« Il y a toujours un peu de folie dans l’amour.
Mais il y a toujours un peu de raison dans la folie . »
Nietzsche.
« À seize ans, tu ne te rends pas compte à quelle vitesse la vie va te filer entre les doigts. Chaque année qui passe te paraîtra plus courte, et tu finiras par redouter le calendrier et la notion même de temps. Crois-moi, quand j’avais ton âge, je trouvais les années longues : entre la rentrée et le début de l’été suivant, c’était comme une éternité. Maintenant, je cligne des yeux en septembre, et voilà qu’on est en juin. Partout, depuis toujours, tous ceux qui ont vécu se sont posé la même question : comment le temps peut-il passer si vite ? »
En grandissant, nous prenons des décisions que nous n’aurions pas prises si nous n’étions pas asphyxiés par le sentiment d’être redevables envers nos parents, qui nous ont donné naissance, nous ont nourris, vêtus, éduqués… et qui attendent de nous d’être rétribués pour toutes ces années de sacrifice.
La symphonie du hasard. Tout ce qui m'arrivait était-il simplement le fruit des circonstances, ou avais-je, par le biais de mes choix et de mes actions, un certain degré d'incidence sur le cours des choses ?
J’ai pris le petit verre de whiskey qu’il m’avait servi, en admirant au passage la finesse du cristal taillé.
« C’est du cristal de Waterford. La meilleure qualité qui soit. Ma mère aimait les belles choses plus qu’elle n’aimait les gens. Enfin, je suppose qu’un objet ne peut jamais nous décevoir. »
J’aime à croire qu’on lit pour ne plus se sentir aussi seul, pour prendre conscience que quelqu’un est déjà passé par là et a eu les mêmes pensées, les mêmes réactions, quelqu’un qui a affronté les mêmes dilemmes, doutes et regrets que vous.
J'ai compris ce jour-là que, lorsque j'aurais terminé mes deux années à Trinity, une fois mon diplôme en poche, je repenserais avec émotion au temps passé en Irlande tout en remerciant la providence de ne pas être obligée d'y bâtir ma vie.
La merde familiale est la pire sorte de merde qui soit.
Ce jour-là, ma mère m'avait dit : "A seize ans, tu ne te rends pas compte à quelle vitesse la vie va te filer entre les doigts. Chaque année qui passe te paraîtra plus courte, et tu finiras par redouter le calendrier et la notion même de temps. Crois-moi, quand j'avais ton âge, je trouvais les années longues : entre la rentrée et le début de l'été suivant, c'était comme une éternité. Maintenant, je cligne des yeux en septembre, et voilà qu'on est en juin. Partout, depuis toujours, tous ceux qui ont vécu se sont posé la même question : comment le temps peut-il passer si vite ?"
Des années plus tard, je tomberais sur un mot qui me plairait immédiatement : conjoncture. La symphonie du hasard