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Jacques Guiod (Traducteur)
EAN : 9782266068000
458 pages
Pocket (26/03/1995)
3.71/5   50 notes
Résumé :
Prison d’État de Floride: Robert Earl Ferguson, un jeune étudiant noir, qui attend son exécution dans le sinistre couloir de la mort pour avoir violé et tué une fillette blanche, écrit au journaliste Matthew Cowart, pour clamer son innocence. "Ils se disent tous innocents" grommelle Cowart, mais dès l'instant où il pénètre l'épais brouillard de haine, de peur et de preuves douteuses qui entoure cette affaire, il change d'avis. Au cours des mois qui suivent, ses arti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Matthew Cowart est journaliste depuis quelques années quand il reçoit une lettre, adressée à son nom, d'un certain Robert Earl Fergusson...

Robert Earl Fergusson est dans le couloir de la mort. Il est accusé d'avoir violé et tué une petite fille. Petite fille blanche. En donnant cette précision, vous avez compris que Fergusson est noir..... Nous sommes en Floride.....

Fergusson dans la lettre clame son innocence qui fait sourire Cowart qui y voit un train commun à tous ceux qui se trouvent dans l'antichambre de la mort... Mais Cowart y flaire un bon scoop....

Cowart enquête dans ce fin fond de Floride ... Les flics chargés de l'enquête à ce moment là, sont persuadés de la culpabilité de Fergusson... On pourrait y voir un trait de racisme dans l'obstination des policers mais l'un des deux est de la même couleur de Fergusson et semble très bien connaitre le sujet...

Peu importe, Cowart prouve par A+B que Fergusson est innocent... Il tient l'affaire de sa vie... le prix Pulitzer lui est donné. Fergusson est libéré......

Mais est une juste cause ?...

Super histoire menée par un maître du suspens....

La fin est d'une grande qualité....

On ressort de ce livre, un peu sale, un peu comme si on s'était baigné dans le bayou boueux et marécageux... ne sachant pas la faune invisible vivant dans les marécages et les dangers que nous encourons....

A lire de préférence en été, en période de grande chaleur : l'air étant moins respirable rendra votre lecture encore plus envoûtante...comme les bayous.
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie


A l'époque il y a 24 ans la lecture de ce livre fut pour moi un plaidoyer contre la peine de mort, je ne peux en dire autant aujourd'hui ma vision de la peine de mort à beaucoup changé.
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J'ai de la difficulté à définir ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. J'avais aimé mes précédentes lectures de John Katzenbach. Celle-ci m'a laissée plutôt froide.

J'ai trouvé que le texte traînait en longueur, le tout aurait pu être condensé en beaucoup moins de page. Je n'étais pas capable de me concentrer sur ma lecture plus de quelques minutes, je me dirigeais vers d'autre lecture et y revenait entre deux. Rien ne m'a bien surpris durant tous le roman et rien ne m'a jetée par terre non plus.

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Quand j'ai acheté ce livre , c'était par curiosité car j'avais déjà vu le film, finalement je suis pas déçue .
un jeune afro-américain est condamné pour le viol et meurtre d'une fillette , il clame son innocence .
il fait appel à un journaliste qui déploie beaucoup d'efforts pour le faire libérer ... mais ce jeune homme est il vraiment innocent ??? le doute s'installe au fil des pages jusqu'à la fin.
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que ceux qui ont vu le film, comme moi, ne se laisse pas arrêter. Même si le début et la fin sont semblables, le reste du livre demande à être lu sans attente...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Du gâteau. Elle n'avait même pas de porte blindée. Les gens viennent vraiment là pour se faire tuer. Ce genre de maison, c'est le rêve de tous les voleurs, violeurs et assassins du pays. Elle aurait pu avoir un gros chien noir bien vicieux. Même pas. Elle n'avait qu'un perroquet jaune dans sa cage. Je l'ai tué aussi. Voilà. Naturellement, je me suis un peu amusé avec elle. Il fallait la voir, elle avait tellement peur qu'elle n'a même pas crié quand je l'ai étouffée sous son traversin. Je m'en suis payé cinq autres comme elle dans le coin, mais c'est la seule que j'ai tuée, les autres, c'était seulement pour les violer ou leur piquer leur fric. Ensuite, j'ai filé. C'est ça qu'il faut faire, dégager vite fait pour qu'il ne vous arrive rien de mal.
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Dans le jury, il n'y avait que des Blancs, ils ont entendu les faits et m'ont reconnu coupable après moins d'une heure de délibération. Il leur a fallu une heure de plus pour demander la peine capitale. Le juge, un Blanc, a rendu son verdict. Il a dit que j'étais un animal et que je ne méritais pas de vivre.
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Il s'était toujours demandé pourquoi la majorité des hommes, même confrontés à leur propre fin, persistait à se dire innocente. C'était vrai même pour les pires psychopathes, les tueurs en série qui avaient un tel mépris de la vie humaine qu'ils préféraient abattre quelqu'un que discuter avec lui; ils préservaient cette aura maléfique, à moins qu'on ne les persuadât que la confession leur viendrait en aide. L'étalage des horreurs qu'ils avaient commises prenait alors un sens nouveau, il les blanchissait, remettait les pendules à zéro.
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Dans chaque crime et chaque procès qu'il avait couvert, il avait vainement cherché un accusé qui fût véritablement innocent. Il avait entendu beaucoup de verdicts de non-culpabilité, des accusations écartées par manque de preuve, des causes gagnées grâce à l'éloquence de la défense ou la faiblesse du parquet. Mais il ne se rappelait pas un seul cas d'innocence.
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Comme c'était dur de ne pas participer à la vie quotidienne de sa fille. Il s'imagina en train de lui verser son lait au petit déjeuner, de lui lire une histoire, le soir, avant qu'elle s'endorme, de lui tenir la main quand elle était malade, d'admirer les dessins qu'elle rapportait de l'école. Il chassa son amertume.
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