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Prêt, inspirez un bon coup, top c'est parti. Putain, mec, Sammy qu'est ce qu'y t'as pris?Tu te la colles minable, OK, putain, c'est pas défendu mec, mais qu'elle idée de jouer l'insolent avec les flics, t'as un casier, putain ! Direct en cellule, mec. En plus tu prends une putain de rouste qui te rends aveugle. Putain, mec franchement tu déconnes! Déjà que tu te rappelles plus ce que tu as foutu, putain ! Car mon pote, ta copine a disparue. Sammy s'adapte à sa nouvelle condition, après avoir dégriser et subit un interrogatoire aux petits oignons, il erre dans les rues, à la recherche d'aide, ça gamberge sec côté neurones, putain ! *
Bon j'arrête là, voilà ce qui vous attends sur près de 400 pages. Une longue logorrhée sans la moindre pause. Sammy jure, avec un «putain» qui surgit toutes les pages ou presque. Alors c'est sur, il faut une dose de bonne volonté pour suivre ses tribulations. Mais, pourtant, une fois la surprise évacuée, c'est avec intérêt qu'on suit ce récit au verbe haut et aux dialogues drôlement bien ficelés. James Kelman signe un roman ou ironie, cynisme, humour s'additionnent avec un tempo incroyable Tentez l'expérience car c'est réussit. Merci aux Editions Métailié (aux choix toujours judicieux) et à Babelio pour cette découverte très originale.
*PS : rassurez-vous c'est mieux quand c'est Kelman qui écrit.
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J’ai délaissé ce livre et l’ai repris au moins une dizaine de fois. Je progressais d’une vingtaine de pages et puis abandonnais… Aujourd’hui j’arrête, je suis parvenue à saturation.
J’éprouvais un certain attachement pour Sammy pour sa lutte pour vivre avec cette cécité qui lui tombe brusquement dessus, son humour mais les putain de merde, putain mec, sans déc, et con qui se répètent tout au long de ce dialogue intérieur ininterrompu me sont devenus insupportables… Même si, comme certains le disent, ce livre est une performance, pour moi il n’aura été finalement qu’un pensum…
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Un livre singulier qui ressemble à un long monologue. Alors que cela pourrait ennuyeux, il n'en est rien je voulais absolument savoir où l'auteur voulait m'emmener, je voulais savoir ce qui allait se passer pour Sammy cette pauvre âme qui se retrouve aveugle après deux jours de beuverie et aucun souvenir de ce qui s'est passé.

J'ai beaucoup aimé car les pensées, les difficultés rencontrées et le courage de Sammy paraissent réels et qu'il y a beaucoup d'humour noir et d'ironie. C'est une satire sociale et politique de l'Ecosse. le phrasé est assez déroutant au début mais très vite on s'y fait. Il n'y a pas de ponctuation, les phrases sont longues ça peut rebuter certains lecteurs mais c'est quelques choses d'assez singulier qui peut interpeller aussi.

L'histoire se tient, on s'attache à ce Sammy même si c'est pas un type très net . J'ai donc bien aimé ce livre mais pas assez pour lire les autres livres de l'auteur.

VERDICT

Ravira les adeptes d'ovnis littéraires et amateurs de longs monologues et langage familier. Un livre sympa sans plus.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Attention voici un OVNI littéraire !

Et maintenant que je vous ai bien fait peur, je m'explique. Au niveau de l'histoire : Sammy se réveille après un weekend de beuverie, dont il ne se rappelle rien. S'en suit une garde à vue après avoir voulu faire le malin avec des flics qui passaient par là. Et là, Sammy devient aveugle. Je n'en dis pas plus.

Ce n'est pas l'histoire qui m'a le plus dérangé mais l'écriture et la construction narrative du roman. On navigue entre le "tu" le "il" et le "je". Il n'y a pas de chapitres, pas de pauses, rien ! Un long "monologue". Pas de ponctuation au niveau des dialogues, juste un retour à la ligne.
C'est quelque chose qu'on ne voit (lit) pas tous les jours !
Quelque chose m'a particulièrement agacé l'utilisation du terme "mec" environ une ligne sur deux...

Vous l'aurez compris en ce qui me concerne ça n'a pas pris...Je me suis accroché ayant reçu ce livre lors d'une Masse Critique mais là, je dois admettre que j'ai eu beaucoup de mal.
Pourtant je me réjouissais de la lecture de ce livre. J'avais entendu parler de cet auteur lorsque je vivais en Écosse et j'avais vraiment très envie de le découvrir ! En plus il a gagné le Man Booker Prize, il avait donc tout pour me plaire au départ...

Je lui reconnais quelques points positifs, notamment au niveau des dialogues, qui sont parfois très caustiques.
Et je mets également une mention spéciale à la traductrice parce que traduire le "slang" de Glasgow avec une telle construction n'a pas du être une chose aisée !

Après si vous n'êtes pas rebuté par une forme qui diffère complètement de ce qu'on a l'habitude de lire, ce livre vous plaira très certainement.

Et je voulais encore une fois remercier chaleureusement Babelio et les Éditions du Métailié (que j'adore entre parenthèses), pour m'avoir permis de lire cet auteur dont j'avais entendu parler depuis un moment.

CHALLENGE ABC 2015/2016
CHALLENGE ATOUT-PRIX 2015-2016
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Au terme d’un weekend de beuverie, Sammy se réveille un dimanche matin dans une rue de Glasgow, complètement désorienté. Ses chaussures lui ont été échangées, il n’a plus de portefeuille, ni d’ailleurs de souvenirs de ce qui a bien pu se passer les heures précédentes. Et la situation ne va pas s’arranger. Encore aviné, son comportement lui attire une altercation avec la police. Embarqué au poste, les choses dégénèrent et il se réveille aveugle. Sa vie bascule alors. En tentant de faire reconnaître son handicap nouveau, il se heurte à l’absurdité du système social et administratif. Mais ce n’est pas encore là le seul de ses soucis. De retour chez lui, sa petite amie a disparu et la police semble s’intéresser à lui pour différentes raisons.
Si tard, il était si tard est une admirable prouesse narrative. James Kelman parvient à nous immerger complètement dans l’esprit de Sammy, au cœur de ce dialogue continu qu’il entretient avec lui-même. Plongé dans le flot ininterrompu de ses pensées, on se retrouve aussi désorienté et désemparé que lui face à cette situation brumeuse et insolite.
Que s’est-il passé durant ce fameux weekend ? Où est passée Helen ? Pourquoi les policiers s’intéressent-il autant à lui ? Comment va-t-il parvenir à s’en sortir, seul et aveugle dans cet imbroglio ?
Avec ce style cru, vivant et brut qui le caractérise, dans Si tard, il était si tard, James Kelman nous projette presque littéralement dans la peau de Sammy. Perdu et déconcerté au début du récit, le lecteur s’accroche à la logorrhée mentale du personnage, parfois submergeante, pour tenter de comprendre ce qui lui arrive. Au fur et à mesure que Sammy prend ses marques dans sa nouvelle condition, le lecteur trouve peu à peu ses repères. Naviguant à l’aveugle, on apprend de pensée en réflexion les méandres de son ancienne vie tout autant que l’on suit son parcours chaotique dans cette nouvelle existence.
On se retrouve avec lui mis devant le fait des incohérences administratives, au cœur de situations confinant à l’absurde. Au détour de son langage cru, on parvient peu à peu à apprivoiser ce personnage un peu rude, à le cerner. On se surprend même à admirer sa force de caractère, son acceptation de son état, sa volonté de survie envers et malgré tout dans cette descente aux enfers.
Qui est véritablement Sammy ? Dans quelles affaires a-t-il trempé ? Quelle est la clé de ce fameux weekend ? Autant de zones d’ombre qui nous happent dans la lecture et nous obsèdent. Si tard, il était si tard est un récit rocailleux, aussi peu évident à aborder que son personnage à cerner. Pourtant, il mérite que l’on fasse l’effort de pénétrer l’intrigue et de se laisser guider par les pensées de Sammy. C’est un roman qui emporte son lecteur dans un autre monde dont il nous démontre la dureté, quitte à nous perdre un peu. Un style particulier qui prend le risque de ne pas plaire à tout le monde, voire de rebuter complètement certains lecteurs. Audacieux, certes, mais à ne pas mettre en toutes les mains, car le charme opère ou pas.

Lien : http://smallthings.fr/2015/1..
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Il doit s'agir d'un exercice du type de ceux pratiqués par les Oulipiens. le thème en serait : Introduire une grossièreté dans chaque phrase, pas un paragraphe sans une insulte, l'auteur sera jugé au nombre de “con, putain...” qu'il aura pu glisser dans le texte. Au moins un millier pour concourir. Au bout de trois cents pages de cette logorrhée vulgaire répétitive, que reste-t-il de cette non histoire réduite à la pauvre aventure d'un pauvre poivrot devenu aveugle ? Bonne question !
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