Une impression mitigée.
Tout est passé au crible avec la question de la race : sexualité, classe, couleur, pouvoir, etc.
Si bien qu'au bout d'un moment cette dichotomie devient perturbante. Il y a une forme d'injonction à tout lire avec cette grille de lecture.
Il y a de nombreuses répétitions comme pour enfoncer le clou aussi profondément que possible, on est proche de la tautologie ou du truisme.
Cela ressemble à une oeuvre pour créer un homme nouveau, à la façon communiste, pour extirper tout racisme qui pourrait subsister chez chaque individu, car oui nous courrons tous ce risque-là.
Pour moi c'est une forme de procès d'intention, l'auteur lui-même dit qu'il fait un gros travail pour cesser c'être raciste. Ses derniers paragraphes comprennent une sorte de programme et d'injonction pour arriver à ces fins.
Je pense sincèrement que certaines personnes n'ont pas cette grille de lecture.
Il y a une forme de naïveté de l'auteur à moins que cela ne soit moi qui sois naïve. L'un de nous l'est dans tous les cas.
Même si je suis en désaccord avec sa posture, l'ouvrage cependant est intéressant car on apprend beaucoup sur la société américaine et ses facultés réservées aux étudiants noirs. J'ai aussi découvert certaines situations avec un autre angle de lecture.
Pour conclure, l'ouvrage manque de nuance à mon sens avec un point de vue manichéen.
Le plus gênant est le fait qu'il ferme la porte à un débat avec cette injonction que l'on est raciste ou pas, selon sa lecture.
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Apparemment, les Noirs ont la responsabilité de calmer les peurs des flics violents, de la même manière que les femmes sont censées calmer les désirs sexuels des violeurs mâles. Si nous ne le faisons pas, nous sommes tenus responsables des agressions contre nous, de nos propres morts.
Racist ideas make people of color think less of themselves, which makes them more vulnerable to racist ideas. Racist ideas make White people think more of themselves, which further attracts them to racist ideas.