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Corinne Faure-Geors (Traducteur)
EAN : 9782290003190
925 pages
J'ai lu (09/10/2007)
4.23/5   246 notes
Résumé :
Depuis ce jour fatal où son fils bien-aimé fut tué, Brandin d'Ygrath ne vit plus que pour sa vengeance.
Il ne lui suffit pas que Tigane soit rayée de la carte, il faut aussi que tous les natifs de la cité meurent à leur tour. Qui peut contrer le tyran ? Alessan, le prince héritier, engagé dans la résistance sous le masque d'un ménestrel ? Dianora ? Originaire de Tigane, elle s'est juré de le tuer, mais elle a un désir profond de cet homme. Alberico, le sorcie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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"Tigane, que le souvenir que j'ai de toi soit comme une épée dans mon âme".
Une histoire riche et bien écrite, une belle allégorie certainement, le thème évoqué est l'exil et la quête d'identité mais aussi le combat pour le souvenir et la liberté d'exister face à la tyrannie.
Comment lutter contre un roi sorcier qui par vengeance va éradiquer toute une génération et la totalité d'une culture ?
Et qui pour parachever le tout lancera un sortilège visant à oblitérer jusqu'au nom de ce royaume de la conscience de la nouvelle génération et des autres peuples ? Condamnant ainsi celui-ci à l'oubli et au néant.
Un livre un peu à part dans le genre fantasy, car le ton sera assez souvent introspectif et mélancolique, et s'il y aura bien sûr un peu d'action, on sera assez loin des standards du genre en terme de combats épiques, la stratégie et la politique étant omniprésentes.
Alessan, Devin et Dianora ou encore Brandin, les personnages de ce roman ont beaucoup d'épaisseur, quant à l'intrigue, elle n'a aucun mal à nous intéresser, le thème étant somme toute assez universel, le scénario est suffisamment subtil pour nous emmener au bout d'une histoire bien maîtrisée.
Un style précis qui prend des allures de fresque par sa lente progression et la complexité de sa trame, un rythme qui alterne entre action et contemplation, ce qui m'aura parfois frustré et m'empêchera de mettre cinq étoiles malgré une fin franchement réussie.
Une histoire qui offre aussi de bonnes questions et de bons moments de réflexions, Guy Gavriel Kay est un excellent conteur.
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Lorsqu'on se lance dans une lecture commune avec des amis autour d'un Guy Gavriel Kay, on sait d'avance qu'on va partager du bonheur en plus de deux doses. Nous sommes plusieurs babéliotes à avoir tenté une aventure qui a tenu ses promesses. C'était le roman Tigane.

Tigane a été écrit après la trilogie Fionavar, décrite comme une fantasy classique sur le mode SdA, et avant La Chanson d'Arbonne dans laquelle l'auteur déploie sa vision de la fantasy historique. C'est une sorte d'étape intermédiaire : la magie y joue un rôle conséquent et l'on retrouve des éléments de notre Histoire – de la Renaissance italienne du 16ème siècle en l'occurrence. La projection de notre Histoire n'est cependant pas encore aussi nette que dans les romans qui suivront. On retrouve des atmosphères : une Palme au lieu d'une Botte, des états autonomes et fiers dont l'un fait penser à la Toscane des Médicis, une ambiance des « Guerres d'Italie » avec des réminiscences d'un Charles VIII ou Louis XII d'un côté et d'un Royaume de Naples tenu par un Aragon puis par la couronne d'Espagne de l'autre, une senteur exotique de la cour ottomane de Soliman le Magnifique. Mais tout est mixé et produit autre chose de plus magique et de plus simple aussi (heureusement, la politique en Italie est d'une complexité sans nom à l'époque). Par ailleurs on ne retrouve pas le type de batailles de l'époque, avec des canons et des piétons aux longues hallebardes. de ce côté, cela reste très médiéval.

Tigane est un roman qui parle d'union, alors que les héros aspirent à unifier la Palme pour pouvoir à jamais tenir tête aux tyrans venus de l'extérieur. Lu en 2021, il forme un contraste étonnant avec le désir courant de nombreux peuples de se séparer les uns des autres pour revenir à leur gloire locale et égoïste. L'atmosphère était différente en 1990 quand Kay écrivait son roman ; l'URSS tombait et l'espoir d'union régnait.
Tigane est un roman sur la mémoire, sur l'importance de savoir d'où l'on vient et de pouvoir l'affirmer haut et fort où que nos pas nous mènent. A cause de la vengeance d'un tyran sorcier, les habitants de la Tigane ont perdu ce droit de mémoire. Tout le roman est construit autour de sa réhabilitation.

Le bonheur de lecture des ambiances sociales que maitrise Guy Gavriel Kay est au rendez-vous. L'auteur sait toujours nous mettre à l'aise avec ces réunions entre amis ou connaissances où le respect, l'amitié et l'amour rayonnent. Les scènes de musique dans les tavernes nous rappellent forcément nos bons moments. Les héros se préoccupent toujours de la façon dont leur interlocuteur va interpréter leurs paroles et prennent énormément de gants. C'est presque trop. Un tel respect d'autrui est aussi de la fantasy mais il est très agréable à lire, autant que les scènes d'action et les actes d'héroïsme pur.

Il y a beaucoup d'évolution du nombre de points de vue alors que le roman avance. Cette évolution est associée à un certain déséquilibre. L'essentiel du roman se passe à rencontrer une multitude de personnages qui devront jouer un rôle plus ou moins important plus tard (cela m'a rappelé la BD Rork d'Andréas). Hormis quelques scènes qui éclatent c'est plutôt calme et j'ai fini par m'inquiéter de ne pas voir l'action démarrer. Durant cette période, seuls deux ou trois personnages ont droit à un point de vue, comme Devin et Dianora (définitivement le personnage le plus formidable, le plus cornélien, du roman), essayant de pénétrer les pensées de ceux qui les accompagnent. L'action finit par se déployer à la vitesse d'un cheval au galop. le terrain de jeu étant large, les points de vue se multiplient, brefs et saisissant. Les scènes d'héroïsme pur qui font frémir aussi.

On peut se laisser porter sans réfléchir par cette frénésie ; cela a été mon cas. C'est la discussion a posteriori avec Fifrildi qui a permis de relever certains points faibles. Dans le feu de l'action on peut croire que l'un des héros qui rêve d'union – Alessan – a tout planifié depuis longtemps. Mais en réfléchissant un peu on s'aperçoit qu'il a surtout profité de l'évolution finale des événements et de certaines rencontres passées qu'il n'avait pas pu prévoir depuis longtemps. Ses plans initiaux étaient-ils véritablement bien construits ? Difficile de le croire et, ainsi, on s'aperçoit qu'il était parti dans une aventure très hasardeuse.

La fin peut paraître à la fois douce et amère. le roman aurait pu se terminer autrement pour certains personnages. Je l'ai souhaité. Mais là aussi en réfléchissant je me suis dit que le choix de l'auteur était celui qui obérait le moins l'avenir de la Palme. Sauver telle personne, dévoiler tel secret, cela aurait été satisfaisant sur le moment mais les conséquences auraient pu être psychologiquement graves pour les vainqueurs.

En fin de compte je crois que Kay aime les fins de contes de fées.
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Les neuf provinces de la Palme sont envahies par les armées de deux tyrans sorciers, Alberico de Barbadior et Brandin d'Ygrath. Au cours d'une bataille, le fils de Brandin est tué par le prince Valentin de Tigane. Pour se venger, il se sert de sa magie pour rayer la province de la carte et des mémoires. Vingt ans plus tard, ceux qui n'étaient à l'époque que des enfants s'unissent pour bouter hors des provinces Alberico et Brandin et rendre Tigane à la vie.

Même si la référence historique est l'Italie de la Renaissance, cela m'a fait penser au dépeçage de la Pologne (rayée des cartes entre 1795 et 1918).

Par rapport aux deux autres romans de l'auteur que j'ai déjà lu (Les Lions d'Al-Rassan & La chanson d'Arbonne) j'ai moins aimé celui-ci. J'ai refermé le livre avec une boule au ventre, un sentiment de frustration.

Dans l'ensemble, j'ai trouvé le temps long en attendant qu'il se passe quelque chose « d'intéressant ». Il faut le prendre dans le sens : tout est en place pour passer aux choses sérieuses. J'ai l'impression d'avoir écouté en boucle l'intro de l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini sans avoir entendu le grand final. À chaque passage où je me disais « ça y est, cela va bouger » c'était reparti pour un tour.

Les personnages sont nombreux et relativement bien campés, ils ont tous une histoire qui donne une bonne idée de l'univers empreint de musique et de magie créé par l'auteur.

Dianora se distingue de tous, elle est le coeur du roman dans sa dimension tragique. Les chapitres qui la concernent restent mes préférés (points forts de l'intrigue), surtout le chapitre 17 qui donne, de mon point de vue, le signal de départ pour se préparer au « grand final » (il y a 20 chapitres).

Mais ensuite, rien ne va plus...

Le passage sur comment la guerre est déclarée ne m'a pas convaincue et puis à partir des mots j'ai lu le reste du roman en mode « incrédule ». Tout ça… pour en arriver là!

Bref, je n'ai pas du tout aimé la fin.

L'écriture reste excellente (Tigane a reçu le prix Aurora du meilleur roman en 1991) mais les longs chapitres sont comme des blocs qui isolent tour à tour les personnages et ils (les chapitres) ne semblent pas tenir ensemble. J'ai trouvé l'intrigue mal cousue.

Quoi qu'il en soit, je remercie mes co-lecteurs du challenge duo d'auteurs SFFF pour les chouettes échanges autour de cette lecture commune.



Challenge SFFF 2021
Challenge pavés 2021
Challenge ATOUT PRIX 2021
Challenge mauvais genres 2021
Challenge duo d'auteurs SFFF 2021
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Après Les lions d'al Rassan et La chanson d'Arbonne, je découvre Tigane de Guy Gavriel Kay lors d'une lecture commune organisée cet été par notre groupe du challenge trio-auteurs SFFF..
Guy Gavriel Kay est vraiment un auteur que j'aime beaucoup, il a une écriture bien à lui, fluide, poétique et envoûtante. Peut-être est-ce dû aussi à la présence et à l'ambiance musicale des personnages.
Nos héros sont des guerriers mais aussi des musiciens. La musique sorte d'exutoire à des coeurs malmenés.
Nous avons deux tyrans sorciers, très différents l'un de l'autre, tous deux envahisseurs qui ont conquis le territoire de la péninsule de la Palme. Tigane, contrée particulièrement détestée par Brandin d'Ygrath car son fils bien-aimé y a été tué, a été éradiquée aussi bien physiquement que dans sa conception même, sa culture,  : elle a disparu de la mémoire des hommes, sauf de ceux qui y sont nés. Un immense sortilège dure depuis vingt ans.
Alessan, dernier prince de Tigane tisse sa toile depuis vingt ans avec son ami et frère de coeur Baerd. Ils veulent faire renaître Tigane.
Sur leur chemin, ils vont rencontrer Devin, un jeune homme à la voix d'or né en Tigane, Catriana jeune fille intrépide qui découvre aussi son appartenance à ce pays disparu. Ils forment une équipe fort soudée et animée du même désir de vengeance et de reconnaissance. A cette équipe se joindront Sandre ancien duc d'une autre contrée conquise, Roderio marchand impliqué dans le réseau d'Alessan, Erleind un magicien harpiste, et tant d'autres tout aussi attachant et fidèles.
Nous avons aussi Dianora, jeune fille de Tigane qui a sa manière cherche à détruire Brandin d'Ygrath et se retrouve partagée entre l'amour de sa patrie et celui de l'homme qui l'a détruit.
C'est leur culture, leur coeur, leur esprit, la mémoire de ceux qui ont disparus dans la terrible bataille qui a détruit leur pays qui les motivent.
Et en face l'autre tyran Alberico de Barbadior, veut sa part du lion, sans foi ni loi, que celle de son ambition, il veut conquérir la tiare impériale et pour cela est prêt à commettre tous les crimes possibles et inimaginables pour y parvenir. le vrai méchant de l'histoire, cruel et sans scrupule.
J'ai aimé suivre les aventures de nos héros, malgré le fait qu'il n'y ait pas d'action et de surprise en permanence : Les introspections de nos héros, les descriptions des régions traversées, la psychologie des personnages, nombreux car Alessan comme je le disais précédemment s'est constitué tout un réseau au sein de la péninsule, font que parfois j'avais du mal à situer tel ou tel personnages ou situation. Il n'empêche que je me suis laissée prendre dans les fils de l'écriture de l'auteur et j'ai lu avec entrain cette longue histoire de fantasy où se mélangent magie, Marcheurs de la nuit, sorcellerie et forces du bien et du mal, les riselkas sorte de naïades qui annoncent les évènements liés au destin.
Fantasy qui nous situe dans une province semblable à l'Italie de la Renaissance, avec ses multiples complots et cités États.
Alessan réussira-t-il à réunifier tout ce petit monde ? Et surtout à rétablir la présence et l'idée de Tigane dans le coeur de son peuple. Car il n'y a pas pire sentiment que de se sentir apatride, sans identité et sans culture.
Très beau livre qui se lit avec entrain malgré certaines longueurs et cela grâce à l'écriture de Guy Gavriel Kay.



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C'est toujours avec beaucoup d'appréhension que l'on se lance dans la critique d'un livre que l'on a adoré, un de ceux que l'on a lus et relus jusqu'à en corner chaque page, dont on s'est rejoué chaque scène dans son esprit jusqu'à plus soif, dont on a rêvé pendant plusieurs nuits une fois la dernière page tournée – et, bon sang, comme elle a fait mal cette dernière page… (oui, oui, je le confesse : j'ai chialé comme une fiotte en refermant la quatrième de couverture, mais je voudrais vous y voir, tiens !) Et c'est pourquoi je débute cette chronique à reculons en accumulant les banalités, mais je suis forte, mature et cela fait plusieurs mois que je tente de me convaincre d'entamer cette critique, alors je ne vais pas faire marche arrière maintenant, que diable !

L'histoire débute dans la Palme, une péninsule verdoyante divisée en une douzaine de petites provinces, rappelant fortement l'Italie de la Renaissance et ses multiples divisions. En effet, pendant des siècles, les cités de la Palme se sont affrontées, rivalisant sur tous les plans – militaire, artistique, politique… – pour affirmer leur prééminence. Cette situation change dramatiquement quand arrivent simultanément d'au-delà des mers deux rois-sorciers, Brandin d'Ygrath et Alberico de Barbadior. Incapables de s'unir face aux envahisseurs, les provinces tombent les unes après les autres… Seule résiste encore la plus belle, la plus riche, la plus fière d'entre elles : Tigane. Jusqu'au jour où, lors d'un affrontement meurtrier, le prince Valentin de Tigane tue le fils cadet de Brandin. Fou de chagrin, le roi d'Ygrath abat sa rage sur Tigane, rasant chaque palais, chaque maison, passant au fil de l'épée chaque habitant. Mais sa vengeance ne s'arrête pas là : usant de sa monstrueuse magie, il oblitère le nom de Tigane, effaçant à jamais la province, son histoire, ses légendes et ses chansons de la mémoire des hommes.

Vingt ans plus tard, la Palme est toujours déchirée entre les griffes des deux tyrans et Tigane a sombré dans l'oubli. Définitivement ? Peut-être pas… Car, dispersés aux quatre coins de la Palme, les anciens habitants de la province se souviennent et rêvent du jour où la puissance du roi d'Ygrath sera abattue et où le nom de Tigane refleurira sur toutes les lèvres. C'est cette quête que raconte le roman : un long combat semé d'épreuves, de sacrifices, de complots et de trahisons que le lecteur affrontera aux côtés d'une poignée de personnages.

Peu de livres m'ont autant marquée et émue que celui-ci, autant par les thématiques fascinantes qu'il soulève – la quête de l'identité nationale, le rôle de la mémoire et de l'art chez une nation, l'amour d'une patrie… – que par son récit d'une magnifique finesse. Guy Gavriel Kay est un merveilleux conteur ! Loin des habituelles explosions pyrotechniques et des bastons interminables, il raconte son histoire comme une tapisserie splendide où les destins de chacun s'entremêlent comme autant de fils. Les personnages sont tous plus intéressants et complexes les uns que les autres – Devin le jeune chanteur en quête d'identité, Alessan le dernier descendant des princes de Tigane, Dianora la belle courtisane rongée par la perte de sa nation… – et laissent une trace durable dans l'esprit du lecteur. Parmi tous, j'ai conservé un souvenir ineffaçable de Brandin d'Ygrath, un des plus beaux personnages qu'il m'ait été donné de découvrir, toutes catégories littéraires confondues : brillant, profond, fascinant, ambigu, tourmenté… Par sa seule présence, il ôte tout manichéisme au roman et lui apporte une vraie grandeur tragique.

En conclusion : un très très très beau roman à lire, à relire, à dévorer, comme d'ailleurs la grande majorité de l'oeuvre de Guy Gavriel Kay. le genre de livre que l'on souhaiterait presque ne jamais avoir lu pour le plaisir de le découvrir à nouveau avec des yeux neufs. Indispensable.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Je ne vais pas te dire que je regrette ce que j'ai fait, avait déclaré Alessan au magicien alors que le soleil se couchait, mais sache que j'ai de la peine. » Et cette nuit là, en écoutant le prince de Tigane jouer de sa flûte, Devin comprit la différence entre les deux (…) Son propre chagrin monta au son de la flûte des bergers. Il versa des larmes pour Alessan et pour Erlein, terrassé. Il en versa pour Baerd et ses marches nocturnes et hantées. Pour Sandre et ses dix doigts, et pour son fils défunt. Pour Catriana et lui-même, pour tous ceux de leur génération, sans racines, sans passé et sans pays. Il versa des larmes pour ce que tous, hommes et femmes, avaient subi, et pour ce qu'il leur restait à accomplir avant de pouvoir relever la tête.
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Les tyrans ont éliminé la plupart des bandits de grand chemin. Uniquement pour protéger leurs propres intérêts. Ils veulent être sûrs que personne ne nous vole afin qu'eux mêmes puissent s'y consacrer en toute impunité avec leurs taxes douanières et leurs impôts. (...) Mais personnellement, j'aimais mieux les brigands. Il y avait toujours moyen de s'entendre avec eux.
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Les saisons tombaient les unes après les autres comme des oiseaux atteints au poitrail par une flèche, rapprochant lentement mais inexorablement de sa conclusion cette vie qui était la sienne, la seule qu'elle aurait jamais.
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(...) elle sentit son dernier rêve de la nuit lui échapper comme s'il reculait dans les corridors de sa pensée. Elle ferma les yeux, à demi consciente seulement, et tenta de le poursuivre. Elle essaya d'évoquer une image qui le retiendrait, puis, alors qu'il semblait prêt à disparaître, elle se souvint.
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Devin aperçut deux bibliothèques sur le mur au sud, mais aucune ne contenait de livres. Le spectacle de ces deux meubles vides était plutôt déconcertant. Mais Devin savait que tous les livres de la Tigane avaient été brûlés.
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