AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de dbacquet


Keats fascine encore, lui qui fut pourtant si décrié, à cause des excès de sa sensibilité, de ses enthousiastes juvéniles, de ses plaintes presque macabres, comme s'il eût très tôt la pleine conscience de son destin tragique – la maladie allait l'emporter à 25 ans, lors d'un séjour en Italie – bref de tous ces élans du coeur et de l'esprit qui devinrent la marque du Romantisme. Il y a une sorte d'Orphée en Keats, de barde d'un temps ancien, quand la Nature et les Dieux parlaient encore aux hommes, et en regardant un visage aux yeux aussi ardents, sous ses boucles légères, il semble qu'il scrutait aussi bien les cieux que les enfers, des mondes lointains et la terre.
Commenter  J’apprécie          521



Ont apprécié cette critique (49)voir plus




{* *}