Ce livre m'a emmenée loin, très loin... A travers lui j'ai replongé dans la ville de Haïfa, que j'avais autrefois si peu aimé mais qui me parait maintenant tel un Atlantide perdue comme le dirait la narratrice. Israël, fin des années 70, c'est l'histoire d'un amour, sans âge ni sexe entre Rivi, lycéenne de 15 ans et Michaëla, sa prof de littérature. On suit l'intrigue au travers du journal que Rivi écrit à Anne Franck Celle ci va lui apprendre l'amour, mais aussi l'art et la vie. Des années après, ayant chacune repris le cours de leurs existence, l'amour est toujours là, vivant, malgré les années.
Ce roman merveilleux est un hymne à l'amour, la vie l'art et la liberté.
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C'est excellent roman qui nous emporte dans une nostalgie très forte. Une relation amoureuse et sexuelle entre une jeune femme et une de ses professeurs. On plonge dans l'univers d'Israël et les ambiances, les peurs, les doutes, les joies sont très bien décrites. Beaucoup de questionnements de cette jeune fille emportée par une passion qu'elle ne contrôle pas et qui aura des conséquences importantes pour les deux femmes. Une histoire passionnante qui m' a laissé beaucoup de tristesse en bouche... je recommande vivement. Bonne lecture à vous!
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J'ai aimé ce livre, mais je l'ai trouvé trop "longuet". L'auteur pouvait éviter de raconter des détails sans importance, qui ralentissent l'histoire et l'éloignent du fil conducteur.
J'ai trouvé gênant aussi l'idée suivante : être lesbienne semble une tare. La bisexualité et l'hétérosexualité sont bien plus honorables... Bof. On dirait qu'une femme ne peut pas s'accomplir si elle n'a pas de mari et d'enfants... Rebof.
Sinon, jolie histoire qui se lit avec plaisir et qui nous fait voyager en Israël.
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Nous avons échangé un regard et nous avons souri. Que m'as tu appris ? A embrasser. a faire l'amour. A crier en jouissant. A m'exposer nue sous le soleil. Les vêtements ne sont voués qu'à nous couvrir, mais nous nous découvrons avec les mots. A nous comporter envers chacun aimablement et sereinement. A danser le tango et le paso-doble. A lécher de la confiture de fraise le corps. A vénérer Aphrodite et les Muses. A écouter de la musique. A aimer les chiens et Virginia Woolf. A travailler dur, car le talent ne compte que pour dix pour cent. A suivre son cœur et savoir payer le prix. A accomplir les devoirs de la vie. Et que leur dire de plus maintenant?
On érige des forteresses pour protéger des choses qui nous semblent importantes mais on ne se rend pas compte que le plus important c'est le lien avec les autres.
Ils sauront qu'à Haïfa, dans les années 70, une jeune fille a écrit et a aimé.
Judith Katzir :
Chère AnneDans un salon de la Cité internationale universitaire de Paris dans le 14ème arrondissement,
Olivier BARROT présente le
roman de l'écrivaine israélienne
Judith KATZIR "
Chère Anne" et en lit un extrait.