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Spider-Man - La saga du clone tome 1 sur 3
EAN : 9782809401318
912 pages
Panini France (10/01/2008)
3.3/5   5 notes
Résumé :
Depuis plus de quarante ans, Spider-Man a vécu les aventures les plus folles, a maintes fois frôlé la mort, a combattu les pires vilains...
Mais quand il s'agit de se battre contre lui-même, une victoire est-elle possible ?

Une saga monumentale et si complexe que ce volumineux album ne peut en contenir que la moitié.
J.M. DeMatteis, Tom DeFalco, Mark Bagley, John Romita JR, Sal Buscema et d'autres grands auteurs et dessinateurs se succèd... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La Saga du Clone est une saga-fleuve qui a secoué l'univers Marvel, ou plus précisément celui du Tisseur pendant à peu près deux ans.

Revenons à la base : en 1975, le Chacal commence à bidouiller des clones pour se venger de la mort de Gwen Stacy, son élève dont il était tombé amoureux. Il "fabrique" donc un clone de Spidey, le forçant ainsi à - classique des classiques dans les comics - se battre contre lui-même.
Mais par amour pour Gwen, le Chacal se sacrifie et une explosion enterre tout le monde. Fin de l'histoire, Peter Parker est redevenu unique.

Mais comme la mort est bien souvent temporaire dans les comics, voila le clone qui resurgit, 20 ans après, entraînant le Tisseur dans une éprouvante aventure.

Eprouvante aussi pour le lecteur, qui, s'il veut des aventures galactiques, va lire les FF. Qui, s'il souhaite de l'épique, des foules de personnages, va acheter Avengers. Et s'il veut un super-héros proche du citoyen lambda, va se plonger dans Spider-Man. du moins, jusqu'en 1994.
Car si on peut faire un reproche à cette saga, ce n'est pas son manque d'inventivité, c'est de s'être mis les lecteurs à dos.

Déjà par le concept : succession de crossovers les uns après les autres, le lecteur se voit pris en otage. Pendant 2 ans, s'il veut suivre l'histoire, il va devoir acheter en plus de sa série régulière, toutes les autres séries Spidey, voire des numéros spéciaux. Bon plan pour Marvel, mais mauvais choix pour la bourse de certains.
La première idée du crossover, faire acheter d'autres séries pour les faire connaitre, est ici contrecarré : on abandonne les séries qu'on aime parce que 1. on ne comprend plus rien 2. On ne peut pas ou ne veut pas acheter 4 séries par mois.

Le problème des séries mensuelles, c'est qu'elle contienne souvent des épisodes qui bouchent les trous entre des événements importants. Pendant 2 ans, ils seront rares, toutes les forces sont mobilisées autour de la saga, au point de se sentir étouffés et sans répit.

La 3eme raison de ce désaveu (la moins légitime à mes yeux, mais compréhensible) : le fond même de la saga. Peter Parker n'est pas Peter Parker. Enfin si, mais pas le vrai. Il est vrai que Spidey n'a jamais vraiment beaucoup changé de costume - si on excepte le noir - et le même pyjama depuis 30 ans, c'est bien, mais on voudrait injecter du neuf. Un truc plus moderne, histoire de vendre aussi de nouveaux produits dérivés. C'est sans compter que la fan-base ne veut pas de changement. Superman en est un exemple : la tentative d'en faire un héros cool et moderne tout en énergie bleue après sa résurrection fut un échec et il a fallu presque 75 ans pour qu'il abandonne son slip par-dessus le pantalon.
Ici, on introduit un nouveau Spidey en plus de l'ancien : Scarlet Spider. Et on lui colle un sweat à capuche, parce que dans les années 90, c'est cool. Pas pratique pour se battre, mais ça on s'en fiche.

Bref, cette saga est longue, et encore, ici, nous n'en sommes qu'au premier tome. Si la volonté d'injecter du neuf est louable, celle de tout défoncer sur son passage et d'écorner un personnage emblématique était peut-être un peu trop extrême...
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Souvenez-vous des épisodes #144-151 d'Amazing Spider-Man (05/1975 – 12/1975), marquant la fin de la troisième année de Gerry Conway au scénario et regroupés dans le septième tome de la série "Spider-Man - Les incontournables". Cette histoire prenante fit traverser à Spider-Man la plus grande crise d'identité qu'il n'ait jamais connu. Une histoire de clones qui débuta avec un kidnapping à Paris et qui est à la base de cette deuxième et fort controversée saga du clone vingt ans plus tard.

Souvenez-vous du début de l'épisode #151 d'Amazing Spider-Man, où Spider-Man jette irrespectueusement un corps dans la cheminée d'un incinérateur, ne sachant probablement pas, qu'à l'inverse d'une cheminée de feu-ouvert, celle d'un incinérateur ne débouche pas directement dans les flammes. Un clone que l'on croyait mort et qui en revenant sous le nom de Ben Reilly donna naissance a l'une des sagas les plus controversées de l'histoire de Marvel dans les années '90 : la saga du clone !

Tandis que la première saga du clone, datant des années '70 ne couvrait que quelques épisodes, cette nouvelle saga qui se déroule 5 ans plus tard dans la vie de Spider-Man (5 ans en temps Marvel, 20 années réelles) va contaminer toutes les séries régulières de Spider-Man, ainsi que plusieurs séries limités et one-shots entre 1994 et 1997. Cet album imposant de plus de 900 pages de la Collection Omnibus n'est d'ailleurs que la première partie de cette saga et rassemble plus de 30 épisodes de Spider-Man, ainsi que deux numéros spéciaux Maximum Clonage. C'est le premier point frustrant de cette intégrale : le fait de terminer l'album sur un cliffhanger concernant le futur de Spider-Man et de ne donc pas avoir une histoire totalement terminée.

Il n'est pas contre pas indispensable d'avoir lu la saga datant des seventies car le début de cet album revient amplement sur les événements de la première saga du clone et sur l'origine du clone créé par le Chacal. Comme la plupart des compilations, cet album contient des hauts et des bas, aussi bien au niveau du scénario que du graphisme.

Les points forts du scénario sont le personnage de Kaine, ainsi que la mort de Tante May et la grossesse de MJ. Les points faibles sont les épisodes manquants qui introduisent cette saga du clone, principalement l'histoire concernant le virus inoculé à Peter Parker par le Vautour. Un petit texte d'introduction en début d'album afin de mettre les lecteurs dans le bain n'aurait, à cet effet, pas été un grand luxe afin d'augmenter le plaisir de lecture. Si le personnage de Ben Reilly est également assez plaisant, certains passages jouant sur l'identité du Spider-Man original au milieu des différents clones sont moins réussis. On a vraiment l'impression que les auteurs veulent parfois en faire de trop afin de relancer l'intrigue de «l'original versus les clones». de plus, certains de ces revirements tombent soit dans la facilité scénaristique ou sont trop capilotractés.

Mais dans l'ensemble, la lecture de cette brique s'avère assez fluide et le prix élevé est compensé par de nombreuses heures de lecture. Quant à la saga elle-même ...
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Yep, les bons dessinateurs sont partis chez Image...
(A part John Romita Jr.)
Et ce n'est même pas moi qui le dit mais la préface de cet omnibus ! le délateur n'a pas signé son forfait mais c'est quand même énorme de lire ça lorsqu'on vend cette saga.
Donc, il est vrai, c'est plutôt très moyen --voire laid-- côté graphique. C'est d'autant plus évident lorsqu'on constate qu'on est content de retomber sur du Bagley après d'autres artistes. Buscema est encré, enfin plutôt redessiné, par Sienkiewicz et il se démarque bien trop des autres avec son ambiance noire (littéralement. Plus ça va, plus il fait couler l'encre partout) et ça nuit à l'homogénéité du récit.
Qui n'avait pas besoin de ça car il va un peu dans tous les sens.
On a vraiment l'impression que tout ça s'écrit numéro après numéro, sans avoir une vision sur le long terme. le personnage le plus caractéristique de cet état de fait est Kaine. C'est un tueur au début puis il devient un protecteur avec des justifications sorties un peu de nulle part.
Peter Parker n'est pas très cohérent lui non plus et on sent vraiment les scénaristes utiliser l'excuse "rongé par la culpabilité" à toutes les sauces pour faire avancer l'intrigue.
Je n'ai pas aimé non plus tout le développement "être un clone détruit absolument tout ce qu'on a vécu", complètement sans fondement, utilisé uniquement pour allonger la sauce. Et elle est allongée, pas qu'un peu.
Le Chacal est un sous-Joker pas drôle et c'est souvent très pénible de lire ses pensées et ses dialogues.
La traduction est parfois étrange et lourde à lire, ça n'arrange pas l'impression finale de ce premier tome: ce n'est pas à mettre à la poubelle mais ça reste pas bon.
A noter aussi le mauvais point d'avoir mis la plupart des couvertures à la fin du recueil: elles sont en petit et comme les couvertures font partie du récit, on en perd un élément.
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