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Critique de OverTheMoonWithBooks


Voilà que je referme définitivement ce récit de Cinq jours dans la vie de Laura. Laura a 42 ans, elle travaille comme technicienne aux scanners dans un hôpital, alors qu'elle regarde un énième scanner d'un énième patiente, elle se souvient...
Elle se souvient de ses deux enfants si différents , Sally et Ben, et de son mari, Dan, un homme désagréable qui ne la soutient pas et ne lui apporte pas la moindre étincelle de bonheur. Et pour couronner le tout, sa longue période de chômage a ravivé de vieilles rancoeurs. Et puis un jour, alors qu'elle est à Boston pour une conférence, elle rencontre Richard, un homme marié lui aussi, et malheureux dans son mariage lui aussi. Richard est séduisant, drôle et instruit et il a beaucoup de points communs avec Laura. Mais cette étape de vacances pourrait-elle être un nouveau départ ? ...

Comme chez Francis Scott Fitzgerald, à mesure que les personnages se dévoilent, ce sont leurs fêlures qui apparaissent - et c'est ce qui donne toute leur intensité à ces personnages d'encre et de papier. Bien que je ne peux qu'acquiescer sur le fait que ce scénario a des airs d'Harlequin, avec sa façon de traiter le sujet, Douglas Kennedy - comme Jane Austen à une autre époque et en d'autres lieux - en est loin.
J'ai mis beaucoup de temps à lire ce roman, pas nécessairement à cause de la première partie un peu trop lente parfois, mais car je me suis souvent reconnue dans les tourments du personnage. Je ne peux pas dire que cette lecture a changé ma vie, mais elle m'a obligé à voir les choses autrement. Douglas Kennedy, je l'ai découvert, a un immense talent pour disséquer les sentiments humains les plus enfouis, torturés ou ceux qu'on aimerait oublier - un peu comme Dennis Lehane - à tel point que ça peut en être choquant !! L'écriture de l'auteur très simple, très fluide et surtout très sincère créé une certaine intimité entre le lecteur et le personnage ; ce qui fait qu'une fois l'heure de reposer le livre est venue on attend fiévreusement de pouvoir les retrouver. On ne s'attache pas forcément aux personnages, mais on se sent proche d'eux tant l'auteur est bienveillant à leur encontre.

Cinq jours a tenu toutes ses promesses car c'est en effet un très bon roman sur les regrets, la culpabilité, la solitude et le courage que l'on a (ou pas toujours) de prendre se vie et main et d'écrire sa propre histoire.
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