Tant que le café est encore chaud

Et si vous pouviez revenir dans le passé ? Revoir ceux que vous avez aimé, toucher ceux que vous avez perdu ? Au bistrot Funiculi Funicula, c'est possible le temps d'un café chaud. Ce voyage ne peut avoir de répercussion sur le futur mais est-ce vraiment ce que cherchent cette jeune femme amoureuse, ce couple marié, ces 2 soeurs fâchées ou cette future mère ? Pas sûre . Ne s'agit-il pas plutôt d'apaiser leurs propres tourments ?
« Par sa force d'âme, l'homme peut surmonter la plus douloureuse des réalités. Cette chaise ne change peut-être pas le présent, mais si elle change le coeur des hommes, c'est qu'elle a sûrement une signification importante… »
Encore un agréable moment au coeur de l'âme nippone. le style est plutôt lapidaire (un peu trop pour moi) mais l'histoire est tout en délicatesse. Certes, c'est moins intense que les textes d'Aki Shimazaki, mais, pour qui se laisse embarquer, plutôt plaisant.
Le plaisir fugace d'une tasse de café 😉

Je ne peux pas résister à mon envie d'écrire que ce roman, pourtant best-seller mondial, n'est pas trop ma tasse de … café. Mais j'arrête ici l'ironie, car tout compte fait, il est assez original, par certains aspects aussi innovateur, et j'ai éprouvé quelques moments…magiques à sa lecture.
De même, certains de ses personnages sont sympathiques et j'ai été saisi d'empathie pour eux et leurs destinées. Mais globalement, je les ai trouvés plutôt fades et effacés. Peut-être que ce ressenti était dû à la différence de mentalité entre Nippons et occidentaux. Néanmoins, l'auteur a bien rendu le thème central du temps par sa façon de distiller la lenteur dans les événements, sans oublier l'atmosphère particulière régnant dans ce café et les trois horloges donnant chacune une heure différente.
Il n'empêche que j'ai eu l'impression que l'auteur tergiversait parfois dans le sens à donner à son récit. A croire qu'il hésitait entre le genre feel-good et le mélodrame. le côté fantastique du roman est freiné par le fait que, contrairement à de nombreux ouvrages traitant de voyages dans le temps, il n'était pas possible de changer le destin de certains personnages, mais permettait à d'autres de se racheter pour des fautes ou des oublis. N'étant pas un adepte de la science-fiction, cet aspect du roman m'a assez plu. L'auteur a évité de tomber dans le loufoque propre à la littérature fantastique générale. Mais ce faisant, il verse définitivement dans le mélo déjà évoqué et par conséquent, à l'issue de chacune des quatre histoires imbriquées dans le roman, il y aura des personnages heureux et d'autres qui resteront les victimes qu'ils étaient de prime abord.
Ce roman ne peut pas être assimilé à la catégorie feel-good, comme l'ont perçu certains lecteurs. En fait, il est inclassable, et c'est peut-être encore cet aspect qui le rend unique.
Par contre, je n'ai pas l'intention de lire la suite, car elle ne saurait innover une nouvelle fois ce type très particulier d'histoire.

Ce roman japonais nous raconte un café très particulier, où il est fait toujours frais, peut-être parce qu'on y rencontre des fantômes, et la légende dit qu'on y voyage dans le temps. Mais il y a des conditions plutôt astreignantes, et somme toute un intérêt plutôt limité : il faut que la personne qu'on veuille revoir soit passée dans ce café aussi. Et on ne peut changer ni le passé de la personne qu'on retourne voir, ni le présent... quoique ! Et surtout, boire le café tant qu'il est encore chaud ! Un joli conte sur les non-dits et les suppositions qui font prendre des décisions pour des raisons qui ne sont pas les bonnes. Se rappeler d'un des accords toltèques : ne jamais faire de suppositions.

À Tokyo, on raconte qu'il existe un tout petit bar, qu'on imagine situé à l'entresol, à la jonction de la terre et du ciel. Il s'appelle Funiculi Funicula.

Tel un funiculaire qui transporte ses passagers d'un point à un autre, prendre un café dans ce bar permettrait de retourner dans le passé.

Mais attention, il y a des règles à respecter, et l'aller-retour doit se faire Tant que le café est encore chaud…

En dépit de l'intérêt que j'avais pour cette histoire, le voyage aura pour moi manqué d'un peu de saveur. Je n'ai pas retrouvé l'atmosphère bienveillante et la poésie douce de certains romans japonais que j'ai pu lire jusqu'ici. de plus, à aucun moment je n'ai réussi à m'attacher aux personnages et à leur sort. Dommage.

Merci néanmoins à Babelio et Albin Michel !

Lien : https://bouquins-de-poches-e..

A Tokyo, le café Funiculi funicula est minuscule puisqu'il ne comporte que trois tables .
Il a essentiellement une clientèle d'habitués et rares sont les personnes qui rentrent par hasard malgré une particularité qui a en a fait un temps un lieu de curiosités : A une certaine place, il est possible, avant que la tasse de café ne refroidisse de revenir dans le passé ... Mais les conditions sont nombreuses et cela ne peut en aucun cas changer le présent et les candidats sont devenus rares .

L'écrivain astucieusement a la finesse de raconter l'histoire de quatre femmes qui vont vivre cette expérience, une jeune femme dont l'amoureux vient de partir à l'étranger, une habituée dont le mari perd la mémoire, une voisine qui veut revoir sa jeune soeur et la jeune femme du patron qui attend un bébé .

Les récits sont assez courts, l'auteur va à l'essentiel avec des phrases simples et directes en faisant beaucoup jouer la corde sensible !

Ça fonctionne ou pas ... En ce qui me concerne, je n'ai pas été submergé par l'émotion, trop simpliste à mon gout, je n'y ais pas trouvé non plus le charme habituel de la littérature japonaise comme dans les romans de Yôko Ogawa ou Aki Shimazaki pour n'en citer que deux .

Sans doute y a t'il un public plus réceptif !

Je remercie Masse Critique et les Éditions Albin Michel..

A Tokyo, dans une rue étroite peu passagère, il existe un petit café, tout simple, un peu sombre, le Funiculi Funicula ; situé en sous-sol, figé dans le temps, il est minuscule avec seulement trois tables et quelques tabourets au comptoir. Il ne peut accueillir que très peu de clients, pourtant il est célèbre. La légende urbaine dit qu'il est possible, tout en dégustant une bonne tasse de café, de retourner dans le passé voire peut-être de se propulser dans l'avenir. N'importe qui peut tenter l'expérience, il suffit de s'asseoir à une table bien particulière et de choisir avec précision un jour et une heure. Mais certaines conditions de participation sont particulièrement contraignantes. Entre autres, on sait et on accepte que ce voyage dans le temps n'aura aucune incidence sur le présent et qu'il se terminera dès que le café aura refroidi, d'où le titre du roman de Toshikazu Kawaguchi.

Quatre femmes tourmentées par un moment précis de leur vie vont se soumettre à cette épreuve : Fumiko une jeune femme dynamique dont le petit ami vient de la quitter pour poursuivre sa carrière professionnelle aux Etats-Unis, Madame Kôtake, dont le mari s'enfonce dans la maladie d'Alzheimer et qui ne la reconnait plus, Mademoiselle Hirai fâchée depuis de longues années avec ses parents et dont la soeur cadette vient de mourir dans un dramatique accident de voiture, enfin Kei, la patronne du café, dont le coeur fragile risque de ne pas résister à la grossesse qui lui est annoncée et qu'elle désire ardemment mener à terme..

Chacune semble avoir des regrets peut-être même des remords sur un événement passé, sur le comportement qu'elle a pu avoir à ce moment. Son désir de remonter le temps pourrait lui permettre une réflexion sur elle-même, une remise en question permettant un avenir plus serein. L'auteur nous invite donc à suivre le voyage de ses quatre héroïnes et de partager leurs espérances, leurs doutes et leurs émotions.

Moralité : « Qu'on aille dans le passé ou dans le futur, le présent ne change pas ». Dans ce cas quel est l'intérêt d'un voyage dans le temps ? S'il « change le coeur des hommes », c'est qu'il a « surement une signification importante ».

Voici un roman, qui comme dans la littérature japonaise, fait plonger le lecteur dans une atmosphère particulière, où se mêlent douceur, nostalgie et fantastique. Il se lit facilement mais ne m'a pas enthousiasmée, je n'ai éprouvé d'empathie pour aucun des personnages et il m'a semblé que Toshikazu Kawaguchi nous entrainait dans la romance facile et la mièvrerie. de surcroit j'ai trouvé son écriture naïve, plutôt pauvre et sans relief, avec toutefois beaucoup de répétitions.
Tant que le café est encore chaud est un bestseller au Japon et dans le monde entier, il a suscité de nombreuses critiques, certaines enthousiastes et élogieuses et d'autres, comme la mienne, sont plus négatives.

#Challenge ABC 2023 / 2024

Si vous aviez la possibilité de retourner dans le passé, le feriez-vous ? C'est ce que propose un étrange café, le Funiculi Funicula, à ses clients initiés, au prix de quelques contraintes : le voyage ne peut se faire qu'en restant à une place spéciale du café, ne concerne que des personnes qui l'ont fréquenté, et ne dure que le temps pendant lequel le café reste chaud dans sa tasse, soit quelques minutes… Voilà le concept, original, de ce roman japonais qui se révèle malheureusement un peu inégal.

Quatre personnes différentes, toutes des femmes, vont ainsi tenter l'expérience pour régler une situation personnelle qui leur cause de la souffrance. Toutes auront ainsi l'occasion de parler avec un être cher, de dire leur vérité, les mots qui leur ont manqué alors, leur faisant comprendre que, contrairement à ce qu'elles ont pu penser au moment où elles ont tenté cette expérience, que ce n'est pas le passé qui est ainsi changé, ou la situation (une des règles veut que le présent reste inchangé par ce retour dans le passé), mais elles-mêmes…

J'ai apprécié cette lecture car les histoires présentées sont poignantes et j'aime l'idée que ce voyage dans le temps les fasse avancer dans leur vie et modifie leur perception des choses. Toutefois, elles sont enchâssées dans le récit de manière suffisamment malhabile pour qu'elles en deviennent cousues de fil blanc, ce qui est vraiment dommage. En outre, certaines situations sont répétitives, des explications sont données plusieurs fois dans le roman, ce qui est un peu agaçant car le lecteur, s'il a suffisamment un peu de mémoire, s'en rappelle très bien (c'est à se demander si ces histoires ne sont pas parues séparément à l'origine). Pire, l'une des répétitions m'a même fait me demander si l'une des histoires a été placée au bon endroit, tant cela était incongru.

Cette faiblesse de construction et de narration n'est en outre pas vraiment servie par une écriture assez plate, et sans saveur. Les personnages sont parfois un peu caricaturaux (l'intention de l'auteur, parfois humoristique, est sensible mais pas assez bien traitée), ce qui m'a empêchée de m'y attacher vraiment.

Bref, une lecture agréable, mais sans relief. Dommage !

Le Funiculi Funicula n'est pas un café comme les autres. Situé en sous-sol, dépourvu de fenêtres, ne comprenant que trois tables et trois chaises de comptoir, il est pourtant le lieu de quelques habitués en plus du patron, de sa femme et sa soeur. le temps y est arrêté. Une étrange femme habillée de blanc est assise sur une chaise qui semble lui être attribuée sans que personne ne puisse l'en déloger ; un vieillard atteint d'Alzheimer y lit des magasines ; une tenancière de bar s'y rend chaque jour, affublée de vêtements aux couleurs criardes et de ses bigoudis. On pense qu'ils viennent y chercher un repos, une parenthèse faite de silence et de respect. Pourtant, ce petit café recèle un pouvoir immense, celui de retourner dans le passé.

Un joli roman, un conte fait de douceur et d'émotions mais dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à entrer. L'ambiance qui s'en dégage m'est parue assez sinistre et les personnages, à part Melle Hiraï, tristes et troublants.
Lecture en demi-teinte.

Il existe à Tokyo un café selon lequel la légende raconte qu'il est possible de retourner dans le passé. Malheureusement on ne peut pas changer le présent et ce voyage est très court. Plusieurs personnages vont remonter dans le temps : Fumiko, une jeune femme, veut revenir au jour où son petit ami lui a dit qu'il partait pour les Etats-Unis. Mme Kôtake elle, souhaite retourner à l'époque où son mari n'était pas encore malade et peut-être recevoir la lettre qui lui était destinée. Mlle Hiraï veut revoir sa soeur Kumi avec qui elle s'est brouillée avant l'accident mortel de celle-ci. Quant à Kei, elle veut au contraire aller dans le futur pour rencontrer sa fille.

Je remercie Babelio et la maison d'éditions Albin Michel pour m'avoir permis de découvrir en avant-première ce roman japonais. le résumé me paraissait intéressant et original, malheureusement ce roman n'a pas réussi à me convaincre. J'ai trouvé son rythme lent, il se passe finalement peu de choses ici et il n'y a pas vraiment de suspense. Je me suis ennuyée au cours de cette lecture.
Sur le plan de l'écriture, le style n'est pas spécialement remarquable (il s'agit d'une traduction du japonais, alors peut-être toutes les nuances de la langue n'ont pas pu être traduites).
Si la quatrième de couverture précise que ce livre a été un énorme succès dans son pays d'origine, personnellement il ne m'a pas séduite et je ne retiendrai pas grand-chose de cette lecture.

Court roman qui m'a semblé très long !

L'histoire aurait pu être intéressante (des bonnes idées) mais c'est la façon de la raconter qui est tellement décevante.
L'auteur se répète sans cesse et fait du remplissage. On sait exactement comment chacun est habillé et la façon dont le café est servi par ex.
Du coup, je n'ai jamais vraiment réussi à entrer dans l'histoire, ni à ressentir de l'empathie pour les personnages. Ma corde sensible n'a jamais vibré...
Dommage mais une rencontre ratée pour moi avec cet auteur. Et je ne pense vraiment pas que je lirai la suite.