On se croirait presque avec le carnet de May Dodd des "
Mille femmes blanches" de
Jim Fergus, sauf que là, la femme blanche est bien réelle, et son journal aussi, à la différence que ce n'est pas chez les Cheyennes qu'elle a passé 5 mois en captivité, mais chez les Sioux.
Son témoignage est dur, mais son verbe en reste juste vis à vis des "sauvages " comme elle les appelle, fidèle à l'esprit colon de cette époque ; elle décrit ce qu'elle a vécu et enduré depuis sa capture jusqu'à sa libération. Elle a recollé quelques morceaux grâce aux récits qu'on lui a fait lors de son retour à "la vie civilisée ". Traumatisme.
Témoignage mêlé de foi, cette foi dans laquelle elle a puisé la force de survivre à tant de d'horreurs et d'ignominie.
Elle n'en reconnait pas moins les qualités de ceux qui le méritent .
Commenter  J’apprécie         210