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Un grand moment et de superbes instants de voyage ! ... KAUFFMAN

L'archipel des Kerguelen anciennement îles de la désolation découvertes en 1772 par le marin breton qui leurs a légué son nom ...
C'est une histoire de rendez-vous manqués qui commence dès qu'on se rend compte que ce n'est pas le très recherché continent austral ...
Les îles Kerguelen fascinent considérablement ..
Un grand territoire vide et vierge au bout du monde peuplé par des éléphants de mer avec pour capitale une base scientifique française en taules de 100 personnes ...
on ne peut rejoindre ce superbe et redoutable archipel que par un long voyage en mer au départ de la Réunion dans une mer souvent violente.
Des fjords .. des falaises et montagnes acérés ... des plages .. le ressac ... des vents déchainés ... un glacier permanent perché sur un massif montagneux ... des températures assez constantes toute l'année ... un temps très instable ...des tourbières et paysages lunaires ( un peu l'Islande sans les volcans ) ...
Par ailleurs de faibles traces d'histoire très bien documentés et laminées par le temps et le vent !
Toujours un contraste entre les passages de grands voyageurs ainsi que des baleiniers et le vide partout bruyant ... systématiquement constaté ...

Un vide plein de noms et de traces de mémoire ...
Pour toutes ces raisons cet archipel est une véritable expérience intérieure surtout si il y a chez le lecteur : le désir presque le besoin d'y aller et de voir !

Ce carnet de voyage est un délice un vrai voyage ... un de ceux qui nourrissent les yeux et l'esprit ..
PS : un texte très bien documenté à tous points de vue ...
PS: lire ce texte c'est aller au Kerguelen et le terminer c'est y être allé !
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A l'occasion du passage du Vendée Globe dans ces contrées désolées, il est l'heure de réactiver mes obsessions pour ces îles loin de tout, dont les Kerguelen représentent la partie la plus "accessible", de par sa nombreuse littérature, cet ouvrage étant le plus facile à se procurer dans ses différentes éditions.

Jean-Paul Kauffmann rend à merveille l'univers naturel et humain de l'archipel, convoque les récits du passé à travers une bibliographie exhaustive, et boucle en un tour de main habile ce récit de voyage aux confins, s'effaçant juste ce qu'il faut pour que chacun se sente à sa place, une grande leçon de mesure et d'équilibre.
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L'arche des Kerguelen
Voyage aux îles de la Désolation
Jean-Paul Kauffmann
Flammarion, 1993, 247p


Sur les Kerguelen, j'ai lu Marcher à Kerguelen de François Garde, et le voyageur du pays de l'ombre d'Isabelle Autissier. Je lis maintenant avec appétit le livre de Kauffmann, un auteur que j'aime bien. Moi aussi je voyage, comme je peux, aux Kerguelen, les derniers endroits de la planète à être encore mal explorés.
Qui se rend aux Kerguelen, si ce n'est ceux qui ont une mission à remplir, logistique, technique, scientifique, militaire, sur ces îles françaises du bout du monde, au Sud de l'océan Indien, perdues entre l'Afrique du Sud et l'Australie, et peu éloignées de l'Antarctique à laquelle elles n'appartiennent pas ? Ce sont dans un extrême isolement des terres de vent, de tempête, le pays de l'ouragan perpétuel, une nature aride, hostile, des châteaux de basalte, des pierres et des tombes. On trouve du chou dans cette maison du houx, Ker Kelenn. On aurait pu faire commerce de laine, avec l'introduction par les frères Bossière, de moutons, de mouflons, ou faire prospérer une station baleinière. Mais l'île n'en veut pas, elle porterait malheur, les oubliés De Saint-Paul accuseraient davantage La Langouste française, et J.P. Kauffmann y trouve sa vérité, lui qui porte en lui la dévastation. Kerguelen, son découvreur qui n'a pas voulu, osé, y débarquer, n'y a pas fait bonne figure et son expédition lui a valu souffrance et déshonneur. « Le temps n'est pas venu de me justifier, temps heureux pour moi ou après ma mort ». N'y pullulent que lapins, rats et chats. Les pétrels et les loups de mer sont en grand nombre. On y entend le cri navrant de l'albatros fuligineux. Il y a aussi dans ce paysage grandiose et coloré, l'herbe émeraude, les ors sur les roches, le ciel lapis-lazzuli, les restes que laissent les mesquineries des hommes. A Kerguelen, on fait solitude. Cependant les îles sont à découvrir, porteuses d'avenir.
J.P.Kauffmann s'y rend pour accomplir un rêve d'enfant-lecteur, et pour y apaiser ou fortifier son être. Il n'est revenu du Liban que depuis trois ans. Son but est d'admirer l'arche des Kerguelen.
Il part de la Réunion, l'île la plus proche à 3250km, sur le Marion-Dufresne avec une équipe de scientifiques. Il arrive sur la Grande-Terre par un matin calme. Il trébuche. Quelle parodie. Drôle d'aventurier dans la tourmente. Kauffmann éprouvera son vieillissement, ou sa fatigue, en compagnie de ces hommes jeunes, souriants, attentionnés, lui qui marche moins vite, dont le pas est maladroit. Il aura un moment de panique quand contemplant des chutes d'eau, qui ne tombent pas, mais montent sous l'action du vent, et le brouillard se levant, l'obscurité s'étendant d'un moment à l'autre, il ne retrouvera plus le chemin de la cabane. En revanche, il les ébahit en lisant, et par ses lectures.
Kauffmann craint que le mauvais temps ne l'empêche de voir de Port-Christmas la voûte de pierre de 103m de haut. le temps est avec lui, mais l'arche s'est effondrée entre 1908 et 1913.

C'est un livre de voyage extérieur et intérieur. le dehors est fascinant, et le dedans émeut. L'écriture est élégante et mélancolique.
Quelques lectures : Allan Sillitoe, Les Aventuriers de l'Aldébaran
Valéry Larbaud, Aux couleurs de Rome
Patrick O'Brian, L'île de la désolation


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L'arche des Kerguelen n'existe plus (effondrée entre 1909 et 1914) mais Jean-Paul Kauffmann poursuit un songe : « Toute mon enfance j'ai rêvé des Kerguelen ». Il embarque sur le Marion-Dufresne depuis l'île de la Réunion et accoste aux îles de la Désolation connues sous le nom de leur découvreur, Kerguelen (Yves-Joseph), district des terres australes et antarctiques françaises (TAAF) avec, en visée, l'arche chimérique. Rudesse et solitude, lenteur et âpreté caractérisent la découverte de l'archipel grand comme un département français. le voyage de Jean-Paul Kauffmann a des accents baudelairiens : « L'ennui ne connaît ni la nuance ni la satiété » ; « Existence cloîtrée, sans véritable but : pour moi la vérité à l'état pur ». Les sentiments suscités par les Kerguelen sont puissants et opposés : fascination devant un monde de mousse et de basalte hanté par un vent omniprésent, grondement antédiluvien : « Sa voix à la puissance des chants de la liturgie orthodoxe » et que rien n'arrête, détourne ou estompe, peur ressentie face à un paysage originel mais aussi exaltation quand le ciel est récuré par le vent et le soleil « une beauté particulière qui s'insinue dans les coeurs » diront les deux frères Rallier du Baty échoués volontaires pendant deux ans au début du XXe siècle. Une carte en début d'ouvrage situe les îles. Quatre parties oscillant entre quarante et soixante pages structurent le récit : « Sa Majesté parut satisfaite… » ; « L'Ancre de miséricorde » ; « Port-Jeanne-d'Arc » ; « Port-Christmas ». Les 256 pages du journal se dégustent à travers la clarté et la densité de l'écriture, l'émotion en filigrane, l'acuité du regard et une manière littéraire de restituer aux lecteurs des visions compréhensibles et touchantes. La rudesse de l'archipel dégage une mélancolie sans borne. Jean-Paul Kauffmann a souvent recours à la Bible pour étayer ses observations quand le paysage volcanique semble s'enfanter sous ses yeux. Puis la poésie vient naturellement sous la plume de l'auteur pour dire l'inouï, le vent ou l'eau : « un ressac qui renvoie par ondes le silence » ou encore pour rendre compte d'une situation presque banale, un bain en plein air aux sources thermales : « La face contre le firmament, je fais la planche, porté par le vide ». On croirait lire un haïku. La sobriété de l'écriture intimement liée à la pudeur de l'écrivain démultiplie la force du Voyage aux îles de la Désolation. Son enfermement durant trois ans au Liban comme otage n'est jamais évoqué directement mais il se distille par petites touches de manière discrète et percutante : « Dans le noir, la solitude s'est approchée… Elle est si palpable qu'elle a cessé soudain de m'effrayer ». Sa définition de la solitude va dans ce sens : « Comment mesurer la solitude ? A la friction que le moindre bruit produit dans l'air, suspension affolée qui se répète et ne transmet rien, puis s'éteint. La solitude est cette épaisseur qui capitonne les sons… Cet emprisonnement de l'onde sonore n'a cependant rien à voir avec le silence... C'est un glissement dans l'absence… ». Ce journal de voyage de haute tenue peut sembler mince de prime abord ; après lecture, il se révèle labyrinthique, tel l'archipel, avec ses rappels historiques, ses renvois sur d'autres journaux (Aubert de la Rüe, Rallier du Baty, Enzenperger…), d'autres écrits (dont certains jamais édités dorment encore dans des malles) à propos des Kerguelen mais aussi et surtout par des réflexions de l'auteur, jamais vaines, toujours stimulantes, sur la place de l'homme dans l'univers, sa vacuité et sa grandeur.
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« Pour le survivant, tout livre a un sens. Peu importe son contenu. La moindre histoire est stimulante parce qu'elle donne l'illusion d'être libre. Nous ne sommes plus seuls. Ce qui dans des circonstances ordinaires paraissaient obscur ou insignifiant ne l'est plus. Contraint à l'élémentaire, l'esprit extrait d'emblée l'essence des choses, élucide ce qui est hermétique, pourvoit à ce qui est indigent. Avec le presque rien, on invente presque tout. »

Jean-Paul Kauffmann a toujours rêvé des îles Kerguelen, cet archipel de l'Océan Indien à la limite du continent antarctique, possession française depuis sa découverte par Kerguelen en 1772, peuplé de quelques militaires et scientifiques et de milliers de lapins, éléphants de mer et manchots. Les paysages sont fabuleux, chaos premiers aux évocations bibliques.

« Entre la page blanche et l'achevé d'imprimer, les Kerguelen donnent l'illusion d'approcher des origines ou des fins dernières. »

Quatre ans après sa libération de captivité, c'est chose faite, il s'embarque sur le Marion-Dufresne se confronter à cet archipel désertique, battu par la pluie et les vents, mi- mystère, mi-vérité. À côté des découvertes naturelles, géologiques, botaniques, zoologiques, à côté des paysages fantastiques, il teste cette nouvelle forme de solitude, où, cette fois encore, le temps ne se compte pas, mais à laquelle l'espace donne une ouverture pour lui salutaire.

« Je suis heureux d'affronter de mon plein gré l'extrême solitude et l'élémentaire clarté d'une nature hostile. »


Pas un mot de sa captivité, mais au travers des phrases, au-delà du récit de voyage, du rapport des nombreuses connaissances historiques ou géographiques accumulées , du recensement scrupuleux des noms de lieux et des morts, célèbres ou obscurs, Kauffmann poursuit une réflexion qu'il a intégrée à tout son être, qui s'est construite dans le cachot, et l'a sans doute sauvé, sur le temps, le silence, l'attente, la solitude.

« Existence cloîtrée, sans véritable but : pour moi la vérité à l'état pur.Désolation, terre de l'attente. Attente du chaland, attente d'une meilleure météo, attente du Marion, attente de l'arche que je n'ai pu rallier par Val Travers. C'est l'espoir sans l'impatience.
Le temps est un espace que le ciel et le vent laissent ouvert. Nul besoin de combler ce vide. L'attente ne s'épuise pas en efforts inutiles, en signes dérisoires que d'ordinaire l'on s'impatiente à interpréter. Dans le désoeuvrement kerguélénien, il entre une indolence qui est le contraire de l'apathie, une sorte d'insouciance ardente, tendue vers rien. L'esprit ne dépend ni des faits ni des instants, il n'est captif ni du passé ni de l'avenir. L'ordre des jours est aboli. »
Dans cette expédition, Kaufmann court après des chimères, peut-être. Il s'imprègne du vent (« la singulière complicité entre le silence et le vent »), de la lumière, des odeurs qu'il partage avec ces explorateurs et aventuriers dont les pas l'ont précédé sur l'île.
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« L'Arche des Kerguelen » : Jean-Paul Kauffmann (Poche, 210 p)
Embarquement instantané pour les îles de la Désolation, autre nom bien trouvé de cet archipel des Terres Australes Françaises. Dès les premières pages, l'écriture très soignée de l'auteur nous exile aux confins d'un monde quasi inhabité. le dépaysement est immédiat : le vent, encore et toujours le vent, la pluie, pas un arbre sur ces terres découvertes en 1772 par un navigateur breton, cette colonie française où des missions scientifico-militaires se succèdent depuis des décennies, histoire de vaguement maintenir une présence formelle tricolore. L'écrivain-journaliste y court après un rêve d'enfance, voir la célèbre arche de pierre de plus de cent mètres de haut. Débarqué là pour quelques semaines par le navire qui relie 4 fois par an l'archipel à l'ile de la Réunion (première terre habitée à plus de 3000km), il partage avec nous son carnet de voyage, alternant descriptions de rudes paysages, de la faune et de la flore, récits des personnages (marins ou militaires) qui ont foulé ces paysages depuis plus de deux siècles. Il puise dans ses souvenirs de lecture (il a presque tout lu sur les Kerguelen pour préparer son voyage), nous offre ainsi des sauts dans le temps qui jalonnent ses randonnées dans des paysages ignorant presque l'humanité. C'est aussi une réflexion sur le temps, imprégnée ici ou là de références religieuses. C'est beau, parfois répétitif. Et si j-J.P. Kaufmann n'évoque jamais son «expérience» d'otage durant trois ans au Moyen-Orient, on la devine par quelques allusions dans ce récit de voyage aux confins de la civilisation. Car la solitude, même partagée ici avec quelques autres dans cet éloignement volontaire, en rappelle toujours une autre : «Plus que la souffrance, le désoeuvrement n'est-il pas l'épreuve suprême ? Qui sait combler le vide de l'âme quand plus rien ne l'absorbe est tiré d'affaire. Il triomphe du supplice le plus cruel : le temps sans mesure ni terme. La douleur occupe ; l'être souffrant se contemple dans son tourment. L'ennui ne connait ni la nuance ni la satiété.»
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Livre retrouvé par hasard en ces temps de recherche de lectures pour combler le confinement. Et livre idéal je crois pour cette période, qui nous fait voyager par l'imaginaire vers des terres inconnues, presque irréelle et pleines d'histoires, déjà.
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Jean Paul Kauffmann rêvait depuis toujours de visiter les Iles Kerguelen, confettis français dans les confins australs de l'Océan Indien.

Pour rallier ces lieux isolés au milieu de nulle part, le Marion-Dufresne part de la Réunion pour une traversée d'environ 8 jours. L'objectif affiché de Kauffmann est de découvrir l'Arche des Kerguelen, merveille naturelle située à côté de Port Christmas. Il y est accueilli par la petite communauté qui se succède à Port aux Français, militaires, fonctionnaires et chercheurs, de sexe masculin à quelques rares exceptions près. Il va accompagner les uns et les autres pour découvrir cet univers hostile et fascinant : il y fait froid, le vent souffle sans arrêt, le brouillard et les nuages cachent parfois le relief accidenté de l'ile qui culmine à 1850 m, la végétation est rase, la faune sauvage. Pour autant, les lieux ne sont pas indemnes de la présence humaine qui y a bâti, y a importé animaux et plantes qui ont transformé la faune et la flore originelles.

Jean Paul Kauffmann retrace l'histoire de ces lieux dont la découverte remonte au 18ème siècle par le chevalier de Kerguelen qui pensait avoir trouvé le mythique continent austral. Personne ne raconte comme lui la marche, les rencontres avec les hommes qui y sont en mission, les lieux isolés, les paysages grandioses et désolés. Pourquoi est-il là se demande-t-il : pour se retrouver ? pour s'abstraire de ce monde agité dans lequel il a du mal à vivre depuis son retour du Liban ? Comme toujours, il ne parle pas frontalement de son expérience traumatique mais celle-ci affleure doucement par quelques touches pudiques. le lecteur est transporté au bout du monde par les descriptions lumineuses de Kauffmann et par son érudition.
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Jean-Paul Kauffmann est un écrivain voyageur! Je ressors de cette lecture émerveillée par ces paysages effrayants et magnifiques. Non, il n'aura pas vu l'Arche de Kerguelen qui a s'est s'effondrée sur elle même au début du XXe siècle, attaquée sans relâche par le vent et la houle. Mais quel beau voyage dans le passé, l'histoire, le rêve, les éléments, nous offre l'auteur dans ce beau livre.
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Les Kerguelen, un archipel au bout du bout du monde. Découvert au 18è siècle par le chevalier Kerguelen, oublié, retrouvé, jamais apprivoisé, il sert aujourd'hui de base pour quelques expériences diverses.
Trop venté et trop loin de tout, il n'a jamais été réellement colonisé.
Kauffmann en rêvait, il y est allé et a vécu plusieurs semaines dans ces îles bien nommées de la Désolation.
Toutes les tentatives pour s'y installer ont échoué, seuls quelques scientifiques et quelques militaires font des séjours là-bas.
En effet son éloignement lui vaut de posséder encore quelques spécimens de flore et de faune disparus ailleurs.
Sensible à l'envoûtement de ce lieu,
il découvre les différentes facettes de l'île et essaie de rejoindre le lieu mythique de l'Arche, une voûte de pierre de cent mètres de hauteur à l'entrée de Port-Christmas.
Mais les Kerguelen doivent rester un mythe...

J'avais lu ce livre à sa parution en 1993 mais je l'ai trouvé chez un bouquiniste et l'ai relu avec plaisir.
Kauffmann a un réel talent pour s'immerger dans des lieux extraordinaires, loin de tout, et chargés de mystère et pour en tirer des récits passionnants : les Kerguelen, mais aussi Saint-Hélène avec "La chambre noire de Longwood", "Courlande", et aussi "La maison de retour" pour cette maison isolée dans les Landes.
C'est un livre qui nous transporte certes dans l'espace mais aussi dans le temps car cet archipel est comme hors du temps et Kauffmann l'exprime très bien.
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