"Parfois, on ne se rend pas compte à quel point on est triste ou nerveux au fond de soi, jusqu'à ce que le contact d'une personne aimée fasse tout s'évaporer d'un coup, comme si le corps poussait un grand soupir purificateur."
"Et par-dessus tout, n'aie pas peur de suivre tes rêves, Alice. Ils sont tout ce que nous avons. Sans eux, nous ne sommes rien."
"La science peut tout expliquer. Il faut juste lui poser les bonnes questions."
- Alors, comment vas-tu ? me demande-t-il en haussant les sourcils. [...]
Je pense : J'ai envie de me pendre. Au lieu de ça, je réponds :
- Ça va plutôt bien.
"Avoir le coeur brisé, c'est une expression qui, sans être tout à fait exacte, repose sur une base scientifique. Donc, ne culpabilise pas s'il te manque. C'est tout à fait normal. Mais comme une fracture, un coeur en miettes finit par se ressouder."
Il est temps de décrocher les guirlandes lumineuses.
Après la réunion du Club Terrarium, Céleste m’appelle alors que je détache Frank pour rentrer à la maison. C’est dans des moments comme ça que je regrette de ne pas avoir mes écouteurs dans les oreilles : je pourrais m’en aller en pédalant à toute allure et en faisant comme si je ne l’avais pas entendue.
"C'est drôle comme tout vous semble énorme quand vous êtes gamin, mais quand vous revenez plus tard, vous réalisez combien les choses sont plus petites que vous ne le pensiez - que c'est juste vous qui étiez minuscule à l'époque."
On se skype une fois de temps en temps, mais on ne sait jamais quoi se dire. On communique mieux par écrit.
- [...] J’ai parlé au doyen Hammer ce matin, et comme les travaux du nouveau centre scientifique sont presque terminés, il nous a confié un projet : un mur de succulentes, un grand !
Il écarte les mains comme pour dire « Ta-daaa ! », et tout le monde pousse des cris de ravissement pendant que j’essaie de chercher « mur de succulentes » dans Google sans que personne ne me voie.