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Élisabeth Vonarburg (Traducteur)
EAN : 9782842282424
487 pages
Le Pré aux Clercs (20/04/2006)
3.6/5   107 notes
Résumé :
Quelque part au nord, dans des contrées sauvages au climat extrême, trois civilisations sont parvenues à un tournant de leur histoire.
A bord de leurs vaisseaux-dragons, les Erlings mènent des raids sanguinaires contre les Anglcyns, contraints de s'allier avec leurs ennemis de toujours, les Cyngaëls, pour repousser les envahisseurs. Mais le vent du changement souffle sur ces terres hostiles où rien ne pousse. Thorkell le Rouge, Aëldred et Alun, les chefs de c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 107 notes
Encore une magnifique aventure que nous propose Guy Gavriel Kay avec « Le dernier rayon du soleil ».

Ce roman fut écrit et publié en 2005 (The Last Night of the Sun), traduit alors de l'anglais par Elisabeth Vonarburg. C'est l'édition que j'ai lu, avec une couverture que je trouve magnifique, un vaisseau-dragon masquant un coucher de soleil.

Il est prévu une nouvelle édition en 2021 chez L'Atalante, donc tout bientôt, traduit cette fois par Mikael Cabon sous le titre Les derniers feux du soleil.

Cette fois-ci, l'auteur nous promène dans les contrées nordiques de son univers historico-fantasy (je ne sais pas si cela se dit, mais je pense que vous me comprenez) où plusieurs royaumes perpétuellement ennemis, vont être amenés plus ou moins à s'entraider.
Les Erlings, mercenaires habitués à traverser les mers sur leurs vaisseaux-dragons pour effectuer des raids avant l'hiver, sont une menace récurrente sur les côtes pour les Anglcyns et les Cyngaëls, deux peuples qui ne se tolèrent guère non plus entre eux. Une vendetta tourne mal, le début d'une poursuite, des alliances vont alors émerger…

G.G. Kay s'appuie largement sur l'histoire car on reconnait bien Anglais, Gallois et Vikings dans ce roman. L'auteur indique d'ailleurs en postface sa large inspiration sur la culture et le quotidien de ces peuplades d'alors pour modeler son scénario et ses personnages dans le roman. Il s'est notamment beaucoup intéressé à Alfred le Grand pour incarner l'un de ses personnages.

J'ai beaucoup aimé la façon dont sont décrits les cyngaëls, ce lien permanent qu'ils ont avec la musique et le mystère entourant la forêt des esprits. Les erlings aussi sont passionnants par la rudesse de leur condition de vie qui en font des hommes souvent brutaux, mais aussi courageux et vaillants.
Alun le cyngaël et Bern l'erling ont ainsi été passionnants à suivre dans leurs périples. La plume de Kay n'y est pas étrangère car toujours aussi efficace et plaisante, en particulier pour le travail approfondi sur ses personnages.

Le fantastique est également très présent dans ce roman avec cette mystérieuse forêt des esprits, fantastique plus présent que dans Les lions d'Al-Rassan et La Chanson d'Arbonne… et peut-être un peu trop pour moi d'ailleurs. Je m'étonne moi-même de dire cela. le fantastique s'appuie, avec raison, sur les croyances païennes qui ont largement leur place dans cette histoire. J'ai d'ailleurs apprécié cette opposition entre ces croyances ancestrales et la nouvelle religion du Jad qui cherche à prendre la place. Mais je n'ai pas trop saisi l'intérêt et le traitement de certains éléments surnaturels dans l'histoire. ().

Mais ce dernier point n'engage que moi, un petit détail qui ne m'a d'ailleurs pas du tout empêché d'apprécier grandement ce roman.
J'en garde un super moment de lecture et le recommande sans hésitation, le voyage vaut le détour.

Challenge Duo d'auteurs SFFF : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
Challenge Livre Historique 2021
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J'ai bien aimé la trame du récit, la façon de raconter l'histoire du point de vue de plusieurs personnages issus d'horizons divers ainsi que la présence du surnaturel en marge d'un univers ancrée dans une période médiévale imaginaire mais très précisément documentée.

Par contre je n'ai pas aimé les nombreuses redondances (par exemple lorsqu'on nous présente successivement un seul événement du point de vue de plusieurs personnages avec des retours en arrière répétitifs). de même les digressions avec des personnages qui ne font que passer et les envolées philosophiques, trop lyriques à mon goût, m'ont semblé alourdir le récit sans y apporter grand chose, au point que je me suis un peu ennuyée à certains passages.

Cette fresque ambitieuse (et prometteuse) est donc une petite déception pour moi...
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Je remercie Basileusa pour cette pioche même si elle n'a pas été une réussite. J'avais récupéré ce roman dans la bibliothèque de mon ex car il ne l'avait pas aimé. Mais je ne l'ai pris qu'à cause du nom de l'auteur que j'avais adoré avec « La Tapisserie de Fionavar », je n'avais même pas lu le résumé... J'aurais dû... Ça m'aurait évité une déception supplémentaire, ce mois de Décembre aura été riche en déception... Tant pis pour moi...

Dès le départ, je me suis demandée dans quoi je m'embarquais... On commence l'histoire par les funérailles avortées d'un seigneur car il manquait le cheval qui devait brûler avec lui. Guère réjouissant donc... On la continue avec l'auteur du vol du cheval qui agit comme un somnambule... Je m'ennuyais tellement dans ma lecture que j'ai préféré l'abandonner avant même le début du 2ème chapitre, c'est pour dire combien ma patience s'effiloche vite maintenant. Je ne voyais même pas l'intérêt de cette histoire par rapport au résumé donné par France Loisirs. Les descriptions traînent en longueur sans que des évènements intéressants viennent agrémenter le récit et donner un peu plus d'intérêt à cette histoire de vol de cheval à un mort...

Comme vous l'aurez compris, j'aurais mieux fait de lire le résumé au lieu de me fier uniquement au nom de l'auteur et de laisser ce livre dans la bibliothèque de mon ex. Cela fait plus de 4 ans que je l'ai et j'en retardais toujours la lecture depuis l'essai de « La Mosaïque de Sarance », je me doutais sans doute que ça n'allait pas me plaire autant que « La Tapisserie de Fionavar ». Il faut croire que oui et que seuls les romans fantastiques de cet auteur trouvent grâce à mes yeux. Dorénavant, je lirais mieux les résumés de ses romans. Dommage car j'aime beaucoup son style. Pour les amateurs de romans au long cours sur fond historique, je vous conseille de découvrir ce roman mais pour ceux qui, comme moi, ont besoin d'actions dans une histoire, je vous conseille de passer votre chemin.

Sur ce, bonnes lectures à vous:-)
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C'est en lisant La Mosaïque Sarantine (Voile vers Sarance et le Seigneur des Empereurs) et Tigane que j'ai découvert la plume de Guy Gavriel Kay, et j'avoue ne pas avoir été déçue car les voyages m'ont beaucoup plu.

Depuis cet été, il est de retour aux éditions Atalante avec la sortie d'un nouveau roman, Les Derniers Feux du Soleil où il nous entraîne, cette fois-ci, plus au Nord, du côté des Vikings.

Dans les contrées du Nord, les terres des Anglcyns et celles des Cyngaëls sont, depuis longtemps, victimes de raids perpétrés par les Erlings du Vinmark. La rudesse du climat pousse ces hommes à prendre la mer pour piller ce qu'ils ne trouvent pas chez eux laissant derrière eux un sillage de peur et de sang. C'est donc au rythme de ses invasions que l'on rencontre Ceinion du Llywerth, grand prêtre des Cyngaëls, invité en la demeure du seigneur Brynn ap Hywll de Brynnfell. En chemin, il fait la connaissance de trois hommes, les deux frères Dai et Alun ab Owyn et leur cousin Gryffeth ap Ludh et les enjoint à le suivre en Arberth. Mais alors que les festivités battent leur plein, la demeure est attaquée par un groupe de Erlings. S'ensuit une bataille sans merci qui va se solder par de nombreuses morts, dont celle du frère d'Alun. Or, pour laver son déshonneur d'avoir failli, Alun accepté de reprendre la route en compagnie du prêtre Cyngaël pour se rendre auprès d'AEldred, le roi des Anglcyns. Au gré des rencontres et des événements, tous vont voir leur vie être malmenée au rythme du destin et de l'Histoire.

Comme à son accoutumée, Guy Gabriel Kay a adossé l'intrigue de son nouveau livre à un cadre historique fort. Il s'agit probablement ici du IXe siècle qui fut marqué par la lutte acharnée entre les Anglo-Saxons et les Vikings.

Au vu des événements relatés entre ces lignes, l'auteur s'est sans doute inspiré du roi du Wessex, AEthelred qui, en 870 a dû lever des troupes pour combattre la grande armée menée, entre autre, par le roi Halfdan Ragnarsson. Après avoir intercepté un premier détachement ennemi, ils subissent un lourd revers pour finalement remporter la victoire quelques jours plus tard. Or, ce contexte d'invasion, de pillage et de guerre de territoire a largement inspiré l'auteur pour nourrir à la fois son univers et son intrigue. En effet, il a centré son récit sur des enjeux similaires où le roi des Anglcyns doit faire face à de nouvelles intrusions erlings sur son territoire, nécessitant l'enrôlement d'hommes et l'alliance avec d'autres, afin de les bouter hors des frontières. Voilà qui donne le ton à un texte âpre et féroce où la mort rôde et s'en vient cueillir même le plus courageux des guerriers. Devant l'adversité, on suit les manoeuvres d'un roi pour défendre ses terres en scellant les bonnes alliances tout en brillant comme meneur d'hommes. Aussi, on plonge ici dans la délicate politique d'un roi en pleine consolidation de son pouvoir.

Par souci de cohérence, Guy Gavriel Kay s'est également bien documenté du côté des rites et des coutumes des Vikings et notamment du rôle des femmes dans la société. Il en ressort un roman bien immersif pour lequel on adhère complètement. de même, qu'il a imprégné son texte de la même spiritualité qui tenait à coeur les rudes habitants du Nord. Par conséquent, les ombres de Odin et de Thor planent entre ces lignes même s'ils portent ici d'autres noms. Ils demeurent les divinités protectrices de certains protagonistes tout en permettant à Guy Gavriel Kay d'orienter son récit vers une dimension ésotérique très marquée. En effet, par l'entremise de certains protagonistes, on porte notre regard sur le peuple des fées qui vit en marge des hommes mais dont l'existence est déjà menacée par l'arrivée d'une religion louant un dieu unique. On est donc à ce point de bascule où les croyances celtiques vont disparaître au profit du christianisme. Leur présence entrelace ces pages d'une aura de mystères et onirisme qui enchante et subjugue le lecteur.

Les Derniers Feux du Soleil, c'est aussi un chassé-croisé de nombreux personnages dont l'auteur nous conte les destins. Mais comme sa galerie de protagonistes est très importante, l'auteur a dû ponctuer le début de son récit par de nombreuses digressions afin d'éclairer le lecteur sur le passé de chacun d'eux pour comprendre les raisons de leur présence en ces lieux et à ce moment précis de l'action. Une étape nécessaire pour appréhender au mieux l'ensemble des enjeux de ce récit même si, pour ma part, cela a freiné ma lecture m'obligeant parfois à des rétropédalages pour m'assurer de ma pleine compréhension des éléments énoncés. C'est clairement un roman riche du point de vue de son histoire qui nécessite qu'on se laisse du temps pour l'apprécier à sa juste valeur.

En outre, parmi les multiples personnages, on s'attache très bien à ce roi des Anglcyns, AEldred, charismatique et énergique qui, malgré une santé affaiblie, se relève quand cela est nécessaire pour affronter l'ennemi. Rien d'obtus et de despote dans sa gouvernance puisqu'il sait écouter sa femme et ses filles au moment venu. Autres figures centrales de ce texte, le duo formé par Bern Thorkellson et Thorkell Einarson, père et fils qui passent leur temps à se rechercher sans jamais réussir à se trouver. A travers eux, l'auteur explore les difficiles retrouvailles entre un père et son fils lorsque celui-ci a souffert de l'abandon paternel. Enfin, Alun ab Owyn, bouleversé par la mort tragique de son frère aîné qui l'a laissé tourmenté par ses responsabilités et tiraillé par l'Entremonde féerique qui l'appelle à lui depuis qu'il l'a fortuitement découvert.

Ici, Guy Gavriel Kay met donc en scène une pléiade de héros et de héroïnes farouches et redoutables qui s'accordent parfaitement au mordant de son récit.

Entre magie et action, on succombe une nouvelle fois à la plume enjôleuse de cet amoureux de l'Histoire...Fantasy à la Carte.


Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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Après Constantinople sous l'empire romain (« La Mosaïque de Sarrance »), l'Italie de la Renaissance (« Tigane ») ou encore l'Espagne de la Reconquista (« Les Lions d'Al-Rassan »), Guy Gavriel Kay s'attaque avec « Le dernier rayon du soleil » aux civilisations celtiques et nordiques du Moyen Age. On découvre ainsi trois peuples aux origines peu éloignées mais qui se vouent pourtant une haine farouche, et un roi, à la fois ambitieux mais pourtant plein de noblesse et de bonnes intentions, habité par le rêve de voir un jour ces ennemis de toujours s'unir sous une seule et même bannière. Si les enjeux sont peut-être un peu moins importants et passionnants ici que dans les romans précédents de l'auteur, il n'en reste pas moins qu'on suit l'histoire avec un réel plaisir grâce au talent de conteur hors pair de Guy Gavriel Kay qui n'a décidément pas sont pareil pour créer des univers captivants et des personnages émouvants.

On retrouve donc ici tout ce qui fait le charme des romans de l'auteur, à commencer par une écriture très fluide mais surtout juste et poétique, donnant lieu à des scènes plus bouleversantes les unes que les autres (je pense notamment au voyage de certains des protagonistes dans les profondeurs de la forêt ainsi qu'à l'époustouflant duel final). Comme toujours, se sont cela dit les personnages qui constituent le plus gros point fort du roman, tous bénéficiant d'une psychologie très soignée et d'une personnalité attachante. Tout juste pourrait-on regretter que les femmes, généralement mises en avant dans les romans de l'auteur, semblent ici un peu trop en retrait... La reconstitution historique est elle aussi de qualité, mais venant de Guy Gavriel Kay, cela ne surprendra personne. L'auteur nous fournit ainsi un aperçu assez restreint mais néanmoins très riche de certaines des grandes civilisations nordiques du IXe siècle (les Anglo-Saxons, les Celtes Gallois, et les Danois) tout en mettant en avant une figure parmi les plus emblématiques de l'histoire de l'Angleterre : le roi Alfred le Grand.
 
« Le dernier rayon du soleil » est un excellent roman qui s'inscrit dans la même veine que les précédents ouvrages de Guy Gavriel Kay qui nous dévoile là encore toute l'étendue de son talent. Voilà bien un auteur que je ne me lasserai pas de lire de si tôt !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
24 août 2021
On pourra toutefois regretter que le scénario lui-même - qui court sur un an - se révèle tout de même un cran en-dessous de ses précédents ouvrages, et que l’on devine assez facilement la tournure des évènements. De nombreuses petites digressions de second plan y contribuent, en partie, tout comme elles peuvent distraire le lecteur de l’intrigue principale sans forcément que l’on y voie une véritable raison.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Ainsi se joua-t-il cette nuit-là sous les arbres une pénible vérité quant au courage humain. Une vérité à laquelle nous résistons pour ce qu'elle nous suggère de notre existence. Parfois, les actes les plus vaillants, ceux qui réclament toute la force de la volonté, et le recours à une bravoure qui dépasse l'entendement ou la description... ces actes n'ont aucune conséquence qui vaille. Ils ne dessinent aucun cercle à la surface des événements, ne causent rien, ne gagnent rien. Ils sont triviaux, marginaux. Ce peut être difficile à accepter. La fille d'Aëldred avait agi avec une bravoure presque indicible en se rendant seule la nuit dans les ténèbres de la forêt (…) et, dans le cours de cette nuit, cela ne signifiait rien.
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Aussi bien en Al-Rassan qu'en Amnuz et en Soriyye, les terres ancestrales d'Orient, l'on disait parmi les Asharites que le monde humain pouvait être divisé en trois groupes : les vivants, les morts, et ceux qui se trouvaient en mer.
Ibn Bakir était éveillé depuis l'aube, et il remerciait dans ses prières les dernières étoiles nocturnes de pouvoir être enfin compté parmi les membres du bienheureux premier groupe.
(chap. 1)
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Aucun cri d'alarme. Juste au moment où Bern ThorkellSon arrivait en haut de la crête, un groupe agité de marchands d'Alrasan, avec une bruyante indignation, appelait le fyrd. Ils lui sauvèrent la vie, car les éclaireurs se détournèrent pour les regarder.
Cela arrive parfois ainsi. De petites choses, accidents du moment, convergences. Et tout dans la façon dont la vie s'écoule ensuite, à partir de tels instants, leur doit son déploiement, en bien ou en mal. On marche, on titube, le long de chemins déterminés par des évènements dont on demeure à jamais ignorant. La route qu'autrui n'a jamais prise, ou qu'on a soi-même prise trop tard, ou trop tôt, amène à une rencontre, une information, une nuit mémorable, à la mort, ou à la vie.
(chap.11)
Commenter  J’apprécie          70
Mais il faut aussi se rappeler que sagas et idylles ont été créées, que quelqu'un en a composé les éléments, les a choisis et mis en harmonieuse relation, en faisant ressortir toute la beauté et le sens, telle une offrande. L'histoire du raid du Volgan, avec sa poignée d'hommes, sur un sanctuaire des Veilleurs en Ferrières sera narrée de façon très différente par un prêtre ayant survécu à l'attaque, dans la chronique d'une année funeste, et par un skalde erling célébrant un triomphe. Ceux qui vivent une histoire ne songent habituellement pas à eux-mêmes en ces termes, même si certains peuvent avoir l'œil fixé sur la gloire et la postérité.
Commenter  J’apprécie          80
En chacun de nous, peur et mémoire s'entrelacent en des dessins complexes et changeants. Parfois, c'est ce qu'on n'a pas vu qui s'attarde et nous épouvante longtemps après. Cela se glisse dans les rêves, depuis les frontières confuses de la conscience, ou émerge, peut-être lorsqu'on est seul, au réveil, tôt, à la palissade d'une cour de ferme, ou au périmètre d'un campement, à l'heure brumeuse où l'idée du matin ne s'est pas encore incarnée à l'est. Ou encore, cela nous est asséné à midi, dans l'éclat d'un marché bondé. Nous ne nous libérons jamais entièrement de ce qui nous a causé une mortelle terreur.
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