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Critique de Kittiwake


Douglas Kennedy est un serial-séducteur de lecteur! Il a l'art de créer une connivence quasi immédiate avec les personnages, fort bien incarnés même lorsqu'ils sont bien éloignés par leurs caractéristiques d'un écrivain de la soixantaine.

Alice en est un exemple typique. Cette éditrice new-yorkaise, qui rend visite à son frère en prison, reçoit des confidences qui l'entrainent dans un flashback des années 70, ses années de fac, encombrées de la quête de soi, de la charge d'une famille aussi ordinaire que conflictuelle, avec des secrets et des trahisons qui ne demandent qu'à émerger pour troubler l'équilibre apparent d'un photo instantanée.

On adhère sans difficulté, avec quand même parfois un admiration dubitative sur la mémoire phénoménale de cette femme qui se souvient de détails du quotidien comme si les événements s'étaient déroulés la veille. Ne soyons pas mesquin, laissons faire le narrateur, d'autant que ce sont ces éléments précis qui donnent un ancrage solide et un air d'authenticité au récit

Les années 70 à New-York étaient teintés des échos de la révolution pacifique californienne. Les années de la revendication d'une tolérance universelle pour les choix de vie, n'avaient pas encore libéré totalement les esprits. Homosexualité, libération sexuelle, racisme, la jeunesse avait fort à faire pour s'affranchir des conceptions traditionnelles d'avant mai 68.

Un bon début, prometteur, et conduisant sans arrière pensée à se plonger dans le deuxième tome de la trilogie

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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