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EAN : 9782919750634
140 pages
Éditions Tensing (07/03/2015)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Décembre 1944 Budapest est en feu. Sous les coups de boutoir de l'Armée rouge, un nouveau Stalingrad se prépare et la ville va devenir un champ de ruines. Une famille hongroise décide alors de fuir le pays coûte que coûte. Ce livre est l'histoire de son exode et du long cheminement qui la conduira jusqu'aux bords de la Seine. Une vision de la Hongrie actuelle par l'auteur, le réfugié enfant, devenu adulte et touriste, complète cette saga originale.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération masse critique du 27 mai dernier et je remercie Babelio, les éditions Tensing et l'auteur pour cet ouvrage.
Jean Kemeny , après avoir emmené ses enfants à Budapest pour les 90 ans de leur grand-mère, décide d' écrire ce livre pour laisser un témoignage à la future génération.
La première partie est consacrée à la fuite de sa famille en 1944 alors que l'armée rouge est aux portes de Budapest. La Hongrie, alliée de l'Allemagne, a déclaré la guerre à L'URSS en août 1941 et a envoyé une armée sur le Don pour combattre avec les allemands.
Le père de Jean Kemeny ne veut pas être sous le joug des russes et prend la décision de s' exiler avec toute sa famille. Il achète un vieux wagon de marchandises, y entasse tous les objets de valeur qu'il possède et accroché à un train militaire en partance pour Vienne, ils partent le 22 decembre 1944.
La deuxième partie est un regard posé par l'auteur sur son pays d'origine.
J'avoue avoir été mal à l'aise en lisant la première partie car je ne comprend pas pourquoi son père a voulu fuir et je n'ai pas eu d'empathie pour cet homme. C'est sûrement dû à notre histoire : les russes étaient nos alliés.
J'aurais aimé lire le témoignage de sa grand-mère, de sa mère, de sa tante.
En ce qui concerne la deuxième partie, on se rend compte de l'amour qu'a l'auteur pour la Hongrie mais également pour son pays d'adoption, la France. Il nous livre son regard sur la Hongrie actuelle, en réalisant qu'il demeure étranger à son pays d'origine, malgré son grand attachement.
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Jean Kemèny est un hongrois arrivé en France à l'âge de 7 ans en 1949. Lui et sa famille fuyait l'Armée Rouge. Une immigration réussie grâce à son père qui est un physicien qui obtient un sauf-conduit pour passer la frontière hongroise puis une invitation de l'armée française pour développer leur défense. La famille s'intègre donc assez facilement. Dans une deuxième partie, il nous raconte son retour en Hongrie 30 ans après.
C'est un petit livre court et bien tourné qui relate plutôt bien l'ambiance de l'époque même s'il s'agit de l'histoire d'une famille aisée.
J'ai surtout apprécié la deuxième partie, ce retour aux sources d'abord en 1987 et 1998 avec sa femme, puis avec les trois générations (grand-mère, père qui est l'auteur et ses enfants) en fin 2001.
Simple et sans chichi, je trouve que ce roman autobiographique est une bonne manière de transmettre sa mémoire à sa famille mais aussi de faire découvrir ce morceau d'histoire aux néophytes comme vous et moi.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique du 27 mai 2015 et j'en remercie Babelio et les éditions Tensing ainsi que l'auteur. C'est une belle découverte.

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Cet ouvrage m'a été offert par les Editions Tensing dans le cadre de l'opération Masse Critique du 27 mai 2015 de Babelio, j'en profite pour remercier l'auteur, la maison d'édition et Babelio.

Résumé : ce livre retrace l'histoire de la famille Kemèny. de la rencontre des parents en Hongrie, à la vie parisienne de la génération suivante, le lecteur est invité à suivre le départ de cette famille. Fin 1944, les Kemèny doivent partir en exode afin de protéger leur vie. On y découvre les déchirements de la guerre et les difficultés d'adaptation de ces émigrés hongrois en France.

Le mot de la fin : un récit riche en Histoire qui invite à découvrir un peuple, des conditions de vie, des moeurs et à comprendre l'engagement de la Hongrie dans la Seconde Guerre Mondiale. le thème des réfugiés des pays de l'Est m'a fait penser au club des incorrigibles optimistes de Guenassia. L'auteur écrit avec beaucoup de méthode en reprenant les événements chronologiquement. Tout d'abord, par la genèse, du traité de Trianon et qui explique l'acceptation (plus que l'adhésion) des Hongrois au régime nazi, jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989. Seul petit bémol, l'écriture "historique" que choisit, Jean Kemèny permet difficilement au lecteur de s'attacher et de partager l'émotion. Cela est bien dommage, car on la sent forte, particulièrement dans l'avant-propos et le dernier chapitre. Une saga hongroise reste un très beau témoignage hongro-parisien qui enrichira tous ses lecteurs.
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Aussi notre vie devient peu à peu celle d’une famille française.

Un grand signe de ce changement va se faire par la cuisine : le saindoux va laisser la place au beurre et à l’huile ! A leur arrivée mes parents ne peuvent imaginer manger une salade à la française (ils la mangent avec de l’eau, du vinaigre et un peu de sucre) car la seule matière grasse imaginable pour préparer quelque plat que ce soit est le saindoux (que les français abhorrent !). Adopter le beurre et surtout l’huile va prendre plusieurs années et ma mère fera encore longtemps la queue devant la seule charcuterie hongroise de Paris
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Je me souviens d'énormes tablées d'une gaîté folle. Cela ressemble à des scènes de la vie de bohème par l'insouciance affichée par tous ces gens jeunes et alertes, certes désargentés et même dans la gène présentement, mais riche d'espoir dans un monde nouveau.
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