordide, gris, morne, froid. Ne provoque aucune émotion à par l'ennui en moi. Espèce de voyeurisme un peu malsain d'une famille américaine moyenne... deux parents et une ado de 16 ans en opposition avec ses vieux... leur sexualité...vraiment pas particulièrement d'interet trouvé à ce livre... quel but l'auteure poursuit elle? Je n'ai pas réussi à dépasser la 50 ieme page.
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Le coupable, le motif, le lieu. J'avais tout deviné du fin mot de l'histoire dés la page 30. Déçue donc par la prévisibilité de ce roman, loin d'être aussi prenant qu'Esprit d'hiver. Loin d'être aussi surprenant et fascinant aussi. Beaucoup de blabla pour faire un quota de pages. Les mêmes obsessions hantent ce livre : les relations méres-filles difficiles, l'absence métaphorique du père, l'adolescence tourmentée et l'entrée dans l'age adulte, autant de thême que l'on retrouve d'un roman a l'autre. Reste le plaisir de l'univers si identifiable de Kasischke, de son écriture visuelle et organique. Même si je déplore ici une crudité gratuite et mal maitrisée. J'espère apprécier davantage les autres romans de l'auteure
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