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Odette, Clarice et Barbara Jean, ( un trio d'amies d'enfance baptisées Les Suprêmes) , nous avaient tellement plu que l'auteur a décidé de les remettre en scène.
El , un musicien de blues, revient dans sa ville natale, après quarante ans, pour le mariage d'un ami (avec la mère de Clarice) , confrontation avec son passé de drogué, avec son fils et surtout avec ce qu'il lui a fait..
Evidemment son passé est lié à celui du trio infernal, évidemment il y aura des explications, des larmes, de la colère .
Bien sûr il y a le caractère extraordinaire d'Odette, et son irrésistible aptitude à voir les fantômes (surtout celui de sa mère toujours flanquée d' Eleanor Roosevelt !) . bien sur il y a toute la musique que j'aime et qui vient du blues.. mais je me suis ennuyée avec ce tome.
Je n'ai pas eu l'impression d'une histoire racontée de façon linéaire, mais une multitude de scénettes , (vécues ou entendues par l'auteur ) et rapportées jusqu'à nos oreilles…peut-être parce que je suis une femme , j'ai moins aimé cette histoire centrée sur les hommes : les pères absents, défaillants, maltraitants, démissionnaires , les fils qui voudraient être des filles. Et qu'ils soient indignes à cause de la drogue ou dévorés par l'amour de leur musique , n'a pas changé la donne.
J'ai préféré Les Suprêmes ( ce trio de sexagénaires blacks) , l'histoire de leur amitié, leur enfance, leurs fêlures , leur évolution ainsi que celle des autres femmes de ce quartier si pittoresque et grouillant de vie.
Et s'il y doit y avoir un troisième tome, je veux Odette et ses fantômes ,Veronica, ainsi que la voyante en personnages principaux , toutes ces femmes un peu barges , mais terriblement attachantes et rigolotes .
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Quelle joie en février d'apprendre qu'une suite allait sortir pour le magnifique roman Les Suprêmes que je venais de terminer!

Quelques mois après, et je finis Les Suprêmes chantent le blues. J'ai retrouvé Barbara Jean, Clarice et Odette avec grande joie. C'est bon comme de revoir de très chères amies après un long moment.
Cinq ans ont passé depuis la fin du premier tome. La vie a suivi son cours à Plainview. Odette a récupéré ses kilos et continue de recevoir d'épisodiques visites de sa mère morte depuis douze ans mais toujours une pêche d'enfer! J'attendais aussi de la revoir cette Dora au verbe haut et fleuri.

Tout commence par un mariage qui eût paru improbable à la lecture du premier. Et à ce mariage vient chanter un vieux bluesman dont l'interprétation de Happy Heartache Blue frappe chaque participant par sa puissance. Mais El Walker n'est pas n'importe qui a Plainview et sera au coeur de ce second opus.

Comme pour le premier, Edward Kelsey Moore met beaucoup d'émotions dans son récit. L'amitié des Suprêmes reste merveilleuse à contempler et donne envie de se glisser entre les pages pour faire plus ample connaissance (surtout Odette, ma préférée).
Vu le titre, même si l'original "The Supremes and The Happy Heartache Blues" sonne mieux, il est pas mal question de ce genre musical si particulier et évocateur, et de la vie ô combien singulière que mènent ses interprètes.

Comme Odette et ses proches se laissent envoûter par le timbre incomparable du vieux El, on se laisse charmer par les phrases et le style de l'auteur.

Ce deuxième tome n'a peut-être pas la même force ou la même verve que le premier, ou peut-être est-ce de trop attendre après avoir tant aimé le prier?, toujours est-il que j'ai pris un grand plaisir à lire ce roman, mue par la joie des retrouvailles mais également émue par l'histoire des nouveaux personnages qui y apparaissent: El, bien sûr, mais aussi Terry, fantasque et fragile à la fois.

S'il vous prend l'envie de revenir faire un petit tour à Plainview, Kentucky, vous ne serez pas déçus. En bonus, vous découvrirez l'histoire incroyable de Raja le léopard et de Pal le chien transformiste. Si avec de telles arguments, vous ne vous précipitez pas!
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Barbara Jean, Odette et Clarice, les trois amis d’enfance afro-américaines dont nous avions fait la connaissance dans « les suprêmes » sont maintenant au début de la soixantaine.

Odette une silhouette rondelette, une tendance à parler beaucoup et surtout elle a hérité de sa mère la faculté de voir les morts et de discuter avec eux. Elle possède une grande réserve de cannabis et cela risque de poser des problèmes à James son mari policier.

Barbara Jean, elle a été la plus jolie fille, c’est une ancienne alcoolique, sa mère était une pute, elle incarne l’élégance et la perfection, elle est la gentillesse même.

Clarice, une musicienne extraordinaire, elle enregistre des disques et donne des concerts dans tout le pays, pour calmer ses nerfs elle fait des parties de jambes en l’air avec Richmond son ex-mari.

Pink Slipper est la seule taverne en ville ou l’on peut entendre du blues digne de ce nom. Forest a transformé cette ancienne salle de bouge en une salle de concert respectée. C’est là que réapparaît, quarante ans plus tard, El Walker, quatre-vingts balais, chanteur de blues, il fait corps avec sa guitare Ruthie et son retour va raviver bien des souvenirs et rouvrir des plaies jamais véritablement refermées.

Edward Kinsley Moore nous délivre un roman plein d’humour et de tendresse, les vivants et les morts se réunissent pour nous jouer la musique de l’amitié, du pardon, de la tolérance, de l’absence du père, cette partition est portée par une écriture imagée, drôle et réjouissante à l’image de ces trois personnages attachants, des femmes solides, énergiques dont l’amitié est inébranlable et que le lecteur ne peut qu’aimer. Les personnages secondaires sont tout aussi savoureux, laissez-vous emporter par le blues une musique d’une infinie tristesse et dont les paroles sont pourtant joyeuses à l’image de ce magnifique roman.

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J'ai gardé personnellement ce plaisir suranné de l'attente dans cette époque de l'immédiateté qui ne sait plus la joie de se réjouir.
Et Les suprêmes chantent le blues a été pour moi de ces petits bonheurs tant attendus car c'est seulement à présent qu'il sort au format poche que j'aie le plaisir de sa découverte.

J'avais tant adoré Les suprêmes ! Toutefois, je m'attendais à quelque déception, tant les suites font souvent pâle figure.
Mais non, ce blues-là je l'ai siroté avec mes chères "amies" Clarice, Barbara Jean et, ma préférée d'entre toutes, l'inénarrable Odette.

Edward Kelsey Moore m'a ravie une fois de plus par sa drôlerie piquante, son ironie fracassante et son humour décapant ! J'ai pouffé bien des fois en imaginant certaines scènes comme si j'y assistais, preuve de son talent irrésistible.

C'est une comédie douce-amère de la vie que nous sert l'auteur sur une musique qui est donc loin d'être mélancolique, même s'il subsiste une profondeur dans l'histoire et ses protagonistes. C'est ce subtile cocktail qui vous donne sans cesse envie d'en reprendre un à sa santé.

Je rêverais d'ailleurs d'un troisième tome tout en craignant que ne s'abîment ces personnages si attachants et si hauts en couleurs.
Mais à quand une adaptation cinématographique ?
J'ai d'ailleurs dans ma tête rêvé d'une partie du casting : Odette ne peut être que Loretta Devine (Adèle Webber si ça vous parle plus), James sous les traits de Dany Glover, quant à El, il est immanquablement Morgan Freeman.
Et vous qui l'avez lu, quelles seraient vos têtes d'affiche ?

A tous les autres, belle lecture plaisir et détente !
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Il y a quelques mois, j'ai fait la connaissance (un peu tardivement il est vrai) de Barbara Jean, Clarice et Odette, qui forment depuis leur enfance un trio uni par une amitié indéfectible, si bien que tout le monde, dans ce petit coin de l'Illinois où elles vivent, les a surnommées "Les suprêmes", du nom du groupe de chanteuse afro-américaines des années 60. Ni leurs caractères totalement opposés, ni les vicissitudes de la vie n'ayant pu les séparer, les revoilà dans de nouvelles aventures. J'avais tout simplement adoré "Les Suprêmes", titre auquel j'avais mis la note maximale, je suis donc ravie de les retrouver.

Quelques années de plus ont passé. La sagesse est-elle venue avec l'âge ? A l'heure du bilan, est-il temps de pardonner à ceux qui nous ont blessés ? Voilà des questions qui vont se poser au fil du roman mais cette fois-ci, l'auteur ne va pas se contenter de mettre les projecteurs sur les trois héroïnes, il va donner un rôle plus important aux hommes. J'ai été déroutée un peu au départ en découvrant qu'un personnage jusque là inconnu, El Walker, un musicien de blues, prenait toute la lumière. Il va falloir un peu de patience pour lier le tout, mais un conseil, préparez vos mouchoirs, que ce soit pour essuyer vos larmes d'émotion ou de rires.
Edward Kesley Moore nous offre encore une histoire magnifique avec pour fil conducteur la musique et le blues en particulier, d'où des notes mélancoliques prédominantes peut-être. L'auteur change également de registre. Plutôt que de mettre en toile de fond la ségrégation raciale comme précédemment, il s'attache à décrire la complexité des relations familiales, notamment entre père et fils. Est-il possible de pardonner à l'âge adulte, l'abandon, les violences, le refus de la différence, l'addiction à l'alcool ou à la drogue d'un parent ?

Il n'est pas toujours facile de faire une suite à un ouvrage qui a connu un tel succès. Pour moi, l'auteur a réussi son pari. le message reste tout à fait positif et je ne peux qu'accorder encore un 20/20.
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« Les Suprêmes chantent le blues » paraît 4 ans après les « Les Suprêmes », et c'est avec un égal bonheur que je les ai retrouvées. Il faut préciser qu'il n'est pas nécessaire d ‘avoir lu le premier pour pleinement apprécier le second. Quelques décennies sont passées entre les 2 livres.
Un trio de copines afro-américaines inséparables surnommées donc « les Suprêmes » en référence au groupe de chanteuses stars des années 60-70 vivent dans une petite ville de l'Indiana. Leurs joies, leurs peines, leurs familiers,leurs conjoints, enfin toute la petite ville de Plainview( avec de sacrés phénomènes) sont décortiqués par l'auteur avec infiniment de délicatesse, et de bienveillance.
Ces trois femmes de caractère différent s'épaulent dès que l'une flanche, le jour ou la nuit, c'est un livre qui donne le sourire. Paru chez Actes Sud 
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Suite des Suprêmes sous le signe de la musique et comme le titre du roman l'indique, il y est pas mal question de blues et c'est plutôt sympa (cela m'a d'ailleurs envie d'en écouter :-) ) et j'aurais bien vu le livre accompagné d'un cd regroupant les chansons évoquées dans le livre.
J'ai retrouvé avec plaisir le trio d'amies ainsi que leur famille. Dans ce roman, un célèbre guitariste de blues revient à Plainview et cela va forcer certains des personnages à faire face aux fantômes du passé.
C'est toujours aussi plaisant à lire même si j'ai une nette préférence pour le premier roman.
Si vous aimez les histoires d'amitié, je vous conseille ces deux romans.
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Odette, Clarice et Barbara Jean ont vieilli de cinq ans depuis que nous avons laissé le trio à la fin des Suprêmes.
Et nous les retrouvons toutes les trois avec leurs maris et leurs amis pour assister à un mariage plus qu'improbable qui est célébré à l'église de la Calvary Baptist.
Et tous sont subjugués par la beauté et la tristesse de l'interprétation du joueur de blues engagé pour l'occasion par le marié.
Ce joueur de blues n'est autre que El Walker qui a quitté la ville bien des années auparavant en se jurant de n'y jamais remettre les pieds, et d'ailleurs il était même certainement préférable pour lui qu'il ne revienne jamais.
Mais voilà El est revenu, et si aujourd'hui il est clean, son passé de drogué et d'alcoolique le précède et ce qu'il voulait éviter avant tout, se produit.
C'est alors un véritable tsunami qui va emporter James le mari d'Odette, et avec lui son épouse et toute sa famille, ses amis et même les habitants de Plainview qui ont à l'époque connu Ed.
Un joli tome qui cette fois est plus consacré à Odette et surtout à James, mais on continue à suivre les démêlés de Clarice avec son futur ex-mari ou son ex futur mari, allez y comprendre quelque chose dans la relation entre ces deux-là, et de Barbara Jean qui a enfin trouvé son équilibre.
J'avoue que même si j'ai passé de bons moments, je n'ai pas retrouvé la magie du premier tome, peut-être parce que la mère d'Odette et ses amis fantômes n'étaient pas aussi présents.
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Et voilà de nouveau mes amies les suprêmes, avec quelques rides en plus mais une vie toujours aussi passionnante. Je fais fi du réalisme tellement l'écriture m'emporte J'adore !
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On retrouve les supremes , Odette bien sur née dans un sycomore et dont la légende dit qu elle n à peur de rien et surtout pas de dire ce qu elle pense et de faire ce qu elle doit .... " on s'occuperat des pots casses ensuite ".
Clarice , une virtuose de la musique qui vit une relation tumultueuse avec son marie Richmond, Barbara jean une sorte de fée issue de la misère et de la maltraitance née d une mère prostituée.
Dans ce deuxième opus , le retour à plainview d un blues man qui va faire ressortir un passé dans lequel tous les intervenants sont acteurs..... je n en écrirai pas plus .
C est rafraîchissant, une ode à l àmitié, à la résilience, tous ces personnages cabossés sont extrêmement attachants. Et à l époque où le politiquement correct envahi tout ce livre montre comment nous manquons de personnalités comme Odette, clarisse et Barbara jean .
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