Il faut que je parte, dit il enfin. Je ne devrais meme pas être ici, mais je n'arrive pas a rester loin de toi. Je m'inquiète pour toi a tout moment. Je t'aime, Luce. Au point que ça me fait mal.
"Parfois, de belles choses entrent dans nos vies, surgies de nulle part. On ne les comprend pas toujours, mais il faut leur faire confiance."
"Un peu bêtement, elle cherchait des signes dans les vagues, des indices taillés dans la roche volcanique. Elle cherchait partout, sauf en elle-même. Car c'était en elle que résidait la grande énigme de son passé."
"Luce se sentait déjà seule. La solitude que l'on ressentait au milieu d'une foule était la pire de toutes."
"Luce connaissait le fardeau de la culpabilité, même quand il était incompréhensible. Elle ne souhaitait cette souffrance à personne, surtout pas à son amie."
Quand Daniel l'embrassait, Luce savait au plus profond d'elle-même qu'il était son passé. Blottie dans ses bras, elle avait l'espoir qu'il demeure son présent. Mais dès que leurs lèvres se séparaient, elle ne pouvait plus avoir la certitude qu'il représentait son avenir.
Je t'aime, Luce. Au point que ça me fait mal.
"- Tu veux savoir un truc sur les anges ? On est absolument parfaits, comme oreillers."
— Des gens comme moi. Je suis une Néphilim. N-E-P-H-I-L-I-M. Ce terme désigne tout ce qui a de l’ange dans son ADN : mortels, immortels, transéternels… On ne fait pas de discrimination, dans la mesure du possible.
— Le singulier devrait être néphil, non ?
— Sérieux ? railla Shelby en fronçant les sourcils. Tu aimerais bien qu’on te traite de Néphil ? La honte ! Non, merci. C’est Néphilim, quel que soit le nombre.
Shelby était bien une sorte d’ange. C’était bizarre. Elle n’avait pas le comportement ni le physique de l’emploi. Elle ne possédait pas la beauté de Daniel, Cam ou Francesca, ni le magnétisme de Roland ou d’Arriane. Elle semblait au contraire assez brute et imprévisible.
" Daniel était si éclatant qu'il avait de quoi éclipser le soleil."