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EAN : 9782213013916
441 pages
Fayard (09/05/1984)
3.45/5   11 notes
Résumé :
Pirates et membres du Parlement, marchands et ménestrels, nobles et notaires, grandes dames enamourées, roturiers ambitieux, religieuses boudeuses: voilà les personnages de cette fresque de la seconde moitié du XVème siècle anglais, dans laquelle, avec son remarquable talent d'écriture, Paul Murray Kendall démontre que, contrairement à ce que l'on a longtemps soutenu, la guerre des Deux-Roses n'a pas été un plongeon dans l'anarchie mais bien une remontée des profond... >Voir plus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le monde du XVe siècle était à la fois petit et colossal.
Il était petit parce que la terre occupait le coeur de l'univers, et que la main de Dieu était proche de l'homme. (...) Il était aussi colossal. En matière d'espace et de temps, l'homme avait devant lui des perspectives insondables. A l'ouest du rivage anglais s'étendait l'Atlantique... jusqu'où ? Même s'ils n'étaient pas inconnus, les espaces étaient mal définis ou difficiles à franchir ; même sur des distances relativement courtes, les communications demeuraient souvent incertaines. Mesuré en termes de temps, le royaume d'Angleterre était beaucoup plus étendu que les Etats-Unis actuellement ; York se trouvait à six ou sept journées de Londres... et même pour se rendre de Norwich à Londres il fallait compter deux jours et demi à trois jours de cheval. La mauvaise qualité des routes, la nécessité de trouver des gués à travers les rivières et des passages à travers les marais, le manque d'information concernant les distances et les chemins à suivre, allongeaient encore les voyages.
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Cependant, quoique les routes fussent souvent mauvaises et parfois dangereuses, quelle que fut la saison, des voyageurs sillonnaient le royaume.
Le cheval permettait souvent de couvrir une distance moyenne de 45 à 60 km par jour (30 à 40 mille) et les courriers spéciaux, qui utilisaient des chevaux de relais, faisaient encore bien mieux.
Les principales voies navigables du royaume étaient abondamment utilisées.
Si un messager bien monté galopant sur une grnde route pouvait parcourir plus de 80 km en un jour, le voyageur qui coupait à travers la campagne pour rejoindre un manoir ou une petite ville devait souvent payer un indigène pour qu'il lui montrât le chemin.
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