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Critique de Philemont


Dans un univers maritime, Rol Cortishane est l'un des derniers représentants d'une race dont les hommes se méfient dans le meilleur des cas, qu'ils traquent dans le pire. Rol en fait l'amère expérience quand son grand-père, qui l'élève sur une petite île isolée, est assassiné et qu'il doit se réfugier sur une île plus importante chez Michal Psellos. Ce dernier semble se livrer à des activités douteuses et compte bien utiliser Rol en le formant comme assassin.

Le Sceau de Ran se pose donc comme un nouvel exemple de Big Commercial Fantasy dont on ne compte plus les représentants depuis longtemps. le héros appartient à une communauté dont on sent bien qu'il va en devenir le champion en menant une quête initiatique pendant laquelle il croisera de nombreux personnages secondaires plus ou moins recommandables. Ce qui est peut-être un peu moins éculé que ce thème, c'est l'univers dans lequel il est développé, composé exclusivement d'îles, et qui permet à l'auteur de mettre à profit ses connaissances techniques sur la marine.

Reconnaissons aussi à Paul KEARNEY un savoir-faire irréfutable, campant parfaitement la cosmogonie de son univers et ses personnages. Il sait également mener son intrigue et capter l'intérêt du lecteur en dépit de l'absence de tout élément franchement inattendu. On peut tout de même s'étonner que le roman soit structuré en deux parties quasiment indépendantes l'une de l'autre, sept années séparant la fin de la première (l'apprentissage) et le début de la seconde (les débuts en tant qu'officier de marine).

Finalement l'amateur de Fantasy pourrait bien se laisser entraîner par le Sceau de Ran et attendre avec intérêt la suite du cycle. D'ailleurs le roman s'achève à un tournant de l'intrigue qui appelle inévitablement un prolongement, ce qui est une preuve supplémentaire de sa nature.
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