Citations sur Sword Art Online, tome 1 : Aincrad (16)
p.454.
- L'Armée est devenue beaucoup trop importante. Après sa dissolution, j'aimerais recréer une petite organisation pacifique avec une synergie positive. Ce serait irresponsable de seulement détruire sans rien reconstruire ensuite.
p.403.
Depuis que son grand frère avait quitté la maison familiale pour entrer à l'université, Asuna consacrait son temps à répondre aux attentes parentales. Elle s'initiait à plusieurs activités et ne fréquentait que les amis pour lesquels ses parents avaient donné leur aval. Puis, elle eut soudain l'impression que son monde ralentissait et finirait par s'atrophier. Si elle continuait dans cette voie, elle intégrerait le lycée, puis l'université choisis par ses parents, et même son mariage serait arrangé. Elle se voyait enfermée à vie dans une coquille qui ne cesserait de se réduire et dont elle ne pourrait jamais s'échapper.
p.282-3.
- Je vois. En fait, dans n'importe quel jeu en ligne, beaucoup de joueurs changent de personnalité en endossant le rôle d'un personnage. Il y a des bons, mais aussi des méchants... C'est ce qu'on appelle un RP, même si je pense que c'est un peu différent dans SAO, expliqua Kirito les yeux brillants. Je sais qu'il est impossible de concevoir une coopération immédiate et totale de tous les joueurs dans le but de terminer le jeu... Mais il y a beaucoup trop de types qui se réjouissent du malheur des autres, dérobent des objets ou vont même jusqu'à tuer.
Kirito planta ses yeux dans ceux de Silica. Une profonde tristesse se devinait derrière la colère qui l'habitait.
- Je suis certain que ceux qui commettent toutes sortes de délits ici sont des pourris aussi dans la réalité, continua-t-il.
p.172.
Mais en y réfléchissant, c'était vraiment étrange. Pourquoi y avait-il tant de personnes qui, par leurs actes malveillants, empêchaient les autres joueurs d'accomplir l'objectif final tant espéré ? La seule explication logique était que ces gens ne voulaient plus quitter le jeu.
Cependant, il me semblait que, pour Kuradeel, c'était different. Il avait décidé de se laisser porter par ses désirs sans état d'âme, laissant sa perversion croître et enfler.
p.165.
Était-ce la fin ? Allais-je mourir en laissant Asuna seule dans ce monde de fous ?
p.129.
- C'est sûr, les joueurs en ligne sont assez jaloux. Moi, non, parce que je suis raisonnable, mais ouais, la convoitise, ça existe,
Vous êtes bien dans un jeux video , mais vous n'êtes plus la pour jouer. Akihiko Kayaba
Lorsqu'elle m'avait posé la question sur la signification de tout ceci, je lui avais répondu qu'il n'y en avait aucune. Je pouvais maintenant donner un sens à ces mots. Elle avait péri subrepticement dans ce jeu mortel, insignifiant, conçu par un génie fou nommé Akihiko Kayaba. Moi-même, j'allais mourir sans tambour, ni trompette, sans que cela rime à quelque chose.
Qui était capable d'une telle horreur? Qui pouvait rester indifférent et avoir la conscience tranquille après avoir fait mourir autant de gens? Certainement pas un être humain, mais plutôt un monstre.
La salle du dernier étage de cette zone, généralement plus vase que les autres, abritais un monstre cruel qui gardait l'escalier menant au niveau supérieur, en l’occurrence, ici, le 75ème étage. Une fois passé cette "petite étape", il suffisait d'atteindre la ville principale et d'y activer le portail de téléportation pour terminer la conquête du niveau.