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EAN : 9782258163331
464 pages
Presses de la Cité (26/08/2021)
3.93/5   69 notes
Résumé :
Deux familles sans histoires. Un lien indéfectible. Une journée qui va tout changer.

Francis Gleeson et Brian Stanhope, jeunes recrues de la police de New York, sont aussi voisins à Gillam, petite ville de banlieue. Ce qui se passe chez eux à huis clos – la solitude de Lena, l’épouse de Francis, et l’instabilité d’Anne, la femme de Brian – prépare le terrain pour la tragédie à venir.
Nés à six mois d’intervalle, Kate et Peter, leurs enfants res... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai eu l'opportunité de lire ce roman par le biais de la plateforme Netgalley.
Il fait partie de la rentrée littéraire et est paru le 26 août 2021 aux éditions Presses de la Cité.
Ce livre (un beau bébé de 464 pages !)est une histoire de vie passionnante et profondément émouvante.
Nous sommes au coeur de l'Amérique et nous faisons la connaissance de deux familles voisines : les Gleeson et les Stanhope. Les pères sont flics au NYPD et sont amis. Peter : le fils unique des Stanhope et Kate, la fille cadette des Gleeson sont nés quasiment en même temps. Ils grandissent ensemble, s'entendent très bien et deviennent les meilleurs amis du monde. Seules les mères restent à bonne distance l'une de l'autre. Anne Stanhope apparaît froide, distante voire « bizarre ». Chacun possède ses qualités et ses failles, néanmoins la vie s'écoule paisiblement, le temps passe et puis soudainement survient un drame.
Mary Beth KEANE va alors nous entraîner au travers de 30 années de la vie des Gleeson et des Stanhope afin de nous expliquer ce qui a pu conduire à cette tragédie et comment les protagonistes vont faire pour s'en sortir. Elle « photographie » la vie familiale sous toutes ses coutures.
Le destin de ces deux familles sera d'abord séparé puis ensuite réuni.
Les personnages sont bien campés et très attachants. La psychologie de chacun est finement développée. Les chapitres alternent les différents points de vue de ces-derniers de manière à enrichir l'intrigue. le style de l'auteure est simple, fluide, authentique, humain. Les thèmes abordés nous concernent tous : l'amour, la parentalité, la maladie mentale, l'adultère, le pardon.
J'ai passé un très bon moment de lecture.
Je découvrirai avec plaisir les autres ouvrages de l'auteure.
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A Gillam, une ville de banlieue à 30 km de New-York, vivent côte à côte deux familles. Les deux pères se connaissent car tous les deux sont entrés dans la police new-yorkaise au même moment. Ils ne sont pas amis, ils ont évolués différemment. La vraie amitié se créé entre le fils unique de Brian, Peter, et la plus jeune des filles de Francis, Kate. Les deux enfants sont inséparables et Kate est un soutien fort pour Peter qui grandit dans la solitude entre un père peu présent et une mère dépressive....Alors qu'ils ont 14 ans, un drame se joue à Gillam et les deux jeunes adolescents vont devoir être séparés l'un de l'autre.
J'ai beaucoup aimé ce roman, avec une belle galerie de personnages très touchants, J'ai trouvé l'écriture très subtile, très bien rythmée, pas de lenteurs. On suit ces deux familles avec beaucoup d'intérêt et on a envie à la fin du livre de les accompagner encore !
Un grand merci aux Presses de la Cité et à Netgalley pour cette lecture.
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Ce roman familial alterne les focalisations, ce qui rend les personnages paradoxalement moins crédibles, et peut-être plus plats. Cependant, l'auteure s'intéresse à chacun, et aborde, en toile de fond de cette histoire simple et touchante, la maladie mentale et le pardon, l'amitié indéfectible et l'amour. Sans être très original pour autant, il s'agit d'une lecture assez plaisante (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/10/17/aujourdhui-comme-hier-mary-beth-keane/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Je remercie Babelio et les éditions Les Presses de la Cité qui m'ont permis de remporter ce livre dans le cadre de l'opération Masse critique de septembre.
D'un côté, il y a les Gleeson : le père, Francis, policier à New York, la mère, Lena, femme au foyer, et les filles Natalie, Sara et Kate. de l'autre, il y a les Stanhope : le père, Brian, également policer à New York, la mère, Anne, infirmière, et le fils unique, Peter. Au tout début de leur carrière, Francis et Brian ont été coéquipiers. Ils avaient alors dix-huit ans. Plusieurs années plus tard, ils sont voisins dans la petite ville de Gillam, située dans la grande banlieue de New York. Mais leurs rapports s'arrêtent là : ils sont voisins, collègues, mais pas amis. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé de se lier : Lena a voulu se rapprocher d'Anne quand elles se sont retrouvées enceinte en même temps, la première de Kate et la seconde de Peter. Cela aurait pu les rapprocher. En réalité, cela les a éloignés. Jamais Anne n'a témoigné la moindre amitié à Lena, la rejetant même. Les deux familles ont vécu en parallèle, l'une à côté de l'autre, en évitant autant que possible les interactions.
Ce sont leurs enfants qui vont se lier. Kate et Peter sont nés à six mois de différence. Ils ont grandi ensemble, jouant ensemble dans leur quartier, allant dans les mêmes écoles, empruntant le même bus de ramassage scolaire. Les deux enfants sont amis, meilleurs amis, puis, un peu plus que des amis au fur et à mesure qu'ils arrivent dans l'adolescence. Leurs mères voient d'un mauvais oeil cette amitié, se méfiant davantage l'une de l'autre que d'un enfant innocent.
Lena s'ennuie de sa vie. Ses trois filles l'ont bien occupée au cours des années, mais elle ressent tout de même une lassitude du fait qu'elle ne travaille pas. Anne, elle, travaille. Elle est infirmière. Mais elle perd pied. Son comportement est de plus en plus étrange si bien qu'un jour elle fait un esclandre dans un supermarché et doit être évacuée. Francis et Brian, policiers, sont peu souvent là, très pris par leurs métiers. Les épouses sont laissées pour compte.
Kate et Peter sont parfaitement conscients de leur environnement. Kate est la benjamine d'une fratrie de trois soeurs et elle se sent souvent exclue par ses deux ainées et inintéressante pour ses parents. Peter gère seul les difficultés croissantes de sa mère et subit le désintérêt grandissant de son père. Dans leur amitié, Kate et Peter y puisent une force vitale.
Cet équilibre précaire vole en éclats un soir alors qu'ils n'ont que 14 ans. Un drame va lier à jamais les deux familles. Chacun sera marqué à jamais. Une seconde vie commence, diamétralement différente. Kate et Peter sont séparés brutalement.
Le drame qui est survenu aurait-il pu être évité ? Peut-être pas. Etait-il prévisible ? Probablement. Ce que personne ne voulait voir avant, tout le monde en subit les conséquences.
C'est ici le récit de deux familles, vivant côte à côte malgré elles, s'ignorant volontiers, qu'un drame va finalement lier à jamais. Les différents protagonistes, qui mènent une vie banale dans un premier temps, vont devoir se réinventer et repenser leurs quotidiens. Leurs certitudes d'avant vont disparaitre car rien n'est jamais acquis, rien n'est immuable et tout peut basculer en un instant. C'est la fragilité de nos existences que nous conte ici Mary Beth Keane dans une saga familiale s'étirant sur près de quarante ans. elle nous montre que nous sommes tous attachés à notre passé et que nous ne pouvons pas totalement le mettre derrière nous. Il est vain de se croire protégé et épargné, car nous sommes tous vulnérables.
L'auteure nous livre un récit touchant et subtil. Elle nous embarque dans un univers peuplé de personnages attachants par leur réalisme. Pour ma part ce fut une belle découverte.
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Francis Gleeson (d'origine irlandaise) et Brian Stanhope se sont rencontrés à l'école de police de New-York au début des années 70. Mariés puis installés avec leur épouse respective en banlieue (à Gilam), le quotidien des deux familles demeurent toutefois bien différent …

Lena (la femme de Francis) a mis au monde trois filles en un peu plus de trois ans. Elle s'ennuie un peu et rêve de devenir amie avec Anne (la femme de Brian, également irlandaise …) Cette dernière (qui a fait une fausse couche durant sa première grossesse) est bipolaire et ne désire se lier avec personne … Elle rend d'ailleurs très malheureux son mari et son fils unique (Peter) qui est – paradoxalement – l'âme soeur de Kate (la benjamine du couple Gleeson …) Un père et un fils qui s'acharnent depuis des années à ignorer l'évidence, plongés dans un déni total de la maladie mentale de la jeune femme, alors que tout le voisinage est au courant (ainsi que George, le frère de Brian …)

De leur côté, les parents Gleeson ferment les yeux devant les symptômes de la mère de Peter, afin d'éviter les « soucis de voisinage », se contentant de conseiller à leur benjamine d'éviter tout contact avec son fils … Et tant pis si les deux adolescents de quatorze ans doivent en souffrir ! Mais comment les deux collègues ont-ils pu faire preuve d'une telle lâcheté, voire d'une telle irresponsabilité, en relativisant l'acte particulièrement inquiétant commis par Anne, au Food King, à la veille de Noël 1990 ? Les conséquences en seront dramatiques pour tout le monde, cinq mois plus tard, faisant voler en éclats la vie des uns et des autres …

Un roman bouleversant et une analyse psychologique remarquable sur l'inévitable « effet papillon » provoqués par les accidents de la vie (plus ou moins volontairement laissés dans l'ombre …) Sur ce que certains considéreraient comme la cruauté ou la fatalité du destin quand d'autres (plus lucides) admettraient être les conséquences directes et tragiques de leurs mauvais choix … Une intrigue qui se déroule sur une cinquantaine d'années.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Gillam ? C’est coquet, mais loin de tout, pensa Lena Teobaldo lorsqu’elle s’y rendit pour la première fois. Le genre d’endroit où elle adorerait passer des vacances – mais deux jours seulement : dès le troisième, elle commencerait à trouver le temps long. Tout était presque trop joli pour être vrai : les pommiers et les érables, les maisons en bardeaux, les vérandas, les portes d’entrée flanquées de colonnes en bois verni, les champs de maïs, les vaches laitières, les enfants jouant au stickball sur la chaussée comme s’ils n’avaient pas remarqué que leurs maisons se dressaient sur de vastes pelouses immaculées. Plus tard, elle comprendrait que les enfants de Gillam jouaient aux jeux auxquels leurs propres parents avaient joué pendant leur enfance new-yorkaise : le stickball ou le foot (avec une cannette vide en guise de ballon) pour les garçons, la marelle pour les filles. Quand un père voulait montrer à son fils comment lancer une balle, il l’emmenait au milieu de la rue comme s’ils vivaient à Brooklyn ou dans le Bronx, parce que c’était ainsi, au milieu de la chaussée, que son propre père lui avait appris à jouer.
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- Je vais mieux maintenant, reprit-il. Et notre vie aussi va mieux, n’est-ce pas ? Mais le pire est peut-être à venir. Tu y as déjà pensé ? Quand on s’est mariés, on ne savait rien. On n’avait aucune idée de ce qui nous attendait : entrer dans la vie d’adulte, vivre en couple, devenir parents, élever des enfants… Et aujourd’hui, on n’en sait guère plus. Aurais-tu dit oui à l’époque, si tu avait su ce qui t’attendait ?
- Aujourd’hui, je le sais. Alors repose-moi la question.
Il chercha ses mots. Ne les trouva pas. Baissa de nouveau la tête.
- Je vais te donner un indice, dit-elle en serrant ses mains dans les siennes pour l’inciter à lever les yeux. Aujourd’hui comme hier, je te dis oui.
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Jour après jour, Kate espérait un appel de Peter. Il finira par téléphoner, se répétait-elle. Ses sœurs semblaient avoir oublié jusqu’à son existence : jamais elles ne parlaient de lui, jamais elle ne mentionnaient son prénom, ce qui incitait Kate à faire de même.
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Si leur mariage était une fin en soi, à quoi bon vivre les jours suivants?
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Tellement de chance !
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