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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Enfin j'en ai terminé avec Les lions d'Al-Rassan et je n'en sors pas subjuguée. Certes c'est très bien écrit et ça se lit très bien mais l'auteur m'as complètement perdue face à l'avalanche de personnages. le rappel des personnages en début de romans est bien utile car il m'a parfois été difficile de situer qui était qui par rapport à qui, quelle était sa religion, son roi... Bref, j'ai eu beau m'accrocher j'ai eu un mal fou à me les mettre en tête et devoir revenir en début du roman pour remettre une fonction sur un nom à chaque fois qu'on revenait sur le personnage m'as un peu lassée. Kay aurait gagné en clarté s'il avait réduit le nombre de ses protagonistes. En pataugeant dans les personnages, j'ai aussi pataugé dans l'intrigue qui alterne entre passages très prenants et paragraphes interminables. Si tout le roman avait été à l'image de la fin, j'aurais sans doute eu beaucoup moins de mal à le lire, mais on en est loin. Dommage.
Je suis donc très mitigée sur ce roman dont j'avais pourtant lu tellement de bien.
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Je crois que c'est la première fois qu'il m'arrive de ne pas terminer un bouquin que j'apprécie plutôt bien à la lecture.

Guy Gavriel Kay je l'ai découvert sur le tard avec la tapisserie de Fionavar,et j'ai trouvé que ça avait mal vieilli, on était en plein imaginaire des années 90, des poncifs jusqu'au bout des ongles. Je ne l'ai pas fini. Non plus.

On m'a dit alors, lis Les Lions d'al Rassan, cela n'a rien à voir.
Effectivement, on se croirait en plein roman histo ultra documenté, ça se lit bien, ça intrigue, complote, guerroyotte, aimotte, soignotte.
Les personnages quasi tous super attirants et spirituels.
Que demande le peuple- lecteur ?

Et bien justement il ne sait pas trop ledit peuple
Ca a beau s'écouler aussi vite qu'une journée trop chargée une fois qu'on y pose ses yeux
J'ai trainé
trainé
trainé
à m'y remettre
même si à chaque fois les souvenirs revenaient vifs, rapides, et j'y étais de nouveau plongée et absorbée

j'y ai mis ce fichu virus qui nous confine sur le coup mais de fait à relire certains de mes livres qui trainent de ci de là et en découvrir de petits autres, j'ai réalisé que j'allais très bien, ma vitesse de lecture aussi, et que ça pêchait juste pour celui-là.
J'ai retenté cette nuit. J'ai regardé l'horloge. 2H30. Et j'ai trouvé dommage de cerner mon visage sur cet ouvrage que je n'apprivoise pas.
Alors on va le laisser là. le rendre quand ce sera possible. Et aller rêver sur d'autres mondes, plus accueillants.
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Avant toute chose, ce livre n'est pas une Reconquista fantasmée mais un prélude fantasmé de la Reconquista. C'est important à dire car j'ai eu l'impression d'avoir fait erreur sur la marchandise. Ce livre n'est pas mauvais, c'est juste que je suis passé à côté... L'intrigue est bonne, les personnages sont bons ou en tout cas représentés à grands traits. le problème, c'est que je m'attendais à un niveau comme Erikson ou Scott Bakker. J'ai été très déçu sur le coté historique tant vanté qui a été mis comme étiquette à ce livre. Je n'ai pas retrouvé un contexte arabisant comme j'ai pu le trouver avec Sharakai. Je n'ai trouvé qu'un contexte historique approximatif, ca c'est du contexte sur la Reconquista https://www.youtube.com/watch?v=o9UnQa0m8pQ mais pas ce livre...

Mes attentes ont été grandes et vite refroidies, on suit le capitaine d'une bande de mercenaires nommé Rodrigo qui a été exilé pendant 2 ans à cause d'une vengeance familiale qui a mal tourné. Il va s'exiler dans une grande cité de l'al Rassen et prêter ces services à cette cité. En parallèle, on retrouve le vizir Ammar qui lui aussi a été exilé dans la même ville que Rodrigo. Je pense que c'était censé être une amitié ou une fraternité tragique mais désolé, les capitaines de mercenaire comme Rodrigo. A force, c'est le genre de personnage qu'on retrouve dans toutes les oeuvres (Blacwing, la compagnie noire...). Ammar est un personnage politique lui inspiré des personnage de GRR Martin, je l'ai trouvé plus intéressant, certainement car je n'ai pas lu assez de livre inspiré de Got (oui je sais c'est ASAIF, Got c'est la série).

Censé représenter leur culture respective, l'un les musulmans, l'autre les chrétiens. La plupart de leurs cultures respectives sont des caricatures d'intolérance et de haine pieuses, tandis qu'Ammar et Rodrigo sont des hommes bons, honorables et ouverts d'esprit. Ainsi, alors qu'Ammar est Asharite et Rodrigo est Jaddite, ils trouvent toujours un moyen de travailler ensemble. Type de relation vu et revu... Les cultures respectives se limitent juste au nom du dieu et s'ils auront ou non du vin avec le dîner. Les Kindath (juifs) ont eux la particularité de se faire persécuté et... rien d'autre. Non je suis désolée mais je ne vois pas ou il y a un quelconque travail historique ici.

Il y a aussi un autre énorme problème, à aucun moment je ne me suis imaginé un monde médiéval, tout les personnages agissent et réfléchissent comme des personnages du 20/21 siècles. Ah et puis la médecine de l'époque, le père de Jehane, Ishak, un célèbre médecin Kindath effectue une césarienne et une chirurgie du cerveau réussie, bien que les connaissances médicales musulmanes et juives aient été relativement élevée, des années-lumière au-delà de toute tradition chrétienne. Je ne peux tout simplement pas y croire. Et puis il y a aussi le gros point fort, des personnages féminins forts et intéressants, mais à aucun moment on ne ressent de misogynie. J'ajoute que la description des femmes de pouvoir est très mauvaise.

Parce que oui, au Moyen Age, l'égalité homme femme, pas trop ça... J'ai l'impression que le livre est mal rythmé, quand nos deux guguss débarquent dans la cité. L'enjeu c'est l'attente de fin d'exil, ils sont réputés pour être deux monstres d'une rare valeur sur la péninsule. Et ce roi musulman, il ne s'en sert pratiquement pas. A part quelques échauffourées (des assassinats et quelques escarmouches) et une romance pas trop casse-pieds. J'ai l'impression que je me suis fait arnaquer la, j'attendais une bonne grosse Reconquista avec des bon gros croisés qui déboite tout. A la place, j'ai ceci. le roman aurait dû se faire sur l'épilogue et ce truc aurait dû être un contexte de 200 pages en fait.

J'ai encore la pilule dans la gorge, m'enfin il faut rendre à César ce qui lui appartient. Il n'y a pas de manichéisme, alors certes on nous manipule. Rodrigo et Ammar ne font rien de mauvais tout le long du livre, et certaines révélations vont même retirer des actions méchantes à certains personnages. Alors du coup, on va quand même se retrouver avec des "gentils" et des "méchants", la nuance ne se fait que par résumer de chose passé ou dans l'épilogue (pour Rodrigo). On nous tue quelque personnages secondaires qui ne m'ont pas touchés et il y a final que j'ai vu venir à trente kilomètres avec une fin tout aussi prévisible (et encore heureux c'est celle ci) mais qui ne m'a pas du tout touché non plus. On me l'a aussi vendu comme un roman bourré d'epic, je ne l'ai pas trouvé.

Concrètement, j'ai l'impression que j'ai lu un mauvais livre, que je me suis trompé dans l'achat. Ce fut ma première expérience avec GG Kay et on va dire que la surprise fut de taille. Franchement déçu par ce livre, mes attentes ont été peut être trop grandes... Et ma dernière lecture trop imposante, et oui même un mauvais Erikson vaut bien plus que ce livre. Je lirais Tigane un jour mais GG Kay n'est désormais plus une priorité pour moi.
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Une lecture agréable mais je n ai pas pris un plaisir énorme, comme celui que je devine dans les critiques de mes camarades babelioistes. Un bon roman mais qui ne m a pas scotché.
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Du positif avec des relations intéressantes entre les personnages et certains passages du récit complètement addictifs, mais aussi des point négatifs : des personnages trop gentils, qui s'en sortent trop bien à mon goût, et surtout des intrigues politiques trop compliquées pour ma petite tête !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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S'inspirant directement de l'Espagne d'Al-Andalus, Guy-Gavriel Kay (GGK) nous livre ici une espèce de relecture mythifiée et romancée de cette période de l'histoire. En s'affranchissant explicitement du cadre restrictif de l'histoire "officielle", GGK nous rappelle que celle-ci n'est jamais qu'une relecture subjective du passé. [...]
Lien : http://maisonusher.blogspot...
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Il va de soi que l'Espéragne ne fait pas moins penser à la péninsule ibérique : les métaphores y sont à peine voilées mais la transposition médiévale à un monde imaginaire est fine et équilibre. La poésie et l'humanisme qui s'en dégagent sont [...]
Lien : http://livrement.canalblog.c..
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Pour commencer j'ai eu un mal fou avec la "fantasy historique", genre que je ne connaissais pas. On explore ici une Espagne médiévale revisitée, pas de magie ni d'êtres fantastiques au menu. (...)
Le livre parle surtout de politique et de guerre. Les personnages sont un peu Shakespearien à se retrouver ballotés par les évènements. La guerre est réaliste, sale, absurde. Il n'y a pas de "gentils" et de "méchant", chaque camps est dirigé par des fanatiques qui commettent des atrocités... (...)
Lien : http://chezlaventurierdesrev..
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Depuis l'assassinat, quinze ans auparavant, du dernier khalife, l'empire d'Al-Rassan est éclaté en cités-états rivales. Dans ce climat troublé, la discorde règne, et inlassablement se querellent asharites, adorateurs des étoiles d'Ashar, kindaths et jaddites, les fils du Dieu-soleil Jad. Il est cependant une menace plus grande encore qui pèse sur le royaume : Au Nord, les anciens monarques d'Espéragne semblent s'organiser pour lancer une guerre sainte de reconquête. C'est dans ce contexte instable que trois destinées d'exception vont se croiser. Trois êtres que tout oppose : Rodrigo Belmonte, le prestigieux chef de guerre jaddite, Jehane brillant médecin kindhat, et Ammar Ibn Khairan, le poète asharite, celui-là même qui jadis assassina le khalife...

Ce one-shot était ma troisième lecture de Guy Gavriel Kay que j'avais déjà découvert avec La Chanson d'Arbonne et la trilogie de la Tapisserie de Fionavar. Si j'ai pourtant adoré ces deux autres, mon avis est nettement plus mitigé pour les Lions d'Al-Rassan...

Cet auteur que j'aime beaucoup a écrit plusieurs livres dont l'intrigue se déroule dans des lieux imaginaires ressemblant fortement à des pays ou des régions réelles telles que la Provence, l'Italie de la Renaissance, la Chine ou bien encore ici, l'Espagne de la Reconquista (XIe-XIIe siècles). Si j'ai apprécié la familiarité avec l'Arbonne correspondant à ma Provence d'origine, c'est en partie grâce à la mesure équilibrée de l'inspiration, en me laissant l'idée qu'on se trouvait bien dans un autre univers. Ce n'est pas un roman historique quoi.

Sauf que dans les Lions d'Al-Rassan, impossible de me détacher du contexte politico-religieux de l'Espagne de cette époque. Pourtant, je ne suis pas du tout connaisseuse de ce contexte, j'ai juste eu la chance de partir à Séville en vacances, d'avoir entendu parler de l'Alhambra à Grenade et d'avoir visité le département des Arts de l'Islam au Musée du Louvre où sont exposés des chefs d'oeuvre de l'Al-Andalous. Mais dans ma lecture, impossible de me décrocher de ce contexte historique bien réel pour partir en Al-Rassan.

Quant à l'histoire, qu'en est-elle ? Pour la faire simple, nous suivons les derniers jours de l'Al-Rassan, le royaume établit sur la péninsule de l'Espéragne (en même temps, avec des noms si proches de la réalité, dur dur de s'en détacher !) qui lutte tous les jours pour faire face aux rois d'Espéragne, retranché dans le nord de la péninsule. En plus de ce conflit politique, ajoutez à cela trois religions présentes sur la péninsule et qui se détestent : les asharites, disciples d'Ashar et confession des souverains d'Al-Rassan, les jaddites, adorateurs du dieu Jad et confession des rois d'Espéragne et enfin les Kindaths, aussi appelé les errants, répartis sur la péninsule mais tout juste tolérés. Difficile de faire plus proche de la situation réelle entre les trois religions majeures de l'Espagne à ce moment-là !

Tout l'enjeu du roman tourne donc autour de la cohabitation ou non de ces trois religions et de ces régimes politiques, tout cela également intérieurement divisés entre extrémistes et pacifistes, pouvoir légitime ou illégitime etc.... Bref, un gros micmac politico-religieux. On est en droit de se dire qu'avec tout ça, guerres et batailles légendaires vont se succéder, drames et victoires à la pelle pour toutes ces parties...... Et bien non. le livre est d'un calme plat, à l'exception de quelques micro rebondissements et à la fin, toute l'escalade de tensions politiques retombe comme un soufflé... Quel dommage !

Tout au long du récit, on suit les aventures de quelques personnages principaux plus ou moins attachants : Jehane, une femme médecin kindath, Amar, un poète assassin asharite, Rodrigo, capitaine d'une compagnie jaddite et enfin Alvar, jeune soldat au sein de cette compagnie. Si leur CV promet sur papier, je n'ai pas trouvé que cela ajoutait un quelconque piment à la narration. J'ai vraiment eu du mal à m'attacher à eux, peut-être à l'exception de Rodrigo dont la noblesse d'âme et de coeur m'a particulièrement touchée.

Tout cela n'est pas vraiment positif me direz-vous ! Et bien non, pas vraiment. J'ai vécu ma lecture comme un roman politique, où l'on suit les deux camps opposés parallèlement sans forcément prendre parti pour l'un ou pour l'autre. C'est certes là la volonté de l'auteur : montrer que les deux parties se valent et que les Chrétiens ne sont pas nécessairement les héros de toutes les histoires, et encore moins de l'Histoire, mais du coup l'enjeu passe à la trappe. Je ne dis pas qu'il faut du manichéen partout, simplement donner plus d'ampleur et de singularité aux deux camps pour que l'on comprenne mieux ce qui est en jeu pour eux, plutôt que de simples conquêtes de territoires et de luttes contre l'infidèle.

Bref, mitigée car j'ai toutefois bien aimé certains morceaux secondaires de l'histoire comme celle de Rodrigo et de sa famille, celle de la famille de Jehane et celle du chancelier de la ville de Ragosa. Et puis le style d'écriture de l'auteur correspond totalement à ce que j'aime. Mais voilà, au final, le rendu de ce livre me semble plat, sans relief vraiment intéressant...

En conclusion:
Trop de rapprochement avec la réalité, trop d'enjeux proches de ceux tragiques d'aujourd'hui, difficile de fantasmer sur ce royaume en déclin imaginaire ; la déconnexion n'a pas été faite de mon côté, l'immersion et l'apprivoisement des personnage ont raté. Cependant, cela ne m'empêchera pas de lire les autres livres de Guy Gavriel Kay par la suite !
Lien : https://leslivresdelecturine..
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