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Critique de Annette55


Suite et fin de cette saga américaine ( troisième tome) dévolue aux années Reagan——le fléau du sida,——de l'argent facile, de la consommation à outrance, de tous contre tous , les scandales financiers de haut vol, même au sein de la famille d'Alice Burns, revenue d'Irlande , brisée, après cette parenthèse douloureuse .

Elle se reconstruit , essaie de reprendre goût à la vie , travaille dans le milieu de l'édition .....

On assistera à la désagrégation de sa famille, une vraie débâcle, un abime , une incompréhension , une mère aux deux visages, l'un bienfaiteur , l'autre destructeur, un père longtemps au Chili, du temps de Pinochet. Il y possédait une mine et travaillait pour la CIA...Je n'en dirai pas plus ...
Mensonges, trahisons, culpabilité, incompréhension, compromis boiteux .... drame , deuil,——argent——, argent ——scandales .....fresque haletante culturelle , politique , sociale , familiale ....

La symphonie du hasard égrène ses notes tout au long , on peut échafauder des projets, entretenir des espoirs mais ses variations incessantes nous rappellent que tout ce que la vie a d'intéressant , de bon , de merveilleux sera toujours contrebalancé par le tragique, l'effroyable, et le mauvais . .....
Quels mots pourraient résumer ce qui s'étend devant nous ?
C'est la leçon de vie que nous donne l'auteur en explorant avec sincérité , acuité cette part de l'histoire américaine: sexisme racisme et homophobie ....
Deux Extraits significatifs :
«  L'argent , depuis toujours un carburant essentiel au moteur de la vie américaine , nous avait dorénavant réduits ——en Esclavage ——-même ceux d'entre nous qui fronçaient le nez face à ses excès .... »

Et encore «  Tout le monde à New-York connaissait Donald Trump.
« Il représentait à la perfection l'avidité dévorante de notre époque .Promoteur immobilier né dans le Queens , il avait attiré l'attention des médias , dans la presse à scandale , grâce à sa politique commerciale implacable , son ostentation, son amour inconditionnel pour le pouvoir et ses combines immobilières louches .. »..
« A presque 40 ans , il arborait un double menton et une touffe de cheveux blonds qui ressemblait à un postiche ... » ( Nous sommes en 1984.)
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