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Denise Van Moppès (Traducteur)
EAN : 9791037110251
480 pages
La Table ronde (03/03/2022)
3.79/5   246 notes
Résumé :
Cornouailles, 1947. Comme tous les étés, le révérend Seddon rend visite au père Bott. Hélas, son ami n'a pas de temps à lui accorder cette année, car il doit écrire une oraison funèbre : l'hôtel de Pendizack, manoir donnant sur une paisible crique, vient de disparaître sous l'éboulement de la falaise qui le surplombait. Et avec lui, sept résidents...Dans cette maison reconvertie en hôtel par ses propriétaires désargentés étaient réunis les plus hétéroclites des vaca... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (68) Voir plus Ajouter une critique
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Tea Time! C'est au pied d'une vertigineuse falaise battue par les vents de Cornouailles à la fin de l'été 1947 que débute l'intrigue « au moment où le révérend Samuel Bott de St Sody …doit renoncer à une partie d'échecs avec son invité, le révérend Gérald Seddon, pour écrire une oraison funèbre. le mois précédent, un gigantesque morceau de falaise s'est effondré dans une crique, détruisant l'hôtel de Pendizack et entraînant la mort de tous ceux qui s'y trouvaient ». Dès l'avant-propos on connaît la fin. Et pourtant cette lecture savoureuse entretient le suspense car on ne connaît l'identité des survivants que dans les toutes dernières pages et on veut savoir qui de cette galerie de personnages truculents a sauvé sa peau ou trépassé. Ce roman à la fois féroce et tendre vaut surtout pour son ambiance « so british », son cadre et ses personnages pittoresques attachants ou détestables portant souvent le sceau du péché et du châtiment certains abritant en leur sein au moins un des sept péchés capitaux. Hormis ses propriétaires désargentés l'hôtel abrite de bien étonnants pensionnaires comme un chanoine acariâtre et sa fille terrifiée, une mère sévère et ses enfants miséreux mais espiègles qui créeront avec d'autres une société secrète, une domestique fouineuse et médisante, une femme de chambre lumineuse et authentique, un couple en crise, une écrivaine et son chauffeur gigolo, un Lord, des Ladies ... Les classes populaires se mélangent à l'aristocratie et au clergé, non sans heurts. Dans ce roman choral le récit s'égrène sur les 7 jours précédant le drame et s'agrémente de lettres, journaux intimes, monologues et dialogues animés. Cette mordante galerie de portraits offre un panel de la société anglaise de l'après guerre marquée par les privations, les désillusions, l'individualisme et l'espoir. Dans ce huis-clos tragi-comique à l'ambiance assez tendue, sous la menace des fissures de la falaise qui s'élargissent des amours naissent ou s'éteignent, des inimitiés apparaissent et ces âmes tourmentées évoluent, regard oblique sur l'autre, au milieu des magnifiques paysages de Cornouailles ou au coin du feu à l'heure du thé pour notre plus grand plaisir.
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En Cornouaille, été 1947, la falaise sur laquelle reposait l'hôtel Pendizack s'effondre.
L'histoire débute 7 jours avant le drame.

Un hôtel où l'auteure a fait coexister les différentes classes sociales afin de pouvoir critiquer la société anglaise de l'époque.

Les personnages sont extrêmement bien travaillés, certains sont sympathiques, d'autres agaçants, mais dans tous les cas ils ont leur propre personnalité.

L'auteur met en avant ses personnages a travers les 7 péchés capitaux. Tout au long du récit on découvre a qui appartient l'avarice, la luxure, etc...

Une histoire assez intéressante, et bien menée puisque l'on connaît dès le départ l'épilogue.

J'ai apprécié l'écriture de l'auteure, très british, donc avec cet humour parfois décapant. C'est aussi des descriptions de personnages, ou des décors qui nous font voyager dans l'espace et dans le temps.

Je découvre Margaret Kennedy avec ce roman, et ce fut un réel plaisir. Je me plongerai très certainement dans d'autres de ses romans. ( de mémoire il me semble qu'il doit y avoir une saga d'ailleurs !!)
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Vous aimerez sûrement Pendizack et son petit coin charmant en bord de mer sur la belle côte des Cornouailles. L'Hôtel du Manoir comme un petit nid sur son promontoire finirait de vous séduire. Oui mais voilà, la belle auberge n'existe plus, elle s'est écroulée sous les chutes de pierre de la falaise.
Sur les 23 pensionnaires de l'auberge, 7 sont morts en ce mois d'août 1947. Ce constat macabre en début de livre aurait pu être un drame classique.
Le Festin de la romancière anglaise Margaret Kennedy née en 1896 dont c'est ici la 3ième réédition revisitée et traduite par Denise van Moppès aux éditions de la Table Ronde prend au contraire une toute autre tournure. C'est une délicieuse et vénéneuse tragi-comédie, un jeu littéraire détonnant sur les 7 pêchés capitaux où l'on sent l'amusement de sa créatrice.

Sous une plume caustique ravageuse, Margaret Kennedy fait cohabiter un sacré microcosme de la société anglaise d'après-guerre que rien ne destinait à se rencontrer sauf la pénurie et les tickets de rationnement.
Un nouvel élan voit le jour avec des désirs d'épanouissement personnel et de liberté individuelle qui s'opposent aux petites mesquineries et grandes pingreries d'un ordre ancien. Tout ce petit monde se retrouve dans l'auberge pittoresque tenue par la brave Mrs Siddal.
Un drôle de mouton à cinq pattes que j'ai adoré suivre pendant 7 jours.

J'ai aimé découvrir et reconnaître les 23 personnages à travers un trait de caractère, la physionomie, leur personnalité, un journal intime, une lettre, des monologues intérieurs et leurs savoureux échanges. J'ai aimé suivre leur évolution, presque une métamorphose physique et mentale en même temps que se déroule l'histoire comme c'est le cas pour Mrs Paley, Evangeline ou Mrs Cove. Les personnages sont nombreux, adultes et enfants mais ils sont facilement reconnaissables.

A l'Hôtel du Manoir avec ses jardins et ses écuries, c'est une pièce de théâtre au grand air qui se joue.
On ouvre les volets, on ferme les portes. Qui vient, qui sort, comme la manière loufoque de Mr Siddal de sa pièce à cirer les chaussures.
Je me suis prise à ce jeu espiègle de savoir qui est quel pêché.
J'ai aimé me souvenir des 7 péchés capitaux tout au long des 7 chapitres qui amènent à ce joyeux festin des petites Cove au goût de jugement dernier.

A noter la très belle couverture de Mathieu Persan qui ajoute au plaisir de la lecture.


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Dés le départ, on est prévenu, une partie des personnages sera victime d'un accident à la fin...
( Et l'on prie tout du long, pour que ce ne soit pas nos préférés ! )


On est en 1947 dans les Cornouailles, et la famille Siddal a transformé son manoir en hôtel de charme. de charme, parce que sa situation au pied d'une falaise dans une petite crique n'a rien de banal. On a là, Madame qui travaille dur pour que ses fils puissent faire des études supérieures, et Monsieur qui n'en fiche pas une. On a une intendante acariatre et feigniasse colporteuse de ragot et une jolie domestique, Nancibel qui ne peut pas la supporter. Arrive un couple qui est en deuil de leur fille unique, un autre à la tête d'une famille de quatre enfants turbulents, dont trois ont été adoptés, une veuve et ses trois filles tristounettes, un homme d'église qui fait vivre l'enfer à sa fille, et une écrivaine délurée accompagnée de son chauffeur-gigolo. Tout un panel de clients, qui au fil de la semaine vont intéragir, se transformer, transformer les autres, faire le bien , ou faire le mal. Agitez dans un chekker et tout est réuni pour une gropsse crise ou Un Festin ..
Et à la fin, il n'en restera qu'une poignée...
"Plouf, plouf !."


C'est un roman qui a beaucoup de charme, on est dans l'après guerre et certains n'ont rien oublié des privations.
Autant de caractères différents a un effet cocotte-minute auquel vient se rajouter cette falaise qui ensevelit l'hotel,faisant un nombre certain de victimes, et donc il y a comme une petite bombe en attente d'exploser durant notre lecture .
Le suspens cohabite avec un style que n'aurait pas renié une Barbara Pym. l'histoire se passe en 1947. ..
On a aussi un petit côté cynique, un petit côté jubilatoire car ce roman est une fable, comme un exercice de style, construit autour des sept péchés capitaux que sont : la colère , l'avarice , l'envie , l'orgueil, la gourmandise , la paresse la luxure, représentés chacun par un personnage, parfaitement identifiable et parfaitement détesté par le lecteur. Forcément , à la fin, on a envie que ce soit ceux-là qui meurent !

Le tout est malin, jubilatoire, sacrément bien écrit, et très agréable à lire.
Alors, un petit séjour d'une semaine à l'hôtel Pendizack, ça vous dit ?


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Voici un roman écrit en 1950, comédie dramatique truculente , espiègle et aboutie .
Cet été 1947 en Cornouailles aurait dû se dérouler sous les meilleurs auspices mais l'hôtel de Pendizack , manoir reconverti en hôtel par ses propriétaires désargentés vient de disparaître, situé sur la falaise , il s'est effondré dans une crique , entraînant la mort de sept résidents .
Mais qui a péri et qui a survécu ?
Qui est enseveli sous les gravats ? .
Des humains au bord du précipice ? .
Des anglais de toutes conditions ….
Lady Gifford, une aristocrate égoïste, Mrs Cove , une veuve et ses trois fillettes miséreuses , un chanoine fort désagréable , acariâtre et sa fille Evangeline apeurée et soumise , une écrivaine - Bohême et son chauffeur secrétaire, un couple endeuillé ?
L'auteure joue avec les nerfs du lecteur en reprenant, pour plus précisément la décrire , la SEMAINE au bord de la mer qui précède l'accident …
Elle nous permet avec finesse, espièglerie et intelligence de sympathiser ou non avec cette galerie dotée de personnages hétéroclites , très pittoresques , attachants , excentriques , pétris d'insupportables défauts au charme irrésistible ..
Sept jours , sept histoires de secrets , de clans , d'orgueil mal placé ,de colère ou de luxure ….de mensonges et de douleurs …

Tout est subtilement dosé dans ces histoires entrelacées où l'on croise des aristocrates contrariés , désagréables, des femmes désespérées, des familles sans un sou, des filles bohèmes …

N'en disons pas plus ….Ce serait dommage.

L'auteure conte une fable désenchantée: société anglaise d'après - guerre très fissurée , plus encore que cette falaise en péril , minée par les souvenirs douloureux des restrictions, du marché noir, des pertes irrémédiables liées bien sûr au conflit mondial , en filigrane …
Cette comédie acerbe ,apparaît bien plus violente qu'il n'y parait malgré un humour exquis.
Il cache à peine une satire sociale ravageuse .
Il y a un soupçon d'anarchie chez cette auteure romantique so british .
Un régal, ce festin. !
Ah , les romans anglais !
Merci à mon libraire ! .
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critiques presse (6)
Actualitte
06 septembre 2022
Un page-turner parfaitement ficelé et une tragi-comédie délicieusement british qui vous tiendra en haleine tout du long !
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeJournaldeQuebec
25 juillet 2022
Un petit délice, et jusqu’à la fin on souhaitera vraiment que les meilleurs d’entre eux ne périssent pas écrabouillés sous les pierres.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
SudOuestPresse
03 mai 2022
La grande dame des lettres anglaises signe une variation sur les sept péchés capiteux, dans une nouvelle traduction.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
LaLibreBelgique
29 avril 2022
Margaret Kennedy aussi espiègle que savoureuse dans un roman qui dépeint notamment l'immédiate après-guerre.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LaCroix
29 avril 2022
Un manoir de Cornouailles reconverti en pension de famille accueille des vacanciers? Comédie de mœurs et intrigue à l'anglaise : c'est, avec un peu d'avance, le roman-pépite de l'été qui se profile ici.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeFigaro
23 mars 2022
Les derniers jours des habitants d’un hôtel au bord d’une falaise de Cornouailles. Jubilatoire.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Elle voulait tout savoir sur toi. Et est-ce que je ne me faisais pas de souci, et comme elle était contente de ne pas avoir de fille, parce que les jeunes filles d'aujourd'hui font n'importe quoi. Et on connait les hommes, elle disait. Ils ne pensent qu'à une chose, pauvres femmes qu'on est. J'avais envie de lui dire, tu parles ! Si tu crois que nous les femmes on ne pense pas à la même chose ! Mais qu'est-ce qu'elle en sait ? On n'a jamais dû faire la queue devant sa porte.
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- Vous ne voulez pas regarder la vie en face
-Pas dans les livres, non. Je la regarde bien assez en face du lundi au samedi, sans avoir à lire des histoires là-dessus.
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La dignité considère l'indépendance comme un devoir social et moral. Nous ne devons pas nous décharger de nos fardeaux sur les épaules d'autrui. Nous ne devons pas lui imposer le récit de nos malheurs. Cela dit, la dignité n'est pas blessée par la pitié ou la main qu'on lui tend. Elle peut se sentir obligée de les refuser, en restant pas moins touchée de l'offre et respectueuse de la générosité dont elle émane.
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"Il y a eu des survivants?"
"Oh! oui. Ils ont passé la nuit ici et ils parlaient. Ils ont parlé toute la nuit. Tu sais comme les gens parlent quand ils ont subi un choc. Ils disent des choses qu'ils ne diraient jamais, autrement. Ils ont dit des choses surprenantes. Ils ont raconté comment ils avaient échappé.Ils ont raconté beaucoup trop de choses. Je le regrette."
" Comment avaient-ils échappé?"
"Je ne sais que dire de tout cela", fit Bott en quittant la fenêtre."Je ne sais qu'en penser. Ils ont raconté beaucoup de choses, pas tout, naturellement. Personne ne saura jamais toute la vérité. Mais ce qu'ils ont dit..."
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Il n’a pas les moyens de se marier. Nous avons besoin de son argent, tout son argent, pour t’envoyer à Oxford, mon cher petit. Gerry devra attendre sept ans pour poser les yeux sur une fille, le temps que tu sois reçu au barreau et que tu aies plaidé quelques causes importantes. Voilà pourquoi ta mère ne fait rien pour soigner son acné. Elle se méfie beaucoup de ces petits bouts d’infirmières de St John’s en quête d’un jeune médecin à épouser. Elle espère que ses boutons les rebuteront. »

Ce qu’il disait était si près de la vérité que personne ne trouva rien à répondre.
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Vidéo de Margaret Kennedy
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