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Critique de Mimeko


De retour en Crète pour reprendre la gestion et l'extraction d'une mine de lignite, le narrateur, un jeune intellectuel rencontre le truculent Zorba dans un café. Alexis Zorba la soixantaine, éternellement accompagné de son santouri, fort en gueule, ayant vécu mille vies dont il partage les anecdotes avec beaucoup de verve. Deux personnalités diamétralement opposées, l'une cérébrale, l'autre volcanique, qui vont s'apprécier, s'enrichir l'une l'autre...
J'abordais ce roman avec un peu de crainte, me souvenant du magnifique film avec Anthony Quinn, Alan Bates et Irène Pappas, crainte de ne pas aimer le texte ou qu'il soit complètement divergent par rapport au souvenir lointain que j'avais du film. En fait j'ai été complètement séduite par cette amitié improbable entre un jeune intellectuel qui travaille sur un récit sur Bouddha, catapulté dans la vie par un Zorba qui vit toutes les expériences de façon épique, et plus il se livre, plus l'on découvre les failles et les malheurs qu'il a essayé de surmonter et l'on comprend mieux sa vision libre de la vie ; il remet tout en cause, le gouvernement, l'armée, la religion, le mariage, l'attachement, sa foi en l'homme, l'immobilisme, la paresse, se relevant de toutes les épreuves grâce à la musique de son santouri.
Le roman de Nikos Kazantzakis est une invite à vivre chaque jour comme s'il était le dernier, une promesse de se relever malgré les malheurs, un hymne à l'optimisme. C'est surtout le magnifique portrait d'un homme incroyablement vivant.
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