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Critique de Pois0n
Dire que je n'attendais pas grand-chose de « Le secret de Jasmine » est un euphémisme, tant les critiques anglophones étaient froidasses, mentionnant notamment un héros totalement imbuvable et une héroïne passive à souhait.
J'ignore si c'est le fait d'avoir lu infiniment pire dans d'autres Harlequin Azur, mais finalement, je ne les ai pas trouvés si insupportables que ça.
Ceci dit, si vous aimez les belles histoires romantiques et tendres, passez d'emblée votre chemin, car ici, il n'y a qu'une mère prête à tout pour rester auprès de son fils et un homme qui se fiche d'elle comme de ses premières chaussettes. S'il aimerait bien la remettre dans son lit, Zuhal n'est pas intéressé par une quelconque relation avec Jasmine. A tel point que quand celle-ci demande à passer du temps avec lui pour mieux le connaître, celui-ci lui répond... de passer par son secrétaire pour prendre rendez-vous ! C'est un fait, Zuhal mérite de figurer au panthéon des mufles.
Néanmoins, contrairement à l'archétype du personnage outrageusement dominateur, sa façon de régenter la vie de Jasmine ne s'articule qu'autour d'une seule chose : leur fils, potentiel futur héritier du trône. Et si sa façon d'imposer ses décisions sans que Jasmine n'ait son mot à dire s'avère effectivement irritante, au moins celles-ci ne sont-elles jamais irrationnelles ni là pour le seul plaisir d'avoir le contrôle. Bref, Zuhal est certes le contraire d'un prince charmant, mais ne tombe pas dans le sac des héros toxiques, ce qui évite d'avoir envie de le baffer toutes les trois pages ou de hurler à Jasmine de fuir en courant.
Jasmine, de son côté, est bien décidée à élever son fils elle-même, tout prince illégitime qu'il soit. Pas question pour elle de laisser Zuhal le lui prendre, ni de céder aux marchés odieux qu'il lui propose. Cependant, il n'est pas si facile que ça de tenir tête à un chef d'état par intérim habitué à obtenir tout ce qu'il veut, surtout quand certains de ses arguments sont fondés. Alors oui, Jasmine fait beaucoup de concessions. Mais jamais sans défendre âprement son point de vue. Elle fait de son mieux, tout simplement, affrontant une situation qui ne lui laisse pas beaucoup de marge de manoeuvre.
Entre eux, ce n'est pas non plus la guerre : il n'y a jamais de franche animosité entre les protagonistes, même si leurs échanges sont parfois un peu houleux. L'évolution de la situation entre eux se fait de façon assez progressive... du moins jusqu'aux deux derniers chapitres, vraiment trop expédiés ! On ne voit pas non plus beaucoup Darius, Sharon Kendrick ayant préféré axer son histoire autour de la relation entre ses parents, et non de la leur vis-à-vis de lui. Ceci dit, sans aller jusqu'à demander des détails du style changement de couche, il est si peu présent que l'on en vient parfois à oublier qu'il y a un bébé dans l'histoire.
Le secret de Jasmine n'est donc pas une mauvaise romance en soi et se lit facilement, malgré quelques défauts qui, finalement, n'entachent pas vraiment le plaisir de lecture. En revanche, celle-ci ne laissera pas un souvenir impérissable.
J'ignore si c'est le fait d'avoir lu infiniment pire dans d'autres Harlequin Azur, mais finalement, je ne les ai pas trouvés si insupportables que ça.
Ceci dit, si vous aimez les belles histoires romantiques et tendres, passez d'emblée votre chemin, car ici, il n'y a qu'une mère prête à tout pour rester auprès de son fils et un homme qui se fiche d'elle comme de ses premières chaussettes. S'il aimerait bien la remettre dans son lit, Zuhal n'est pas intéressé par une quelconque relation avec Jasmine. A tel point que quand celle-ci demande à passer du temps avec lui pour mieux le connaître, celui-ci lui répond... de passer par son secrétaire pour prendre rendez-vous ! C'est un fait, Zuhal mérite de figurer au panthéon des mufles.
Néanmoins, contrairement à l'archétype du personnage outrageusement dominateur, sa façon de régenter la vie de Jasmine ne s'articule qu'autour d'une seule chose : leur fils, potentiel futur héritier du trône. Et si sa façon d'imposer ses décisions sans que Jasmine n'ait son mot à dire s'avère effectivement irritante, au moins celles-ci ne sont-elles jamais irrationnelles ni là pour le seul plaisir d'avoir le contrôle. Bref, Zuhal est certes le contraire d'un prince charmant, mais ne tombe pas dans le sac des héros toxiques, ce qui évite d'avoir envie de le baffer toutes les trois pages ou de hurler à Jasmine de fuir en courant.
Jasmine, de son côté, est bien décidée à élever son fils elle-même, tout prince illégitime qu'il soit. Pas question pour elle de laisser Zuhal le lui prendre, ni de céder aux marchés odieux qu'il lui propose. Cependant, il n'est pas si facile que ça de tenir tête à un chef d'état par intérim habitué à obtenir tout ce qu'il veut, surtout quand certains de ses arguments sont fondés. Alors oui, Jasmine fait beaucoup de concessions. Mais jamais sans défendre âprement son point de vue. Elle fait de son mieux, tout simplement, affrontant une situation qui ne lui laisse pas beaucoup de marge de manoeuvre.
Entre eux, ce n'est pas non plus la guerre : il n'y a jamais de franche animosité entre les protagonistes, même si leurs échanges sont parfois un peu houleux. L'évolution de la situation entre eux se fait de façon assez progressive... du moins jusqu'aux deux derniers chapitres, vraiment trop expédiés ! On ne voit pas non plus beaucoup Darius, Sharon Kendrick ayant préféré axer son histoire autour de la relation entre ses parents, et non de la leur vis-à-vis de lui. Ceci dit, sans aller jusqu'à demander des détails du style changement de couche, il est si peu présent que l'on en vient parfois à oublier qu'il y a un bébé dans l'histoire.
Le secret de Jasmine n'est donc pas une mauvaise romance en soi et se lit facilement, malgré quelques défauts qui, finalement, n'entachent pas vraiment le plaisir de lecture. En revanche, celle-ci ne laissera pas un souvenir impérissable.
