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EAN : 9782847423396
137 pages
Le Passage (08/09/2016)
3.79/5   21 notes
Résumé :
Claudine, Mona, André, le petit Maurice récitant des poèmes, il bambino Bruno, Bernadette en chignon ou Alexandre le virtuose, ce sont eux les corps fragiles, parmi beaucoup d’autres. Des corps qui saignent, s’embrasent, se dérèglent ou s’épuisent, des corps qui, au gré d’une médecine impatiente, pourront être secourus ou sauvés.

Derrière les draps froissés, ce sont autant de destins qui se livrent à Marie-Antoinette, première infirmière libérale de L... >Voir plus
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Isabelle Kauffmann Les corps fragiles le Passage ( 138 pages – 15€)

La couverture mérite un arrêt sur image. Un titre qui renvoie à la fragilité de notre ossature/ notre charpente. On peut se casser un bras ,une jambe, se broyer une main, se tordre un pied, se luxer une épaule. Dans tous ces cas, on appréciera les mains expertes qui soigneront nos maux.

Les deux silhouettes aériennes,pleines de grâce, de délicatesse, de légèreté, de souplesse, sculptures de l'artiste Roseline Granet rappellent la nouvelle d'Isabelle Kauffmann dans Cabaret sauvage «  Trapèze-moi », à la chute dramatique.

L'auteur autopsie, dissèque le corps et consacre chacun des chapitres à un organe, un membre précis: mains, coeur, tête, jambes, yeux.

Isabelle Kauffmann a l'art d 'introduire son motif. du gros plan du dessin de la main d'une enfant de six ans ( en 1935) l'oeil glisse, coulisse vers les mains de madame Masson, aux doigts difformes, «  aux articulations boursouflées ». La vocation de la «  petite Antoinette » était née, trouvant «  injuste » cette inégalité, consciente des difficultés rencontrées par cette voisine dans la gestion de son quotidien, elle veut aider, soulager, être utile. le rendez-vous matinal avec sa patiente devient un rituel.

L'auteure nous plonge dans la campagne que son héroïne traversait pour se rendre à l'école. La narratrice confesse y avoir puisé «  plénitude et harmonie », son « équilibre fondateur », indispensable quand on embrasse la vocation de soignante.

Mais avoir la vocation ne suffit pas, suivre le cursus d'infirmière nécessite volonté et travail. de la ténacité aussi, surtout quand on se retrouve orpheline à 19 ans avec une soeur cadette à prendre sous son aile.

Marie-Antoinette revisite ses débuts à l'hôpital Saint Joseph, pointe le fossé entre les cours et la réalité. Certains gestes n'étaient pas enseignés, comme le massage cardiaque. Certains sujets restaient tabous comme le sexe, obligeant le personnel à se former sur le tas. Elle se remémore les «  traversées nocturnes en solitaire », pas encore préparée à côtoyer la mort, qui la laisse «  démunie et impuissante» .
Elle travailla aussi à La Croix rouge, en 1954, période où elle doit venir en aide à « une population indigente ». Elle n'hésite pas à sacrifier son salaire pour permettre à une mère de nourrir son jeune enfant.

Elle souligne aussi la pénurie de personnel, qui est toujours d'actualité et qui conduit à l'épuisement physique et parfois au burn out, même si ce terme est plus récent. Elle se revoit effectuant comme un travail à la chaîne, épuisée.

On croise des auxiliaires de santé plus anciennes :les religieuses aux «  cornettes blanches », «  comme des grands oiseaux battant des ailes » à qui Marie-Antoinette reproche leur «  Manque d'humanité ».

Être infirmière, c'est se dévouer corps et âme, alors peut-on concilier vie privée et professionnelle quand on décide de s'installer infirmière libérale ?
La narratrice confie comment elle géra les deux, mettant en exergue les qualités de son mari : «  il me soutiendra, m'attendra, m'écoutera avec une infinie patience. »

Une impressionnante galerie de patients aux pathologies diverses , passées dans les mains délicates de Marie- Antoinette défilent. Des jeunes, des plus âgés, des gens modestes, des artistes illustres, émirs, des fous, tous sont soignés, écoutés avec la même attention. «  Quel miracle quand la vie jaillit de la maladie ! ». Sa présence apaise. Elle est la confidente, la conseillère, la mère qui offre du réconfort par sa voix lénifiante. «  La voix éclaire celui qui l'écoute ».
Mais Marie-Antoinette se fait un honneur de refuser toute invitation.

La tuberculose sévit encore, faute d'antibiotiques, la polio ( obligation du BGC en 1950), l'alcool fait ses ravages. Un miracle quand elle réussit à contrer une tentative de suicide. Des situations de détresse pour des jeunes filles accouchant seules ( déni de grossesse), la contraception étant à ses balbutiements «  au seuil des années 70 ».
Puis, dans les années 80, l'infirmière dévouée sera confrontée à ce « tsunami planétaire », le sida, dont Philippe Besson retrace l'origine dans le patient zéro ( Incipit). de ses parents Marie-Antoinette a hérité les valeurs de la tolérance et le respect, pas d'homophobie chez eux, ce qui explique sa consternation de constater le rejet de la société, mais aussi des parents qui n'acceptent pas cette déviance.

Si exercer le métier d'infirmière, on le sait demande «  dévouement,empathie, rigueur, dextérité, vivacité, connaissances », on ignore souvent qu'il leur faut aussi «  des jambes » pour parcourir «  une quarantaine de kilomètres par jour » à pied, les ascenseurs sont réservés aux «  immeubles bourgeois ».

Elles savent offrir «  cette seconde bénie », «  cette fraction intime de bonheur » par un sourire, un geste, une parole. Vient à la mémoire le témoignage de Sylvain Tesson, plein de gratitude pour celles, ceux qui l'ont remis sur pied.


Dans le touchant chapitre final L'âme, Marie- Antoinette , «  l'infirmière chantante », à «  l'âme de Saint- Bernard », converse avec Françoise, la soignante à trottinette, à qui elle a ouvert la voie, chacune d'elle comparant leur carrière après 40 ans de pratique. Ne sont-elles pas devenues la figure respectable du quartier après tant d'années dans le même secteur, avec qui on reste en lien ?
Elles ont vu les miracles opérés par les vaccins, les antibiotiques, plus d'hygiène, du matériel jetable. Mais constatent un manque de solidarité, une solitude plus grande de nos jours pour les personnes âgées, parfois un sentiment d'abandon.
Et de reprendre l'injonction de Louis Chedid : «  On ne dit pas assez aux gens qu'on aime qu'on les aime », pour conjurer l'inéluctable, la finitude de la vie.

Toutefois, si l'avenir est à la robotique, «  aucune machine ne pourra remplacer l' attention », l'oeil de l'infirmière qui , lors de ses visites à domicile, soignent le corps et l'âme, la vie pouvant être d'une brutalité insensée. Un travail prenant, épuisant » un combat » selon les cas, comparé à la journée «  d'un paysan tôt dans ses champs, qui fait le tour de ses terres et revient à la tombée de la nuit ».

La genèse du roman, Isabelle Kauffmann nous la révèle dans l'appendice.
Isabelle Kauffmann à travers ses personnages explore la relation patients/ soignants.
Sa formation de médecin est là en filigrane ainsi que ce dévouement envers les autres, les patients. le vibrant hommage qu'elle rend à Marie-Antoinette est pétri de déférence, d'admiration pour avoir été pionnière dans cette profession. Elle rappelle la britannique Florence Nightingale, infirmière et féministe, exemplaire pour sa compassion et dévouement aux soins des malades.

L'auteure insiste sur le rôle que les infirmières ont auprès des personnes isolées.
N'est -ce -pas un des métiers qui a toujours forcé l'admiration ? D'autant plus de nos jours où les conditions de travail semblent s'être dégradées.
A travers ce parcours d'une vie se déroulent les progrès de la médecine , des soins plus adaptés, des vaccins qui épargnent des vies, contrairement aux hécatombes, aux pandémies du passé. Sauf que les années 80 voient l'émergence du sida.

Isabelle Kauffmann tresse des louanges à Marie-Antoinette qui a su soigner le corps et l'esprit , avec abnégation et patience et réaliser admirablement son rêve d'enfance.
Elle signe un remarquable éloge de la profession d'infirmière dans lequel elle entrelace un panorama de la médecine, son évolution et les conditions de travail du personnel soignant, autrefois et de nos jours. Un roman qui met au centre le corps,qui « n'est pas un havre de paix, mais un monde frémissant en perpétuel remaniement » . Une note positive éclaire le roman : « l' optimisme », dont Marie-Antoinette est habitée. Un récit mâtiné d'humanité.




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A six ans, la petite Marie-Antoinette est frappée par les mains tordues par l'arthrite de sa voisine. Intrépide et dévouée, elle se lève tous les matins une demi-heure plus tôt pour aider la vieille femme à s'habiller. Elle découvre ainsi la vocation qui dominera toute sa vie : aider les autres et soulager les corps souffrants. Ses corps souffrants, si émouvants dans leur fragilité, ce seront ceux de tous les patients que sa profession d'infirmière l'entrainera à croiser : enfants d'immigrés à la merci de la moindre grippe, fumeurs invétérés à la gorge percée, femmes battues et maris alcooliques, musiciens amputés par la gangrène, vieillards abandonnés par leurs familles, fillettes enceintes…

Abordant un par un chaque partie du corps – les mains, la tête, les yeux, le sexe, etc. – ce petit livre, né d'une suite d'entretiens menés par Isabelle Kauffmann, elle-même infirmière à domicile, plonge dans les souvenirs semi-romancés de la première infirmière libérale de Lyon, la généreuse et énergique Marie-Antoinette. C'est un très beau portrait de femme tracé d'une plume délicate, autour duquel gravitent des dizaines d'autres personnages esquissés brièvement mais avec sensibilité. L'auteur mène en parallèle une réflexion sur le corps, ses milles petites souffrances et misères, mais également les miracles insoupçonnés dont il est capable, endurance merveilleuse des soignants, amour dévoué des proches, guérisons spontanées… Les quarante ans de carrière de Marie-Antoinette sont aussi l'occasion de découvrir l'évolution des moeurs et de la médecine durant la seconde moitié du XXe siècle, notamment sur le sujet de la sexualité et de la vieillesse. Une très jolie et émouvante leçon de vie qui force l'admiration et nous rappelle que l'humain devrait rester au centre des relations entre malades et soignants. Leçon que grand nombre de médecins ont oubliée depuis belle lurette, hélas.
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Ce petit livre dense est pétri d'humanité. Il retrace le parcours d'une femme, Marie-Antoinette, première infirmière libérale de Lyon, et nous éclaire sur l'évolution de la médecine pendant une cinquantaine d'année.
Le livre commence par la naissance d'une vocation. Très tôt Marie-Antoinette, va découvrir son goût pour aider les autres en étant le témoin de la souffrance de sa vieille voisine. Cette entrée en matière est à la fois émouvante et édifiante.

Sa construction est très attractive, plutôt qu'une bête chronologie, l'auteure a choisi de mettre en lumière , chapitre après chapitre , les différentes parties de notre corps, explorées soit à travers leurs maux dans une sorte de premier degré, soit de manière plus symbolique et secondaire. Ces différentes parties du corps passées en revue sont aussi prétexte à des réflexions sur la vie et la façon dont on l'aborde. Et, derrière tous ces corps, il y a des hommes , des femmes , des enfants qui chacun réagissent et se dévoilent de façon singulière.

La lecture est très agréable, rien de morbide, c'est bien de la vie qu'il s'agit ici ! Il y a juxtaposition de réflexions, anecdotes et souvenirs, l'écriture porte tout cela avec simplicité et précision, cet hommage au métier d'infirmière n'est que justice. Il est d'autant plus sensible sans doute, que l'auteure, médecin elle-même, sait bien de quoi et de qui elle parle.
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Ce livre est beau en main, la quatrième de couverture m'annonce le récit de la vie de Marie-Antoinette, première infirmière libérale à Lyon.
La construction m'interpelle, chaque chapitre porte le nom d'un organe. du premier la main au dernier l'âme, me fait penser que je vais voyager du tangible à l'impalpable. Concept parfaitement illustré par la photo des "Petits trapézistes" de Roseline Granet en couverture.

"C'est comme ça que tout a commencé, un jour d'octobre 1935. J'avais six ans. En classe, le maître nous avait fait poser la main sur une page blanche, bien à plat, les doigts écartés, étirés comme les branches d'un arbre, les pétales d'une marguerite, une étoile, un soleil, une aile d'oiseau, les nervures d'une feuille de platane – les idées n'avaient pas manqué-, jusqu'au silence imposé. Puis nous avions lentement suivi ses contours avec un crayon, nous appliquant pour passer au plus près de la peau et ne rien laisser échapper de ce drôle d'objet qui n'était autre qu'une parcelle de notre propre corps."
De cet exercice scolaire l'oeil de la petite fille va glisser sur les mains d'une voisine déformées par une polyarthrite rhumatoïde. du haut de ses six ans elle décide de lui prêter ses mains agiles tous les matins pour enfiler ses bas et mettre ses chaussures.
Ainsi naquit "son intérêt pour les autres".
Vingt ans après, elle intègre le service cardiologie d'un hôpital, pour son premier poste d'infirmière.
Mais d'un drame familial, elle tire une force pour gagner son indépendance et exercer "le prendre soin des autres, de tous les autres".
Au fil des chapitres, ce sont les maux du siècle qui défilent : tuberculose, alcoolisme, méningite, avortements, folie et ce fléau du Sida.
Avoir des jambes solides, un coeur bien accroché, la tête froide en toute circonstance et surtout être cette main tendue, le geste et la parole qui rassure, savoir évoluer dans tous les milieux, ne jamais juger, créer du lien.
Car à travers cet inventaire à la Prévert, c'est la notion de lien qui se délite des années 1950 à nos jours, plus de solitude moins d'entre-aide spontanée, celle qui consiste à partager le peu que l'on a. Moins de sourire donc moins de mots, le repliement des personnes âgées.
Cela me fait penser au fait divers de cette dame qui est resté une semaine auprès de son mari mort, sans qu'elle ne s'en aperçoive et sans que personne ne s'en inquiète.
Modification du paysage qui devient urbain.

La grande qualité de ce récit c'est qu'il ne se lit pas il se vit. Car de l'enfant de 6 ans jusqu'à la maturité, la détermination de Marie-Antoinette ne faiblit pas illuminée par son humanité.
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 3 mars 2017
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Attirée par le titre et la couverture épurée qui y fait écho, je ne regrette pas que mon attention se soit portée sur les Corps Fragiles, un petit roman plein de grâce, écrit avec talent et beaucoup d'âme...
En surface, le corps fragile est un récit semi-biographique, mêlé de la propre expérience d'infirmière de l'auteure, Isabelle Kauffmann, et de celle de la première infirmière libérale de Lyon, Marie-Antoinette, qui partage ses souvenirs, la naissance de sa vocation, sa formation médicale, puis sa carrière, passée à arpenter les traboules lyonnaises, et à user ses mocassins de chez un patient à l'autre... Les patients justement et leurs maladies, les défaillances de leurs corps, leurs souffrances et drames qu'elle accompagne de son mieux, et en filigrane l'évolution de la médecine, l'évolution des moeurs...
Mais ce qui fait le véritable charme des Corps Fragiles, c'est justement qu'il n'est pas construit de manière chronologique mais thématique, autour de parties du corps justement, autours desquelles sont associés expériences et souvenirs, les mains d'abord, celles de sa vieille voisine percluse dont la vision, à l'âge de six ans, va être la révélation de sa vocation d'aidante ; les siennes ensuite, qui vont accomplir de nombreux actes médicaux ; celles de ses patients enfin, et les pathologies qui les frappent au fil des ans... et à l'avenant les jambes, les yeux, la voix, le coeur, le sexe, l'âme...

Une très agréable lecture, sensible, pleine d'espoir et d'optimisme malgré les méandres parfois sombre du sujet.
Merci beaucoup aux éditions du Passage et à Babelio qui m'ont permis de le découvrir !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le corps n'est pas un havre de paix, mais un monde frémissant en perpétuel remaniement, qui s'infecte, s'intoxique, se dérègle, se laisse envahir, déformer, écraser, gonfler, déchirer. Il se fatigue, s'use, il vieillit.
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Le regard des autres. pourquoi est-ce si important ? Un regard nous poursuit longtemps, bien après qu'il soit passé, comme l'instillation de gouttes aux propriétés puissantes. Soignante au cœur de la cellule familiale, je sais combien le regard d'un père, d'une mère enchaîne ou au contraire libère. Comme il peut protéger ou détruire. Tout dépend de l'angle de vue. (p. 113)
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Paranoïa, délire de persécution, leur angoisse les enserre, les isole dans un circuit fermé, parallèle, fragile. Je fais mine de ne rien remarquer. Je ne juge pas. J'ai connu des enfants plus raisonnables que des adultes, et des fous bien moins dangereux que les sains d'esprit.
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J'ai soigné mon quartier pendant trente-six ans. Après mon installation en 1957, je suis restée seule dix ans, puis d'autres infirmières sont arrivées les unes après les autres, tandis que le progrès médical transformait peu à peu nos conditions d'exercice.
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Vidéo de Isabelle Kauffmann
Isabelle Kauffmann - Les corps fragiles .Isabelle Kauffmann vous présente son ouvrage "Les corps fragiles" aux éditions le Passage. Rentrée littéraire 2016. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/75175/isabelle-kauffmann-les-corps-fragiles Notes de Musique : Time Passing By by Audionautix . Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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