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Ils ont fait l'Histoire tome 18 sur 40
EAN : 9782344012284
56 pages
Glénat (16/11/2016)
3.4/5   21 notes
Résumé :
4 juin 1968, Los Angeles. La primaire du Parti Démocrate vient de s'achever. Alors qu'il attend les résultats du scrutin de Californie, Robert F. Kennedy, sénateur américain, s'entretient avec un journaliste pour parler de la dynastie Kennedy, et plus particulièrement du destin de son frère, le président John Fitzgerald Kennedy, brutalement assassiné en 1963 à Dallas.Par sa jeunesse, son charisme, les moments de l'Histoire qu'il a su incarner et sa fin tragique, JFK... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l'histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à JFK !


Pour retracer la vie du célèbre président américain, Sylvain Runberg choisit le biais d'une interview de Robert Kennedy qui est dans l'attente des résultats primaires de Californie qui pourrait faire de lui le prochain candidat aux élections présidentielles américaines. C'est un procédé sympa, et peut-être intelligent dans la mesure où beaucoup ont dit et/ou écrit que si JFK avant le charisme RFK avaient les idées…
Nous suivons donc les heurs et malheurs du Clan Kennedy, la jeunesse de son champion, son passage en Europe à la veille de la WWII, ses études de journalismes, sa participation à la Guerre de Pacifique, et alors qu'il annoncé mort il revient dans sa famille pour apprendre la mort de son frère aînée en Europe… C'est sur lui que se reporte ensuite les ambitions de son père…
Sa fulgurante ascension politique est traitée brièvement et on enchaîne rapidement avec le fameux débat télévisé contre Nixon pour aborder les grands combats de son mandat : la Détente, Cuba, Berlin, le relations avec le reste du monde, la lancinante question vietnamienne, les droits des femmes, les droits des minorités, la réforme du système social… Bref, la Nouvelle Frontière !!! La plupart d'entre eux ne seront pas achevés de son vivant, car le 22 novembre 1963 le charismatique président rencontre son funeste destin à Dallas…
Martin Luther King qui a inspiré les discours de Kennedy est assassiné en avril 1968, et Robert Kennedy est assassiné à son tour en juin de la même 1968 (le journaliste qui l'a interviewé durant tout l'album l'apprend en même temps que nous en dernière page)… Trois morts troubles avec des assassins sans casiers et sans mobile, des rapports balistiques ubuesques et des témoignages carrément contradictoires… (Nous ne saurons jamais la vérité mais comme vous le savez « cui bono » : les milieux néocons doivent en avoir en une vague idée vu qu'ils en ont été les premiers bénéficiaires…)

Le dossier biographique réalisé par le spécialiste des Etats-Unis André Kaspi n'est pas le meilleur de la série, mais il reste intéressant et plein d'enseignements. le making off était plus prenant, les auteurs expliquant leurs difficultés à traiter d'un personnage plus ambivalent qu'il n'y paraît, sur lequel on ne pourra jamais vraiment porter de jugement car il est entré dans la Légende avant d'entrer dans l'Histoire… On évite donc autant la légende dorée que la légende noire, pour aboutir plus simplement au portait d'un homme engagé…
Après pas fan des dessins trop crayonnés de Damour, qui avec un découpage simple voire trop simple ne laissent guère de place aux arrière-plans. Mais le truc qui ma vraiment fait tiquer c'est la typographie : déjà que les phylactères étaient bien chargés, pourquoi avoir choisi une police de caractère plein d'effets pattes de mouches particulièrement désagréable à la lecture ?
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Je prends un pari : John Fitzgerald Kennedy restera célèbre dans l'Histoire jusqu'à la fin de l'humanité (je reviendrai toucher mes gains dans dix réincarnations).
Ça méritait bien un volume de la série BD Ils ont fait l'Histoire.

Je finis cependant un peu déçu à la fin de cette lecture. Les auteurs ont choisi d'évoquer la vie de JFK à travers un entretien entre son frère Bob et un journaliste. de ce simple fait, la narration provenant du frère porte forcément une image positive du président des États-Unis. Cela est amplifié par le fait que le journaliste n'est pas vraiment incisif et ne cherche pas à égratigner cette image. C'est donc un portrait extrêmement conforme aux aspects positifs de la légende qui nous est montré.
Je n'ai pas trop compris pourquoi l'interview avait lieu au bord d'une piscine où l'on ne cesse de voir un gars et deux nénettes bronzés piquer des têtes et tailler le bout de gras. Cela fait très « vies de riches ».
Les auteurs restent essentiellement focalisés sur l'image publique d'ailleurs. JFK reprend tous les morceaux de discours connus – et ils sont nombreux – et les phrases qu'il a effectivement dû prononcer dans sa vie. Les aspects plus obscurs de sa personnalité, de ses actes – ses coucheries par exemple – sont à peine évoquées dans le dernier paragraphe du dossier d'André Kaspi.

Reste une orchestration très fluide d'un personnage qui incarne dans sa vie publique un grand nombre de valeurs qui nous tiennent à coeur (encore pour quelques temps j'espère) : la liberté des peuples à décider d'eux-mêmes, le refus des dictatures – et il avait de quoi faire entre Khrouchtchev et Mao, la sécurité sociale, le refus de la discrimination pour des raisons de couleur de peau. Pas question de flouter l'image avec des anecdotes dignes de la BD Une histoire populaire de l'empire américain de Paul M. Buhle. Ainsi on n'insiste pas trop sur le support aux dictatures d'Amérique Latine pour s'opposer à l'expansion du socialisme et de communisme. JFK apparait comme un homme qui n'a pas su imposer ses rêves de liberté dans cette zone. Il est aussi assez amusant de lire ses paroles en faveur de la décolonisation en glissant bien sous son tapis que les USA sont l'exemple même d'une colonisation réussie, totale et guère respectueuse des peuples autochtones.

En me relisant, je me dis que vous devez me trouver sarcastique. Pourtant j'ai apprécié cette lecture. Quoique j'en dise, JFK est une figure autrement plus positive pour le monde que l'actuel président, de plusieurs ordres de magnitude. La BD est aussi l'occasion de se remémorer des épisodes intenses de la Guerre Froide, comme la Baie des Cochons, la crise de Cuba ou la construction du mur de Berlin. Je ne regrette pas de l'avoir lu, loin s'en faut. Mais une petite voix me dit que la mariée est quand même un peu trop belle.
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Si vous vous intéressez à l'histoire de notre monde et à ceux qui l'ont faite, les éditions Glénat, ont eu l'excellente idée de créer la série "Ils ont fait l'histoire".
Cet album consacré à Kennedy est intéressant à plus d'un titre, il retrace la carrière de JFK, de son arrivée dans le monde politique jusqu'à ce triste jour de novembre 1963.
Cette BD signée Runberg, Damour et Kaspi permet d'aller à l'essentiel sans les, parfois, inutiles et indigestes pages superflues que l'on peut trouver dans une biographie.
Si ce n'est déjà fait, je vous conseille fortement de découvrir cette série.
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Kennedy associé à l'imagine en première de couverture d'un John Fitzgerald en exercice peut laisser croire que cet album de la série Ils ont fait l'histoire lui est consacré. Cette impression est quelque peu trompeuse puisqu'il est ici davantage question du clan, de l'aura de l'intéressé que de l'individu. La distinction est importante car elle influe de beaucoup sur les attentes des lecteurs, d'autant plus lorsque l'éditeur met en avant la dimension historique.

De fait nous avons ici affaire à une bande dessinée réalisée avec la caution d'un historien (André Kaspi, dont l'expertise est reconnue). Ce dernier nous livre même quelques pages d'explications plutôt bienvenues sur les choix opérés. Pourtant, de nombreuses questions subsistent. Cet album donne vraiment l'impression d'être une sorte de panégyrique du Président assassiné. Si ses échecs (le débarquement manqué de la baie des cochons, la réforme du système de santé) ne sont pas épargnés, ils sont habilement justifiés. Beaucoup d'éléments assez polémiques manquent et d'autres sont traités de manière superficielle, malgré leur importante (le règlement de la crise des missiles, l'investiture républicaine, les multiples tentatives d'assassinat à l'égard de Castro).

Le scénario est pourtant habilement amené. Nous avons droit à une mise en abîme qui parfois offre d'autres mises en abîme… La présentation des hauts faits du Président par le frère est bien vue mais elle finit par manquer de relief (visiblement le journaliste pose peu de questions sur les propres ambitions de la personne qui l'interroge). Cela est d'autant plus dommage que l'on évoque clairement le clan autant que l'oeuvre de John Fitzgerald.

Les dessins sont plutôt décevants. Si certains visages sont travaillés, d'autres sont à peine esquissés. le sujet principal de l'intrigue, les premières planches passées, ne donne d'ailleurs pas l'impression de changer, de vieillir, ou de véhiculer des expressions. Certaines formes sont floues, donnant la désagréable impression d'avoir été jetées là avec rapidité. Les scènes d'action ne servent en revanche qu'à réveiller un lecteur perdu par des textes longs.

Voici donc un album qui déçoit. Ce n'est pas un livre d'histoire mais une bande dessinée peu immersive, trop descriptive. le sujet même semble osciller entre plusieurs impératifs. Si les auteurs ont eu le mérite de condenser leur propos en un volume, le résultat laisse sceptique. D'autant que de trop nombreux points (guère favorables au Président) restent dans l'ombre. A réserver à un public averti donc !
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La collection « Ils ont fait l'histoire » chez Glénat est d'un intérêt variable. Ce tome sur J.F.K. s'avère très scolaire. Une interview de Robert Kennedy par un journaliste juste avant son assassinat va permettre de retracer toute la carrière du charismatique président, assassiné à Dallas un certain 22 novembre 1963.
A chaque thème lancé, Bobby Kennedy, le frère du président, alors en campagne électorale en Californie, apporte sa vision de l'action de son aîné.On assiste au passage en revue de l'ambition paternelle, aux conditions de l'accession au pouvoir, au ratage que constitue le débarquement de la baie des Cochons, à la gestion de la crise des missiles de Cuba ou de la construction du mur de Berlin ou de la lutte pour les droits civique…
Le dessin de Damour est tranchant, sans fioriture, avec un traitement des visages très marqué.
André Kaspi apporte sa vision d'historien, mais on finit par penser qu'il a quasiment dicté chacune des pages de cette BD, tellement le scénario colle à ses propres ouvrages. L'annexe biographique se contente d'ailleurs de redire ce qui a été présenté en images.
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critiques presse (1)
Sceneario
22 décembre 2016
On ne retiendra que le fond de cette BD, moins la forme. Montrer en images le "best of" de la vie d'un illustre personnage est un pouvoir qu'a le neuvième art.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Vous qui comme moi, êtes Américains...
- ... ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
- Vous qui, comme moi, êtes citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les États-unis peuvent faire pour le monde...
- ... mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour le monde !
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Des centaines de citoyens est-allemands devaient perdre la vie en tentant de passer à l'ouest.
Comme le jeune Peter Fechter, 18 ans, abattu le 17 août 1962, en plein jour, aux yeux de tous.
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Si un peuple pense qu'il devra faire un choix entre le communisme et ne pas manger, il choisira le communisme.
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-Nous ne pouvons pas, en tant que nation libre, concurrencer nos adversaires en matière de terreur, d'assassinats....
....de fausses promesses, de foules manipulées et de fausses crises.
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L'engagement, la défense du monde libre. Voilà ce qui doit guider tous nos gestes.
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