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EAN : 9782757862636
672 pages
Points (08/09/2016)
3.01/5   98 notes
Résumé :
Publié sous le titre "Le Golem d'Hollywood", Seuil, 2015

Un corps sans tête est retrouvé dans une maison abandonnée de la colline d'Hollywood. Dans la cuisine, le mot JUSTICE a été gravé en hébreu.
Jacob Lev, inspecteur du LAPD et fils de rabbin, est chargé de l'enquête. Ses investigations le plongent au cœur de l'ancestral mythe hébraïque du Golem, créature façonnée au XVIe siècle par le Maharal. A Prague, un autre crime tout aussi étrange et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Il s'appelle Jacob Lev..
Elevé à Los Angeles dans le quartier orthodoxe, il a choisi des chemins de traverse, ceux du LAPD. Fils unique divorcé deux fois, sans enfant, un peu alcoolique sur les bords, relégué dans un placard à balai pour cause de bisbille avec sa hiérarchie (cliché, vous avez dit cliché?), Jacob se voit confier un mission périlleuse par une section secrète de la police américaine spécialisée par le presque-normal-para-normal parce qu'une scène de crime porte des messages en hébreu, et que justement Lev est juif et disponible…

Tout ceci m'a donné très rapidement envie d'abandonner Lev dans son appartement de célibataire avec ses cold case à résoudre mais il y a Prague et l'insertion de chapitres qui, de la Terre de Nod à Henoch, nous conduisent jusqu'à Prague, à la famille Loew et au Golem.

Tarabiscoté, à l'image de son héros, éduqué de manière traditionnelle dans une ville dénuée de spiritualité Que la bête s'éveille, anciennement intitulé le Golem d'Hollywood, m'a enfin fait aimer un roman de Kellerman, qui écrit ici avec son fils. L'intrigue policière classique flirte avec le surnaturel, le mélange est déconcertant mais détonnant. Les deux Kellerman vont plus loin en mêlant l'histoire du Maharal de Prague à celle d'Israël antique. Il y a des symboles, pas faciles à débusquer (insectes, numérologie...), la filiation et l'héritage en filigrane, et surtout un final inattendu aux accents bibliques. Touffu, confus, mais goûtu.
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Sur les hauteurs de Los Angeles, une villa abandonnée, une tête sans corps, des vomissures et sur le plan de travail de la cuisine, un mot gravé, en hébreu, le mot ''justice''... et l'inspecteur Jacob Lev est tout désigné pour mener l'enquête. Certes, il est dépressif, alcoolique et cantonné à un travail de bureau à la circulation depuis son renvoi des Homicides. Mais Jacob est juif, fils de rabbin, élevé dans la religion et c'est ce qui intéresse la section des Projets spéciaux qui l'a recruté pour élucider le mystère de cette tête coupée. Alors Jacob enquête, à Los Angeles, Prague, Oxford, dans les pas d'un tueur en série et sur les traces du Golem, le colosse d'argile issu de la mythologie juive.

Melting-pot où se côtoient un tueur en série, des scarabées géants, les enfants d'Adam et Eve, les traditions juives, le Golem, le Maharal de Prague et son épouse, une section très spéciale et secrète de la police américaine et un flic largué et son érudit de père. Même si, mis ensemble, tous ces éléments peinent à fonctionner, certaines choses sont très intéressantes dans la façon qu'ont le père et le fils Kellerman de raconter le judaïsme et ses mythes les plus ancestraux. Abel, Caïn, la méconnue Acham, le Golem, le rabbin Loew viennent s'immiscer dans l'enquête très actuelle sur un tueur en série resté impuni durant de longues années. Jacob Lev, le policier en charge de l'enquête, bien qu'il réunisse à lui seul tous les clichés possibles du flic divorcé, alcoolique et désabusé, reste un personnage attachant, faillible, blessé, et sa relation avec son père donne lieu à des moments souvent émouvants.
Mais l'alchimie ne prend pas entre polar, roman fantastique et histoire du judaïsme. Trop d'informations, trop de longueurs et pas assez de liants. Avoir recours au fantastique est trop facile quand on s'est tellement perdu dans ses intrigues qu'on ne trouve plus d'explications concrètes.
Des questions (nombreuses!) restent sans réponse une fois la dernière page tournée, mais l'envie de se précipiter sur la suite des aventures extravagantes de Jacob n'est pas des plus vivaces.
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Tout d'abord, une petite précision qui vous évitera d'acheter un doublon: Que la bête s'éveille est précédemment paru sous ce titre: le Golem d'Hollywood.

Une écriture à quatre mains d'un père et son fils, tous deux auteurs de polars: Jonathan et Jesse. Et si vous pensez connaître le résultat de la multiplication du talent par 2, retournez réviser vos tables!

Ce que cette lecture a été laborieuse… C'est lent, poussif et dépressif, à l'image de son personnage principal: Jacob Lev… Non content d'être dépressif, ajoutons un autre gros cliché du flic, il est alcoolo! Diantre, quelle surprise!

L'intrigue est pourtant pas mal: un meurtre mystérieux avec en toile de fond la mythologie juive représentée par la créature du Golem.
Une alternance dans les chapitres permet même de retracer toute l'histoire de la création de cette entité du folklore yiddish, avec certaines libertés avec les sources communément admises en la matière: elle peut se doter d'un corps humain et possède son libre-arbitre.

Jacob Lev étant de confession juive, les auteurs nous enveloppent de cette religion et de sa culture, avec l'emploi de nombreux termes yiddish (merci le glossaire de fin!). Ce qui est enrichissant pour la culture du lecteur, certes, mais le thème ne s'intègre pas totalement à l'enquête policière en cours, qui apparaît de ce fait plus accessoire que centrale, et laisse planer trop de zones d'ombre sur l'aspect fantastique du roman.

Le Golem est-il la main divine de la vérité et du châtiment par la mort ou n'est-il l'incarnation d'un amour filial et ancestral traversant les âges, fidèle à son créateur? le doute plane et plane encore…

L'intrigue de base est pas mal donc, mais n'a pas été exploitée avec justesse et efficacité! Un comble pour une écriture à quatre mains! Il ne suffit pas d'aligner quelques bonnes idées et références historiques ou culturelles pour que l'alchimie naisse!

L'enquête policière est approximative et multiplie les victimes et responsables sans aller jusqu'au bout du mobile principal. Des questions restent sans réponse, les raisons des mises en scène des meurtres restent obscures…

Des 650 pages de la version poche, une coupe d'au moins 200 pages n'aurait pas été superflue pour insuffler un peu plus d'énergie dans ce récit.

Je remercie les Éditions Points et la Masse Critique de Babelio pour cette lecture!

Il y a une suite qui se profile avec Que la bête s'échappe… Je pense que je vais la laisser filer…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Ouf...

Je quitte - enfin - Que la bête s'éveille, de Jonathan & Jesse Kellermann, peu mécontent d'en avoir terminé.

Non que ce livre ne soit pas intéressant. Mais quelles longueurs inutiles ! Car c'est typiquement le genre de livres qui à force de multiplier les angles, finit par se perdre dans chacun d'entre eux, un peu comme un vin qui à force de cumuler les saveurs, finirait par toutes les éventer pour n'en conserver aucune en bouche ou en mémoire (ça c'est de la métaphore, coco !).

Thriller oblige, on a bien sûr en toile de fond un assassinat mystérieux - et bientôt d'autres qui refont surface -, avec une décollation exsangue suturée au vomi... Oui, je sais, il fallait l'inventer : les Kellerman l'ont fait !

Sur l'enquête, on colle un bon et brave vieux flic, un peu désabusé et totalement alcoolo, Jacob Lev, qui de LA à Prague en passant par Oxford va remonter le fil de l'intrigue, souvent aidé par de précieuses et fort-à-propos coïncidences.

Mais parallèlement, il est placé sous la responsabilité et le contrôle d'un mystérieux service intérieur du Los Angeles Police District, consacré au "Projets Spéciaux", dont je me demande encore l'intérêt dans cette aventure une fois le livre refermé. À moins qu'il ne faille chercher du côté de la théorie du complot...

Ensuite, notre ami Jacob va être confronté à d'étonnantes manifestations surréalistes ou fantastiques, notamment lorsqu'il cherche à s'unir à de jolies poupées. Pas de bol, Jacob. Lui qui a souvent le bourdon, voilà qu'il chope le scarabée !

Mais tout cela s'explique, en revisitant l'histoire du Golem - pensée au passage pour Assouline qui s'y est collé l'an passé - de manière ma foi assez libre mais plaisante, noeud de cette histoire et du dénouement de cette enquête au long cours. C'est ma partie coup de coeur du livre !

Je ne serai pas complet sans évoquer la relation au judaïsme, à son histoire, à ses pratiques, à ses valeurs et à ses symboles, fil rouge qui relie l'enquête à l'histoire du Golem.

Et enfin, les relations père-fils entre Jacob et Sam (sans parler du twist final) sont omniprésentes tout au long du livre, décodant les deux précédents angles. Métaphore de celles des auteurs ayant oeuvré à quatre mains ?

Mais j'arrête là. Toutes ces facettes sont passionnantes, mais une fois additionnées, elles fonctionnent plutôt mal. Très humblement, et avec beaucoup de respect pour l'oeuvre des Kellermann, le livre aurait gagné à en abandonner une ou deux pour se recentrer sur son sujet, ce qui aurait sans doute permis de l'alléger de quelques pages (650 en poche, quand même...) et d'en rendre sa lecture moins laborieuse...

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je n'ai pas du tout aimé ce livre en différentes parties, certainement car je ne suis pas sensible a l'histoire des hébreux et cela m'a vite ennuyé du coup, cela me faisait oublier l'enquête en parallèle et j'avais tendance a zapper les parties concernant l'origine du Golem.
Bref j'ai abandonné cette lecture pourtant j'aime l'écriture de Jesse Kellermann.
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critiques presse (1)
LeFigaro
15 octobre 2015
Jonathan et Jesse Kellerman, père et fils, ont écrit à quatre mains un polar tout à la fois inquiétant, brillant et drôle.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Le ghetto grouillait désormais d'activité.
Des touristes ceinturés de sacs bananes gravitaient autour de guides agitant des panneaux numérotés et s'époumonant dans une demi-douzaine de langues différentes. Des vendeurs de souvenirs essayaient de refourguer tee-shirts, bouteilles d'eau et figurines en terre cuite à l'effigie du golem. Le tableau noir affiché devant le restaurant U Synogogy proposait deux plats du jour: une entrecôte golem et une aberrante cuisse de dinde à la rabbin Loew... ladite cuisse étant fourrée au bacon.
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La salle était bondée de policiers et de clients qui avaient un goût ou un penchant sexuel particuliers pour cette catégorie socio-professionnelle. Comme les policiers de sexe féminin fréquentaient rarement le 187, c'était un endroit de prédilection pour les femmes en civil ayant légèrement dépassé leur date d'expiration.
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Les nazis ont rasé beaucoup des villes qu’ils ont traversées. Les communistes aussi. Mais tous ont laissé Prague intacte. Vous savez pourquoi?

– Hitler voulait convertir le ghetto en musée d’une culture morte. Les communistes n’avaient pas assez d’argent pour la démolition.

– Ça, c’est ce que disent les historiens. Mais il y a une autre raison. Ils avaient peur de retourner la terre. Même ce genre d’hommes, les hommes du Mal, comprenait qu’il y avait des choses enterrées ici qu’il ne valait mieux pas déranger.
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Google donnait quelques photos qui pouvaient, ou pas, être celles de O'Connor. C'était un nom assez répandu. Rien sur un scandale de harcèlement sexuel. Étouffé, ou jamais rendu public. De nos jours, on en parlerait déjà sur les blogs en Ouzbékistan avant que le type ait eu le temps de remonter sa braguette.
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Cultiver la terre, c’est autre chose. C’est un combat au corps-à-corps, une négociation permanente avec un partenaire récalcitrant. C’est l’extermination des mauvaises herbes, l’éradication des ronces et des chardons. Il s’agit de soumettre des arbres indisciplinés, de les assujettir en rangs ordonnés pour les dresser à produire des fruits plus gros et plus nombreux chaque saison.
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